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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur 1 Samuel 14". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/1-samuel-14.html.
"Commentaire sur 1 Samuel 14". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-52
1 Samuel 14:1-10
L'exploit de Jonathan
14 Or un jour, il arriva que Jonathan, fils de Saül, dit au serviteur1 qui portait ses armes : « Viens et passons jusqu'au poste des Philistins, qui est là, de l'autre côté. » Mais il n'en avertit pas son père.
1 ou : jeune homme.
2 Et Saül se tenait à l'extrémité de Guibha sous un grenadier qui était à Migron, et le peuple qui se trouvait avec lui était d'environ 600 hommes.
3 Et Akhija, fils d'Akhitub, frère d'I-Cabod, fils de Phinées, fils d'Éli, sacrificateur de l'Éternel à Silo, portait l'éphod. Et le peuple ne savait pas que Jonathan s'en était allé.
4 Or parmi les passages par lesquels Jonathan cherchait à passer vers le poste des Philistins, il y en avait un avec une dent de rocher d'un côté et une dent de rocher de l'autre côté. Et le nom de l'une était Botsets et le nom de l'autre, Séné.
5 L'une des dents se dressait au nord, en face de Micmash, et l'autre au sud, en face de Guéba.
6 Alors Jonathan dit au serviteur qui portait ses armes : « Viens et passons jusqu'au poste de ces incirconcis. Peut-être que l'Éternel agira pour nous, car rien n'empêche l'Éternel de sauver avec beaucoup ou avec peu [de gens]. »
7 Et celui qui portait ses armes lui dit : « Fais tout ce qui est dans ton cœur. Va là où tu voudras1, voici, je suis avec toi selon ton cœur. »
1 littéralement : Penche pour toi.
8 Et Jonathan dit : « Voici, nous allons passer vers ces hommes et nous nous montrerons à eux.
9 S'ils nous disent ainsi : "Tenez-vous là jusqu'à ce que nous arrivions vers vous !", alors nous nous tiendrons à notre place et nous ne monterons pas vers eux.
10 Mais s'ils disent ainsi : "Montez vers nous !", alors nous monterons, car l'Éternel les aura livrés entre nos mains et ce sera le signe pour nous. »
Au ch. 13 nous avons considéré ce que la chair peut faire, ou plutôt ne peut pas faire: attendre l'instant voulu de Dieu. En contraste, notre chapitre va nous montrer ce que la foi est capable d’accomplir. Les ressources humaines sont toutes du côté de Saül. Officiellement le pouvoir en Israël est là, sous le grenadier de Guibha. Mais la foi, une foi individuelle, est du côté de Jonathan et de son compagnon. Pour eux, le secours est en Dieu, connu comme Sauveur (verset 6). Double tableau qui nous fait penser à la chrétienté d'aujourd'hui. Les grandes religions dites chrétiennes prétendent détenir à elles seules l'autorité spirituelle et se considèrent comme des intermédiaires nécessaires entre Dieu et les âmes. Mais le Seigneur connaît ceux qui sont siens et Il leur accorde à la fois son appui, l’intelligence de Ses pensées, et la jouissance de Sa présence, en dehors des organisations contrôlées par les hommes. Humainement, l'expédition de Jonathan était une folle aventure. Les Philistins en force occupaient les points stratégiques. Jonathan compte sur Dieu, attendant de Lui un signe pour aller de l'avant. Encore une fois, quel contraste avec son propre père précédemment, et quel exemple pour nous!
1 Samuel 14:11-23
11 Et ils se montrèrent tous les deux au poste des Philistins. Et les Philistins dirent : « Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés. »
12 Alors les hommes du poste s'adressèrent à Jonathan et à celui qui portait ses armes, et ils dirent : « Montez vers nous et nous vous ferons savoir quelque chose ! » Et Jonathan dit à celui qui portait ses armes : « Monte après moi, car l'Éternel les a livrés entre les mains d'Israël. »
13 Et Jonathan monta avec ses mains et ses pieds, et celui qui portait ses armes [montait] après lui. Et ils tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes les tuait derrière lui.
14 Or ce fut le premier coup que frappèrent Jonathan et celui qui portait ses armes, [tuant] une vingtaine d'hommes sur environ la moitié du sillon d'un arpent1 de terre.
