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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-samuel-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-52
Ch. 14 v. 1-15 â Ãnergie de la foi contre les ennemis]
Dieu bénit la foi, qui regarde à Lui, et lui donne la victoire
Mais la foi en Dieu est toujours bénie; et si Dieu a montré lâeffet de lâincrédulité, il en montre la folie, en ce que, là où il y a la foi, toute sa force se manifeste, et alors ce sont les ennemis qui sont sans armes. [14:1] Jonathan se dispose, selon lâénergie que la foi en Dieu lui donne, à attaquer les Philistins; et, si nous voyons lâincrédulité manifeste en Saül, son fils nous montre la beauté de la foi.
Ch. 14 v. 4-15 â La foi compte sur Dieu seul, fidèle à Son peuple, pour vaincre]
Les difficultés ne sont pas diminuées; [14:4-5] les Philistins sont en garnison et leur camp placé dans une position dont les abords sont dâune difficulté extraordinaire, accessible seulement par un chemin étroit, par lequel il fallait gravir des rochers à pic. Là , les Philistins se trouvaient en grand nombre et bien armés. [14:6] Mais la foi supporte difficilement lâoppression du peuple de Dieu par ses ennemis, et le déshonneur fait ainsi à Dieu lui-même. Jonathan ne le supporte pas. Où cherche-t-il sa force ? Sa pensée est simple. Les Philistins sont incirconcis; ils nâont pas le secours du Dieu dâIsraël. « Rien nâempêche lâÃternel de sauver avec beaucoup ou avec peu de gens »; et câest là la pensée de la foi de Jonathan, cette belle fleur que la main de Dieu fait épanouir en ce triste moment dans le désert dâIsraël. Il ne pense pas à lui-même. LâÃternel dit quâil les a livrés entre les mains dâ
[(14:12)]. Il compte sur Dieu et sur sa fidélité immanquable envers son peuple; son cÅur est là 1, et il nâa pas un seul instant lâidée que Dieu ne soit pas avec son peuple, quel que soit son état; câest ce qui caractérise la foi. Non seulement elle reconnaît que Dieu est grand, mais elle reconnaît encore le lien indissoluble (parce quâil est de Dieu) entre Dieu et son peuple. La conséquence en est que la foi oublie les circonstances, ou plutôt elle les annule. Dieu est avec son peuple. Il nâest pas avec ses ennemis; tout le reste nâest quâune occasion de mettre à lâépreuve la vraie dépendance de la foi. Ainsi, il nây a pas de vanterie en Jonathan; il à Dieu, il sort et se rencontre avec les Philistins. Le témoin de Dieu est là . [14:9] Si la hardiesse des ennemis les pousse à descendre, il les attendra sans se créer des difficultés, [14:10] mais il ne reculera pas devant celles qui se trouvent sur son chemin. [14:12] La confiance indolente, en même temps folle et imprudente de lâennemi, nâest, pour Jonathan, quâun signe de la délivrance de lâÃternel. Descendus, ils auraient abandonné leur avantage; en lui disant de monter, ils rendaient nulle la difficulté insurmontable des approches du camp. [14:7] Heureux dâavoir un fidèle compagnon dans son Åuvre de foi, [14:12] Jonathan ne cherche pas dâautre appui. Il ne parle pas des ; mais il dit : « LâÃternel les a livrés en la main dâIsraël ». [14:13] Il gravit le rocher avec celui qui portait ses armes. Et effectivement lâÃternel était avec lui; les Philistins tombent devant Jonathan, et « celui qui portait ses armes les tuait après lui ». [14:15] Mais, tout en honorant le bras que la foi avait fortifié, câest Dieu qui se manifeste. La frayeur de Dieu sâempare des Philistins, et tout tremble devant la présence de celui que la foi, précieux don de Dieu, avait fait intervenir.1 Voyez les mêmes preuves de foi dans le cas de David en présence de Goliath [(17:45-46)].
Ch. 14 v. 16-46 â Action de lâincrédulité en Saül, gâtant la victoire de la foi
Ch. 14 v. 16-19 â Saül ne sait que faire, n'ayant pas de lien avec Dieu
[14:1] La foi agit dâelle-même. [14:17] Il faut que Saül dénombre le peuple pour savoir qui est absent. Hélas ! nous entrons dans la triste histoire de lâincrédulité. [14:18] Saül cherche quelques directions auprès de lâArche, [14:19] pendant quâailleurs Dieu triomphe sur ses ennemis sans Israël. Le tumulte de leur déroute va en augmentant, et lâincrédulité, qui ne sait jamais que faire, dit au sacrificateur de retirer sa main. Le roi et le sacrificateur nâétaient pas le lien entre Dieu et Israël. Ce nâétait ni la foi du peuple en Dieu sans roi, ni le roi que Dieu avait lui-même donné.
Ch. 14 v. 20-22 â Présence dâHébreux avec les ennemis, ayant oublié leur lien avec Dieu]
Ici encore, au lieu dâIsraël (que Jonathan connaissait seul [(14:12)]), [14:21] nous retrouvons ceux que lâEsprit de Dieu lui-même appelle des
, qui, tout en étant « de la source de Jacob » (Deut. 33:28), sont parmi les Philistins, et sont contents de trouver leur bien au milieu des ennemis de Dieu.1 Ceci est dâautant plus remarquable, que lâEsprit appelle ceux qui étaient avec Saül et Jonathan, les Israélites. Câest ce qui donne une force spéciale au mot :
partout où il se trouve. Dieu ne refuse pas le nom dâIsraélites aux plus timides dâentre le peuple (13:6), mais il le refuse à ceux qui se joignent aux Philistins. Câétait une nation comme une autre.[14:21-22] Maintenant que la victoire est remportée, tous sont contents de participer au triomphe et poursuivent les Philistins.
