Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 14". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-samuel-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 14". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-52
Verset 1
L’exploit de Jonathan et le serment de Saül
Versets 1 à 15 — L’exploit de Jonathan
Jonathan dit… Il se trouvait probablement sur le bord opposé, du côté de Guéba, d’où il pouvait voir le poste ennemi. Son dessein est de descendre dans la vallée, puis de remonter de l’autre côté pour attaquer ce poste peu nombreux.
Il n’en dit rien à son père… : pour ne pas être arrêté par lui. Cette fin du verset 4 jusqu’au verset 5 y compris, est une parenthèse explicative.
Verset 2
À Guibéa : à environ 4 km au sud-ouest.
Migron. Ce mot ne peut désigner la localité dont il est parlé Ésaïe 10.28, qui était au nord de Micmas, tandis que Saül devait être campé au sud de la vallée. C’est donc ici un nom commun ; son sens le plus probable est aire. Cette aire était située à l’extrémité des champs de Guibéa du côté du nord.
Six cents hommes : 1 Samuel 13.15.
Verset 3
Ce verset sert à préparer le verset 18.
Ahija était le petit-fils du grand sacrificateur Éli, par son père Ahitub qui était fils de Phinées, fils d’Eli.
Frère d’Icabod : comparez 1 Samuel 4.21. Ahitub est qualifié comme frère d’Icabod, parce que celui-ci a déjà figuré dans le récit.
Portait l’éphod et par conséquent aussi l’Urim et le Thummim. Il était auprès de Saül pour le diriger au besoin par ce moyen, ce qui était devenu plus nécessaire depuis l’éloignement de Samuel.
Verset 4
Entre les passages. Robinson dit que de chaque côté du Wadi-ès-Subeinit se trouvent dans la chaîne nord et sud des dépressions (les passages) par lesquelles on peut descendre au fond du wadi et en remonter. Ces dépressions aboutissent dans leur partie inférieure aux deux pics dont, nous avons parlé et d’où l’on a la vue sur le plateau opposé. Ce fut par cette voie naturelle que Jonathan trouva le moyen d’arriver jusqu’au poste philistin.
Botsets, brillant ; Séné, buisson.
Verset 9
La pensée de Jonathan était celle-ci : S’ils descendent vers nous avec précautions, nous nous retirerons. S’ils nous défient en se moquant (verset 10), nous monterons.
Verset 11
Voilà les Hébreux… Ironique : Ils se décident enfin à sortir de leurs trous !
Verset 13
En voyant la hardiesse de ces deux hommes, ils se croient l’objet d’un coup monté par les Israélites et sont saisis de peur. Jonathan se jette sur les premiers et, à mesure qu’ils tombent, son écuyer les achève.
Verset 15
Les fuyards répandent la terreur dans le camp.
La terre trembla. Expression hyperbolique pour dépeindre le frémissement du sol sous les pieds des fuyards et des chevaux et sous les roues des chariots.
Terreur de Dieu : la terreur la plus extrême, ou même une terreur d’origine surnaturelle.
Verset 16
Fuite et déroute des Philistins (16-23)
Les sentinelles de Saül : postées sur le bord méridional du ravin pour observer les mouvements des Philistins.
Verset 17
Il a compris que la cause de ce désordre chez les ennemis ne pouvait provenir que d’une attaque faite sans ses ordres.
Verset 18
Ahija : le grand sacrificateur (verset 3).
Fais approcher l’arche. La présence de l’arche est ici un trait tout-à-fait inattendu et le terme fais approcher, qui s’applique ordinairement à l’éphod, dans lequel le souverain sacrificateur portait l’Urim et le Thummin, étonne également. De là la correction des Septante : Apporte l’éphod. Pour défendre le texte ordinaire, il faudrait supposer que le sacrificateur ne devait consulter l’Urim que devant l’arche, symbole de la présence divine.
Verset 19
Retire ta main. Saül suspend la consultation pour se hâter de profiter du désordre de l’armée ennemie. Ce mot jette quelque jour sur la manière dont se faisait la consultation. Il paraît que le sacrificateur mettait sa main dans la poche intérieure du pectoral (Exode 28.30, note) pour en retirer le signe de la réponse divine. L’interprétation de ce signe pouvait après cela prendre un certain temps.