1 un arpent est ce qu'une paire de bœufs pouvait labourer dans une journée, soit 2 000 m2 environ.
15 Et l'épouvante fut dans le camp, dans la campagne et parmi tout le peuple. Le poste et les destructeurs furent eux aussi saisis d'épouvante. Et le pays trembla et ce fut une frayeur de Dieu.
Déroute de l'armée des Philistins
16 Et les sentinelles de Saül qui étaient à Guibha de Benjamin regardèrent, et voici, la multitude se dispersait et courait çà et là.
17 Alors Saül dit au peuple qui était avec lui : « Faites donc l'appel et voyez qui s'en est allé de chez nous. » Et ils firent l'appel et voici, il n'y avait ni Jonathan ni celui qui portait ses armes.
18 Et Saül dit à Akhija : « Fais approcher l'arche1 de Dieu ! ». Car ce jour-là, l'arche de Dieu était avec les fils d'Israël.
1 plusieurs manuscrits portent : l'éphod.
19 Et il arriva, pendant que Saül parlait au sacrificateur, que le tumulte qui était dans le camp des Philistins allait toujours grandissant. Et Saül dit au sacrificateur : « Retire ta main ! »
20 Puis Saül et tout le peuple qui était avec lui furent rassemblés et ils vinrent au [lieu du] combat. Et voici, l'épée de chacun [des Philistins] était contre l'autre, [et] ce fut une confusion très grande.
21 Or il y avait comme auparavant1 des Hébreux parmi les Philistins2, lesquels étaient montés avec eux dans le camp, [de tous] les environs. Et eux aussi se joignirent à ceux d'Israël qui étaient avec Saül et Jonathan.
1 littéralement : comme hier, avant-hier. 2 ou : qui appartenaient [comme esclaves] aux Philistins.
22 Et tous les hommes d'Israël qui s'étaient cachés dans la montagne d'Éphraïm entendirent que les Philistins s'enfuyaient, et ils se mirent aussi à les poursuivre dans la bataille.
23 Alors l'Éternel sauva Israël ce jour-là. Et la bataille s'étendit au-delà de Beth-Aven.
De leur poste fortifié au sommet de la dent de rocher, les guetteurs philistins ont aperçu tout en bas les deux jeunes gens d'Israël. Et ils ne se privent pas de se moquer d'eux. «Montez vers nous», crient-ils avec mépris, sans se douter qu'ils donnent ainsi aux deux hommes vaillants le signal que ceux-ci attendent de la part de l'Éternel: le signal de leur propre destruction.
Or la foi, non seulement sait attendre, mais elle sait aussi s'avancer et combattre quand Dieu lui en a donné l'instruction. Pleins de hardiesse, nos deux combattants escaladent le rocher et prennent pied à son sommet. Ils ne pensent pas au danger couru, mais à la puissance divine. Et celle-ci fait tomber devant eux les ennemis d'Israël. Les moqueries de l'instant précédent ont fait place à l'épouvante qui de proche en proche gagne tout le camp des Philistins. Ces derniers, dans une folie aveugle, se mettent à s'entre-détruire pendant que les Hébreux dispersés reprennent courage et se rassemblent à nouveau. Ainsi un petit commencement, quand c'est la foi qui le produit, peut avoir un grand résultat et de même, si nous sommes fidèles, Dieu pourra se servir de nos petites victoires pour encourager et affermir les chrétiens qui nous entourent.
1 Samuel 14:24-34
Le serment de Saül met en danger la vie de Jonathan
24 Et ce jour-là, les hommes d'Israël furent accablés. Or Saül avait adjuré le peuple, en disant : « Maudit soit l'homme qui mangera du pain avant le soir et [avant] que je ne me sois vengé de mes ennemis ! » Et parmi tout le peuple, personne ne goûta du pain.
25 Puis tout le [peuple du] pays vint dans la forêt; et il y avait du miel à la surface du sol.
26 Et le peuple entra dans la forêt et voici, [il y avait] du miel qui coulait. Mais personne ne porta la main à sa bouche, car le peuple avait peur du serment.
27 Or Jonathan n'avait pas entendu lorsque son père avait fait jurer le peuple, et il étendit le bout du bâton qui était dans sa main, et le trempa dans un rayon de miel, et ramena la main à sa bouche, et ses yeux furent éclaircis.
