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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ruth 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/ruth-3.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Ruth 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Ruth 3:1
* Les directives que Naomi donna à Ruth. (1-5)
Boaz reconnaît qu’il a le droit de rachat sur Ruth. (6-13)
Le retour de Ruth auprès de sa belle-mère. (14-18)
(1-5)
Le mariage devrait être source de paix et de quiétude, comme cela devrait être le cas pour chaque institution ici-bas ; cette union devrait consolider les affections et affermir les liens entre les conjoints, tout au long de la vie. En conséquence, cet engagement devrait être pris avec le plus grand sérieux, il devrait être soumis à la prière, pour discerner l’orientation à prendre, le tout pour la gloire de Dieu, en considération de Ses préceptes. Les parents devraient soigneusement conseiller leurs enfants au sujet de cette importante décision, afin que tout puisse concourir à leur bien.
Rappelons-nous bien ce principe : ce qui peut nous convenir au mieux, est ce qui procure le meilleur état de notre âme ! La démarche que suggéra Naomi à Ruth, peut nous paraître quelque peu étrange : elle était en fait basée sur les usages et les lois pratiqués en Israël à cette époque. S’il y avait eu la moindre trace d’hypocrisie dans cet acte, Naomi ne l’aurait pas suggéré.
Cette directive donnée par cette dernière, qui n’était en fait qu’une prosélyte au Judaïsme, était tout à fait convenable, aux yeux de Boaz. Il était normal, pour les veuves de cette époque, de donner cette directive aux jeunes, Deutéronome 25:5-10.
Mais nous n’avons pas de trace dans la Parole, d’une telle procédure relatée dans d’autres époques ; elle ne s’applique pas de nos jours.
S’il y avait eu une quelconque méchanceté inhérente à cette démarche, Ruth par ses qualités de vertu et de raison, ne l’aurait pas entreprise.
Ruth 3:6
(6-13)
Ce qui pourrait paraître incorrect voire déplacé à certaines époques ou dans certains pays, peut être tout à fait normal en d’autres temps ou pour des nations différentes. Étant juge en Israël, Boaz se devait de conseiller à Ruth ce qu’elle devait faire : il possédait le droit de rachat, et connaissait les différentes procédures relatives au mariage, en vigueur en Israël. La conduite de Boaz est digne de tout éloge. Il n’a pas essayé de tirer quelque avantage de Ruth ; il ne l’a pas dédaignée, en tant que pauvre ou étrangère destituée, ni soupçonnée de mauvaises intentions. Il l’a considérée en tant que femme vertueuse, il lui a même fait une promesse au sujet de son rachat, et l’a renvoyée dès le lendemain matin, avec un présent pour sa belle-mère. Sa promesse était conditionnelle : bien qu’étant de la même parenté que Ruth, il ne disposait pas toutefois de la priorité absolue sur son rachat.
Ruth 3:14
(14-18)
Ruth a fait tout ce qui était en son pouvoir pour approcher Boaz, elle devait maintenant attendre patiemment le cours des événements. Boaz, ayant commencé de s’enquérir au sujet de Ruth, voulait maintenant veiller au bon déroulement de la suite des faits, la concernant. De nombreuses raisons motivent les véritables croyants à se confier en Dieu : ce Dernier a en effet promis de prendre soin de Ses enfants. Notre force réside dans le calme et la tranquillité, Ésaïe 30:7.
Ce récit nous encourage à nous placer, « par la foi », aux pieds du Seigneur : Il est notre « Parent » le plus proche, Il a pris sur Lui notre nature pécheresse. Il a le « droit de rachat » sur notre personne. Sachons recevoir Ses directives : « Seigneur que veux-tu que je fasse » ? Actes 9:6. Il ne nous rejettera jamais si nous Lui posons ce genre de question.
Désirons ardemment le même « Appui céleste » pour nos enfants ou nos amis, afin que le Seigneur puisse exercer Sa bonté envers eux !