Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ruth 3". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/ruth-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ruth 3". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Verset 1
Mariage de Ruth avec Boaz, généalogie de David (chapitres 3 et 4)
Une position… Noomi sent que c’est à elle à pourvoir à l’avenir de celle qui s’est dévouée pour elle. Et pour cela elle fait usage d’une coutume établie en Israël. La loi voulait que, lorsqu’un Israélite avait vendu sa propriété (non toutefois le fonds, qui restait inaliénable, mais toute la série des récoltes qui devaient se succéder jusqu’à la prochaine année du jubilé), lui-même ou, à son défaut, l’un de ses proches parents eût en tout temps le droit de la racheter (Lévitique 25.25-27). Il est probable qu’Élimélec et Noomi avaient vendu leur propriété en partant, pour le pays de Moab. Revenue en Israël, il est naturel que Noomi cherche un proche parent qui la mette à même d’en jouir de nouveau. Mais à ce désir s’en joint un autre, celui de procurer un mari à sa belle-fille. C’est ce que la loi lui offrait aussi la possibilité et même le devoir de faire. La loi voulait qu’une veuve restée sans enfants devînt la femme du frère de son mari défunt, afin que le premiier enfant mâle naissant de cette union perpétuât la famille de celui-ci, qui sans cela se serait éteinte (Deutéronome 25.5-6). L’usage paraît avoir étendu cette prescription aux parents du défunt en général et l’avoir mise en rapport avec la loi relative aux propriétés de famille. C’est là ce qui suggère à Noomi le moyen qu’elle propose à Ruth. Nous ne savons quel était le degré de parenté qui unissait Machlon, mari de celle-ci, à Boaz. Elle ne pouvait guère ignorer qu’il existât un parent plus rapproché ; mais la bienveillance que Boaz avait témoignée à Ruth lui faisait penser que c’était lui, plutôt que l’autre, que la Providence avait choisi pour son goël ; c’est le nom hébreu donné à celui qui avait le droit de mariage ou de rachat.
Verset 2
En Palestine les aires sont encore aujourd’hui établies en plein air. Elles consistent en une place unie affectant la forme d’un cercle de 15 mètres de diamètre environ, dont le sol a été fortement foulé et durci. Le vannage se fait le soir et jusque pendant la nuit pour profiter de l’air frais qui se lève à ce moment-là (voir Genèse 3.8) et qui emporte la balle. Pendant les semaines où l’on bat le grain, les agriculteurs ont l’habitude de dormir dans les aires pour les garder.
Verset 3
Et descends vers l’aire. On place de préférence les aires dans les lieux les plus élevés, en sorte que l’expression dont se sert Noomi étonne. Mais, remarque M. Félix Bovet dans son Voyage en Terre Sainte, Bethléem fait exception, puisqu’ici la ville domine tout ce qui l’entoure. Soit que l’aire de Boaz fût située sur un des gradins de la montagne de Bethléem, soit qu’elle fût au sommet d’une des collines voisines, elle était en tout cas plus bas que la ville et l’expression employée est la seule qui convînt.
Verset 8
Eut peur : en s’apercevant qu’il y avait quelqu’un tout près de lui.
Verset 9
Étends le pan de ton manteau. Cet acte symbolique était comme une prise de possession de Ruth pour sa future épouse.
Verset 10
Au lieu de blâmer la démarche de Ruth, Boaz y voit l’accomplissement d’un devoir par lequel elle achève de témoigner son amour à Noomi et à la famille de Noomi, à laquelle lui-même s’était intéressé jadis (Ruth 2.20). Son premier acte de bonté avait été d’accompagner sa belle-mère en Israël, au lieu de rester dans sa patrie et d’y contracter un nouveau mariage. Le second est de préférer un homme âgé comme lui aux jeunes gens qu’elle eût facilement pu épouser, et cela, pour sauvegarder l’existence de la famille de son premier mari.
Verset 11
Tous les gens de l’endroit, littéralement : toute la porte de mon peuple ; dans tout l’Orient, les habitants des villes ont l’habitude de se réunir sur la place publique, qui est dans le voisinage immédiat de la porte et non pas au centre de la ville.
Verset 13
Passe ici la nuit, jusqu’au matin. Avant ce moment elle n’eût pu faire sans danger le trajet qui la séparait de sa demeure et plus tard elle eût été aperçue.
Verset 15
Six mesures d’orge : non pas six éphas, ce qui eût été une charge beaucoup trop considérable (Ruth 2.17), mais six séas (deux éphas), ou six omers (un peu plus d’un demi-épha, ou douze litres).
Verset 16
Qu’as-tu fait ? Littéralement : Qui toi ? En quelle qualité reviens-tu ?
Verset 18
Ne se donnera point de repos. Elle n’ignore pas qu’il faut une tractation juridique pour constater le droit de Boaz.