28 Et quelqu'un du peuple répondit et dit : « Ton père a fait expressément jurer le peuple, en disant : "Maudit soit l'homme qui mangera du pain aujourd'hui !" » Or le peuple était fatigué.
29 Mais Jonathan dit : « Mon père a troublé le pays. Voyez donc comme mes yeux se sont éclaircis parce que j'ai goûté un peu de ce miel !
30 Que serait-il arrivé si le peuple avait mangé aujourd'hui du butin qu'il a trouvé chez ses ennemis ? Car maintenant, le coup porté aux Philistins n'aurait-il pas été plus grand ? »
31 Et ils frappèrent ce jour-là les Philistins, depuis Micmash jusqu'à Ajalon. Or le peuple était très fatigué.
32 Et le peuple se jeta sur le butin et ils prirent du petit bétail, et du gros bétail, et des veaux. Et ils les égorgèrent à même le sol et le peuple les mangeait au-dessus du sang.
33 Alors on le rapporta à Saül, en disant : « Voici, le peuple pèche contre l'Éternel en mangeant au-dessus du sang. » Et Saül1 dit : « Vous avez agi en infidèles ! Roulez à présent une grande pierre vers moi ! »
1 littéralement : il.
34 Puis Saül dit : « Dispersez-vous parmi le peuple et dites-leur : "Amenez-moi chacun son bœuf et chacun son mouton1, et égorgez-les ici et mangez ! Mais ne péchez pas contre l'Éternel en mangeant auprès du sang !" » Et cette nuit-là, chacun parmi le peuple amena son bœuf à la main et ils les égorgèrent là.
1 ou aussi : chèvre; ainsi en 15:3.
La déroute des Philistins est totale. Le peuple s'est rassemblé avec Saül afin de les poursuivre et de les tailler en pièces. Cependant il n'est pas animé de l’énergie qu'avaient déployée en pareille circonstance Gédéon et ses compagnons. Ceux-ci allaient après Madian «fatigués mais poursuivant toujours», car ils s’étaient rafraîchis avant d’aller à la bataille (Juges 7:6 jg 7.5-7; 8:4 jg 8.4). Ici, au contraire, Saül a fait défense au peuple de se restaurer en prenant de la nourriture, pendant toute la journée, malgré le rude effort qu'il avait à fournir. Interdiction légale, fruit de l'imagination, qui nous fait penser à tant d'autres inventions humaines en matière de religion! Elle n'entraîne que des conséquences fâcheuses: D'abord la défaite des Philistins est moins grande qu'elle n'eût été avec une armée en pleine possession de ses moyens. D'autre part, le soir venu, lorsque le peuple a enfin la liberté de manger, il est si pressé par la faim qu'il prépare sa viande en tuant les bêtes avec le sang, commettant ainsi un péché mortel (Lévitique 17:10-14 lv 17.10-14). N'était-ce pas autrement grave de désobéir à l'Éternel que de transgresser l'ordonnance charnelle de Saül?
1 Samuel 14:35-52
35 Puis Saül bâtit un autel à l'Éternel. Ce fut le premier autel qu'il bâtit à l'Éternel.
Le peuple sauve Jonathan
36 Et Saül dit : « Descendons de nuit après les Philistins et pillons leurs biens jusqu'à la lumière du matin et n'en laissons pas un homme de reste. » Et ils dirent : « Fais tout ce qui est bon à tes yeux. » Mais le sacrificateur dit : « Approchons-nous ici de Dieu. »
37 Alors Saül interrogea Dieu : « Descendrai-je après les Philistins ? Les livreras-tu entre les mains d'Israël ? » Mais ce jour-là, il ne lui répondit pas.
38 Et Saül dit : « Approchez ici, vous tous, les chefs1 du peuple, et recherchez et voyez comment ce péché est arrivé aujourd'hui.
1 littéralement : les angles; ou : les [pierres d']angle; comme en Juges 20:2.
39 Car, [aussi vrai que] l'Éternel qui a sauvé Israël est vivant, même si Jonathan mon fils en est l'auteur, il mourra certainement ! » Et de tout le peuple personne ne lui répondit.