Ch. 14 v. 23-46 â Action de lâincrédulité dans lâÅuvre de la foi, pour la gâter
Ch. 14 v. 24 â Saül pense à lui-même et entrave la poursuite de lâennemi
Et ce pauvre Saül, que fait-il ? Jamais lâincrédulité, quelque bonnes que soient ses intentions en sâunissant à lâÅuvre de la foi, ne fait autre chose que la gâter. [14:24] Saül parle de se venger de
ennemis. LâÃternel nâest pas dans ses pensées; il pense à lui-même, et il entrave la poursuite par son zèle charnel et égoïste. Que Dieu nous garde de la direction et du secours de lâincrédulité dans le travail de la foi. Dieu lui-même peut nous secourir par tous les moyens; mais lorsque lâhomme se mêle de lâÅuvre même, il ne fait que la gâter, lors même quâil cherche à y apporter de la force.Saül montre un zèle charnel pour Dieu, ne dévoilant que sa folie
[14:24] Saül, au moment dâune telle bénédiction, est zélé pour maintenir lâidée dâhonorer les ordonnances de lâÃternel, [14:18] comme il lâa voulu faire en le consultant auprès de son Arche, faisant beaucoup valoir son nom, comme si la victoire lui était due, [14:38] et quâil nây eût que quelque péché caché qui empêchât Dieu de lui répondre. [14:44] Il a failli faire mourir Jonathan, [14:45] par lequel Dieu avait agi. [14:41] Il veut découvrir le péché en faisant intervenir Dieu, qui agit en effet, mais, pour montrer la folie du pauvre roi.
Contraste entre lâénergie de la foi agissante, et le zèle charnel gâtant cette Åuvre
[14:27] Remarquez que la foi en pleine énergie peut se servir avec reconnaissance des soulagements que Dieu offre, dans la marche pénible où elle conduit, [14:28-30] tandis que le zèle charnel de ce qui nâest quâune imitation de la foi, ne sait quâen imposer la privation : il nâagit jamais avec Dieu. Dès que lâaffaire est tombée entre les mains de Saül, il ne fait quâempêcher de recueillir tous les fruits du triomphe. Son intervention nâa pu que gâter lâÅuvre dâautrui; il nâa pas la foi, pour en faire une lui-même.
Ch. 14 v. 47-52 â Dieu agit encore par Saül pour délivrer dâIsraël
Dieu délivre Son peuple de ses ennemis, par Saül quâIl n'a pas encore abandonné
[14:23] Cependant, Dieu a pitié dâIsraël, [14:48] et il tient ses ennemis en échec, par le moyen de Saül; car, tout en étant incrédule, il nâavait pas encore tourné sa haine contre lâélu de Dieu. Il nâétait pas encore abandonné de lâÃternel.
Ch. 14 v. 52 â Guerre contre les Philistins sans pouvoir les abattre, par la force charnelle
Mais ce moment pénible et solennel va bientôt arriver. [14:52] En attendant, il se fortifie. La guerre avec les Philistins était continuelle; mais Saül, tout aguerri quâil fût, était incapable de les abattre, comme David, ou même comme Samuel. Il cherche dans ses semblables des moyens charnels pour atteindre son but.
Chap. 13-14 â Saül face à ses ennemis, la chair agissant dans lâÅuvre de Dieu
Rapidité de lâennemi pour dominer ceux qui ne suivent pas Dieu
Remarquez ici avec quelle rapidité effrayante, et même surâleâchamp, lâennemi prend le dessus, lorsquâon nâest pas dans les voies de Dieu (comp. 7:12-14, et 13:16-23).
Saül a toutes les formes de la piété et de la religion selon Dieu
Remarquez aussi que toutes les formes de la piété et de la religion judaïque sont avec Saül : le sacrificateur de lâÃternel en Silo et portant lâéphod (14:3); et lâArche (vers. 13). [14:18] Saül consulte le sacrificateur. [14:34] Il empêche le peuple de manger la chair avec le sang. [14:35] Il bâtit un autel. [14:36] Le sacrificateur consulte Dieu, [14:37] et comme Dieu ne répond pas, [14:44] Saül veut tuer Jonathan comme coupable, parce quâil a mangé malgré le serment.
Liberté de la foi de Jonathan, avec Dieu, mais loin de la folie de lâincrédulité
[14:35] Mais remarquez que câest le premier autel que Saül ait bâti; [14:3] son sacrificateur est de la famille condamnée de Dieu. Il bâtit son autel lorsquâil est rejeté et après la bénédiction extérieure que Dieu lui a accordée, et quâil sâattribue à lui-même, quoiquâil nâait rien fait que la gâter. [14:1] Dâautre part, la foi de Jonathan agit sans prendre conseil du sang et de la chair; il opère, comme dit le peuple,
(14:45). [14:17] Le peuple ne savait pas quâil fût absent. Heureux Jonathan ! la foi lâavait fait aller assez en avant pour quâil nâentendît pas seulement la malédiction insensée que son père invoquait sur celui qui prendrait quelque nourriture. La folie de lâincrédulité dâautrui ne lâatteignait pas. [14:27] Il était libre de profiter en chemin de la bonté de son Dieu, avec allégresse et actions de grâces, et poursuivait sa route rafraîchi et encouragé; heureuse marche de la simplicité qui agit avec Dieu !Contraste entre les marches de la foi et de la chair, dans lâÅuvre de Dieu
Lâétude de ces deux chapitres est très instructive, comme nous présentant le contraste entre la marche de la foi et celle de la chair, dans la position quâen vertu de sa profession elle prend dans lâÅuvre de Dieu. Câétait la première fois que Saül se trouvait en face des ennemis, en vue desquels Dieu lâavait suscité.