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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-samuel-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Ch. 13 v. 1-5 â Action de lâénergie de la foi contre les ennemis
Ch. 13 v. 1-3 â Jonathan frappe lâennemi et provoque son hostilité
[13:1] Saül règne deux ans; [13:2] puis il choisit trois mille hommes : deux mille sont avec lui, et mille avec Jonathan. [13:3] Jonathan, homme de foi, agit avec énergie sur les ennemis du peuple de Dieu, et il frappe les Philistins; mais lâénergie de la foi, agissant (ainsi quâelle le fait toujours) là où lâennemi maintient sa puissance, [13:5] provoque naturellement son hostilité. [13:3] Les Philistins en entendent parler; Saül est poussé à lâactivité et rassemble, non pas Israël, mais les
Ch. 13 v. 3 â Saül, image de la chair employée pour agir pour le peuple de Dieu
[13:3] Remarquons ici que la foi est en Jonathan. La chair, établie dans la position de conducteur du peuple de Dieu, suit, il est vrai, lâimpulsion quâa donnée la foi, mais elle ne la possède pas; et ce mot
nom quâun Philistin aurait donné au peuple, indique que Saül compte sur le rassemblement de la nation comme corps constitué, et ne reconnaît pas mieux la relation du peuple élu avec Dieu, quâun Philistin ne lâaurait fait. Et câest là la position qui nous est présentée dans lâhistoire de Saül. Ce nâest pas une opposition préméditée contre Dieu, mais la chair placée dans une position de témoignage et employée à lâaccomplissement de lâÅuvre de Dieu. On y voit quelquâun, lié aux intérêts du vrai peuple de Dieu, faisant lâÅuvre de Dieu, selon ce que les exigences de ce peuple demandent dâaprès leur pensée; pensée vraie quant à leurs besoins actuels, mais qui cherche ses ressources dans lâénergie de lâhomme, énergie à laquelle Dieu ne refuse pas son secours lorsquâon suit sa volonté, car il aime son peuple, mais qui, dâelle-même, ne dépasse jamais en principe, en motif moral et intérieur, la chair qui en est la source. Au milieu de tout cela, la foi peut agir et agir sincèrement, et câest le cas de Jonathan. Dieu la bénira, et câest ce quâil fait toujours, parce quâelle le reconnaît, et dans ce cas (et câest son don), parce quâelle cherche sincèrement le bien du peuple de Dieu.Tableau de lâÃglise professante et de la foi qui peut se manifester en elle
Tout ceci est une espèce de tableau en principe de lâÃglise professante, qui anticipe sous ce point de vue le vrai règne de Christ, et dans cette position manque à sa fidélité à Dieu même. La vraie foi, au milieu dâun pareil système, ne monte jamais à la hauteur de la gloire de Celui qui est à venir, mais elle lâaime et sâattache à lui. Si lâÃglise est seulement professante elle persécute Christ, mais ce qui en elle agit par la foi lâaime et le reconnaît, lors même quâil est chassé comme une perdrix sur les montagnes [(26:20)].
Ch. 13 v. 6-14 â Ãpreuve de Saül comme conducteur du peuple
Saül est éprouvé et manque à reconnaître le lien avec Dieu par le prophète
[13:3] Maintenant donc la foi de Jonathan ayant attaqué les Philistins, Saül, qui ostensiblement conduit le peuple devant Dieu, est mis à lâépreuve. Suffira-t-il à lâoccasion qui se présente ? Se souviendra-t-il du vrai principe sur lequel la bénédiction du peuple repose ? [13:8] Agira-t-il en roi sacrificateur, ou reconnaîtra-t-il dans le prophète le vrai lien de foi entre le peuple et Dieu; lien dont il aurait dû reconnaître lâimportance et la nécessité, car câétait au prophète quâil devait sa position actuelle et son pouvoir, et il lui avait donné les preuves de sa mission et de son autorité prophétique, en établissant la sienne ? [13:9] Lorsque le moment critique est venu, Saül manque.
Manifestations de lâincrédulité de la chair dans toute lâaction de Saül
Il vaut la peine de retracer ici les marques dâincrédulité de la chair.
[13:3] Les Philistins sont frappés. Cette nation active et énergique en entend parler; rien de plus naturel. Saül nâa pas une ressource différente de la leur; point dâappel à Dieu, point de cri à lâÃternel, le Dieu dâIsraël; Samuel ne se présente pas à sa foi, [13:8] bien quâil se souvienne de ce quâil lui avait dit. [13:3] Si les Philistins ont entendu, il faut que les
entendent aussi. [13:7] Israël a peur; Dieu ne répond pas à lâincrédulité, quand son but est de mettre la foi à lâépreuve. [13:4] Saül appelle tout le peuple à le suivre à Guilgal, [13:6-8] mais le peuple se disperse bientôt sur le bruit du rassemblement des Philistins. Saül est à Guilgal; [13:8] alors la pensée de Samuel lui revient. Ce nâétait plus comme lorsque la royauté avait été renouvelée. Les circonstances mêmes étaient propres à lui suggérer la ressource de Samuel. Il lâattend les sept jours, selon ses paroles. Il lâattend assez longtemps pour satisfaire lâexigence de sa conscience. La nature peut marcher assez longtemps dâaprès ce principe, mais elle nâa pas le sentiment de sa faiblesse; elle ne sent pas que tout dépend de Dieu; elle ne sâattend pas à Lui comme le seul qui puisse agir, sa seule ressource. [13:9] Puis, comme Israël avait fait venir lâArche dans le camp [(4:3-4)], Saül offre lâholocauste. Mais, sâil avait eu de la confiance en Dieu, il aurait compris que, quoi quâil en fût, il devait sâattendre à Lui, que câétait inutile de faire quelque chose sans Lui et quâil ne risquait rien à attendre. Un Dieu fidèle ne pouvait lui manquer. Il avait pensé à Samuel qui lui avait dit dâattendre, de sorte quâil était sans excuse; il se souvenait que la direction et la bénédiction de Dieu se trouvaient avec le prophète. Mais il regarde aux circonstances; [13:8] le peuple se disperse [13:9] et Saül cherche à faire intervenir Dieu par un acte de dévotion sans foi. Câétait le moment décisif; [13:13] Dieu aurait affermi son règne sur Israël, établi sa dynastie. [13:14] Mais maintenant il en avait choisi un autre.Ch. 13 v. 15-23 â Ãtat du peuple face à lâennemi
Lâennemi effraye et pille le peuple, qui a abandonné le chemin de la foi
[13:14] Remarquez ici que ce nâest pas une défaite par les Philistins qui a ôté le royaume à Saül. La faute nâétait quâentre lui et Dieu. [13:16-18] Les Philistins ne lâattaquent pas. Il suffit à Satan de réussir à nous effrayer assez pour nous faire abandonner le chemin pur et simple de la foi. [13:15] Samuel sâen va après avoir annoncé à Saül les pensées de Dieu. [13:17] Les Philistins pillent le pays [13:22] qui est sans défense, car le peuple nâavait « ni épée, ni lance ».
Impuissance totale du peuple, sans arme contre lâennemi
Quel tableau de lâétat du peuple de Dieu ! Que de fois nous trouvons que ceux qui font profession dâêtre du peuple de Dieu, dâêtre de la vérité et héritiers des promesses, sont sans armes contre les ennemis qui les butinent !