40 Puis il dit à tout Israël : « Vous, soyez d'un côté, et moi et Jonathan mon fils, nous serons de l'autre côté. » Et le peuple dit à Saül : « Fais ce qui est bon à tes yeux. »
41 Et Saül dit à l'Éternel, le Dieu d'Israël : « Donne [un sort] parfait1 ! » Et Jonathan et Saül furent désignés, et le peuple échappa.
1 ou : [un témoignage] parfait; littéralement : Donne la perfection.
42 Puis Saül dit : « Tirez [au sort] entre moi et Jonathan mon fils. » Et Jonathan fut désigné.
43 Alors Saül dit à Jonathan : « Déclare-moi ce que tu as fait. » Et Jonathan le lui déclara et dit : « Je n'ai fait que goûter un peu de miel avec le bout du bâton que j'avais à la main. Me voici, prêt à mourir1 ! »
1 littéralement : je mourrai.
44 Et Saül dit : « Que Dieu me traite avec la plus grande sévérité1 si vraiment tu ne meurs pas, Jonathan ! »
1 littéralement (hébraïsme) : Que Dieu me fasse ainsi et qu'ainsi il ajoute.
45 Mais le peuple dit à Saül : « Jonathan, qui a opéré cette grande délivrance en Israël, mourra-t-il ? Loin de nous [une telle chose] ! [Aussi vrai que] l'Éternel est vivant, il ne tombera certainement pas à terre1 un [seul] des cheveux de sa tête ! Car il a agi avec Dieu aujourd'hui. » Et le peuple délivra Jonathan et il ne mourut pas.
1 littéralement (hébraïsme) : s'il tombe à terre.
46 Et Saül remonta de la poursuite des Philistins et les Philistins s'en allèrent à leur lieu.
Aperçu général du règne de Saül
47 Quand Saül prit la royauté sur Israël, il fit la guerre à tous ses ennemis, de tous côtés : à Moab et aux fils d'Ammon, et à Édom, et aux rois de Tsoba, et aux Philistins. Et partout où il se tournait, il [leur] faisait du mal.
48 Et il déploya [sa] puissance1 et frappa Amalek et délivra Israël de la main de ceux qui pillaient ses biens.
1 ou : il forma une armée.
49 Or les fils de Saül étaient Jonathan et Jishvi et Malki-Shua. Et [voici] les noms de ses deux filles : le nom de l'aînée était Mérab et le nom de la plus jeune, Mical.
50 Et le nom de la femme de Saül était Akhinoam, fille d'Akhimaats. Et le nom du chef de son armée était Abner1, fils de Ner, oncle de Saül.
1 hébreu, ici : Abiner.
51 Et Kis, père de Saül, et Ner, père d'Abner, étaient les fils d'Abiel.
52 Et la guerre fut forte contre les Philistins durant tous les jours de Saül. Et quand Saül voyait quelque homme fort et quelque homme courageux, il le prenait auprès de lui.
Veillons sur nos paroles et en particulier sur les promesses que nous pouvons faire. Nous avons vu hier les suites malheureuses du serment irréfléchi que Saül avait prononcé. Il a inutilement affaibli son armée, empêché la fin de la poursuite, amené le peuple à transgresser le commandement relatif au sang. Une dernière conséquence — mais qui, pas plus que les précédentes, n'ouvrira les yeux du pauvre roi — va être la condamnation du seul homme de foi précisément: le vaillant Jonathan. Celui-ci se trouve à présent en danger de mort, non par l'épée des Philistins, mais du fait de son propre père! Derrière tout cela nous comprenons que c'est Satan lui-même qui agit. Il tente par ce moyen de se débarrasser de l'homme de Dieu; toutefois l'Éternel ne le permet pas et se sert du peuple pour délivrer Jonathan. Cette scène ressemble à celle qui suivit la défaite d'Aï (Josué 7 js 7.1-26). Mais ici tous les torts sont du côté de Saül dont la folie et l'orgueil aveugle sont manifestés aux yeux de tous. Et loin de compter dorénavant sur l'Éternel qui avait donné la victoire, le roi continue à s'appuyer sur la chair, en mobilisant des hommes forts et courageux pour sa garde personnelle, un recrutement bien différent de celui de David plus tard (ch. 22 v. 2 1s 22.1-2).