Verset 21
Les Hébreux : ceux que les Philistins avaient emmenés avec eux en traversant le pays et qu’ils avaient forcés de servir dans leur armée.
Verset 23
Beth-Aven : voir 1 Samuel 13.5.
Verset 24
Précipitation de Saül (24-31)
Cette défense devait prévenir tout ce qui aurait pu retarder la poursuite.
Que je me sois vengé de mes ennemis. Ces mots montrent combien Saül rapportait déjà tout à sa personne.
Verset 25
Le miel découlait des arbres creux où s’étaient établies les abeilles.
Verset 28
Le peuple défaillait. Cette remarque est destinée à préparer le reproche sévère de Jonathan (verset 29).
Verset 31
Résultat, de la poursuite et conséquences des mesures précipitées prises par Saül.
Ajalon : voir Josué 10.12, note.
Verset 32
Avec le sang : voir Lévitique 19.26.
Verset 33
Une grosse pierre : pour faciliter l’écoulement du sang et empêcher que la chair n’en fût trempée.
Verset 35
Bâtit un autel. Cet autel était-il un simple monument de sa victoire, dans le genre de celui dont il est parlé Josué 22.10 et suivants, ou bien était-ce un véritable autel destiné à des sacrifices, tel que ceux que jusqu’ici Samuel seul avait élevés ? Dans ce dernier cas, nous voyons Saül sortir de plus en plus des limites de sa charge royale. Mais le premier sens convient mieux à 1 Samuel 15.12, où Saül accomplit un second acte de ce genre.
Verset 36
Pendant qu’il fait nuit… : cette nuit même, après que le peuple aura pris son repas.
Et le sacrificateur dit. L’intervention d’Ahija provient sans doute du secret sentiment qu’il a, comme souverain sacrificateur, qu’une faute pèse sur le peuple, qui pourrait lui attirer malheur.
Approchons-nous ici : ici même, sur le champ, avant de rien entreprendre.
Verset 37
Ne répondit pas. Le silence de Dieu est la preuve que le sentiment du grand sacrificateur était fondé. La question posée à Dieu ne devait pas être résolue avant que cette affaire eût reçu sa solution.
Verset 38
Ce péché : celui que vient de signaler le silence de Dieu.
Verset 39
Qui vient de délivrer : auquel par conséquent nous devons être prêts à faire les plus grands sacrifices.
Personne ne lui répondit. Nul en Israël ne voulait donner son assentiment à la menace qu’il venait de proférer.
Verset 40
Il est difficile de croire que Saül n’eût pas quelque idée d’une faute commise par Jonathan ; il semble qu’il fût déjà agité par la jalousie, en voyant les actes de vaillance par lesquels son fils l’éclipsait peu à peu.
Verset 41
Comparez Josué 7.16-18.
Donne une certitude ! Saül demande à Dieu de rompre le silence qu’il a gardé (verset 37).
Verset 43
Le serment despotique et téméraire imposé au peuple par Saül avait mis tout le peuple et Saül lui-même dans une position fausse vis-à-vis de Dieu. En vertu de ce serment Jonathan et, par lui, le peuple, se trouvent responsables d’un péché qui en réalité n’en est pas un. Ce péché exige une expiation ; si elle est offerte, ce ne peut être que par la mort de Jonathan ; mais cette mort ne peut avoir lieu ; le péché restera donc inexpié. Tout cela provient de la témérité du serment imposé par Saül.
Verset 47
Coup d’œil général sur les côtés glorieux du règne de Saül (47-48)
À l’entour : Moab au sud-est ; Ammon à l’est ; Édom au sud ; Tsoba au nord-est ; les Philistins au sud-ouest.
Amalek. Voir l’histoire détaillée de cette expédition au chapitre suivant.
Verset 49
Détails sur la famille de Saül (49-51)
Verset 51
Voir 1 Samuel 9.1.
Verset 52
Ce dernier verset se rattache à l’idée des guerres de Saül (versets 47 et 48) et en particulier à la persistance de celle qu’il eut à soutenir contre les Philistins ; il explique la création d’une armée permanente nécessitée par la force militaire de ce peuple.