Bible Commentaries
Job 37

versets 1-24

Job 37:1

Élihu contemple la Puissance divine. (1-13)
Job amené à observer les œuvres de la nature. (14-20)
Dieu est grand, Il doit être craint. (21-24)

(1-13)

Les évolutions du temps sont souvent l’objet de nos pensées et de nos conversations courantes ; mais qu’il est rare de nous voir parler de ces choses, comme le faisait Élihu, en mentionnant Dieu, le Maître de tous ces éléments naturels !

Nous devons prêter attention à la gloire de Dieu, non seulement devant l’orage et les éclairs, mais aussi lors des manifestations météorologiques plus modestes, comme la simple pluie ou le beau temps. La nature enseigne toutes les créatures à s’abriter de la tempête ; l’homme serait-il le seul être à pouvoir négliger la recherche d’un refuge contre la tourmente ?

Oh, si seulement l’humanité pouvait écouter la voix de Dieu qui, par divers moyens, l’avertit de Sa colère à venir ! Si seulement les hommes pouvaient accepter avec joie le salut qui leur est offert ! Leur mépris des directives divines se traduit parfois par des murmures contre le temps météo, ceci malgré les statistiques annuelles qui contredisent leurs propos négatifs. Les croyants devraient éviter de formuler ce genre de paroles ; aucune journée ne s’avère négative, malgré toutes les fautes et tous les péchés que nous commettons.

Job 37:14

(14-20)

Une pensée réaliste des œuvres de Dieu peut aider à mieux comprendre tout ce que réalise la Providence. De même que Dieu a créé le vent glacial du Nord, il a aussi prévu le dégel, grâce aux vents du Sud : le Saint Esprit est comparé à ces vents, Il persuade et il réconforte, Cantique 4:16.

La plupart des hommes sont dans l’ignorance en ce qui concerne les perfections glorieuses de la nature et des attributs divins. Ceux qui, par la grâce, connaissent Dieu, ne savent en fait que bien peu de choses à Son sujet, comparées à tout ce qui leur sera révélé quand ils seront face à cette Perfection.

Job 37:21

(21-24)

Élihu termine son discours par des pensées sur la gloire de Dieu. La lumière est toujours présente ; malgré tout, on ne peut parfois la distinguer. Quand les nuages sont au dessus de nos têtes, le soleil est masqué. La Lumière des faveurs divines luit toujours au-dessus de Ses serviteurs, même si elle n’est pas toujours bien perçue. Les péchés sont de véritables nuages et souvent nous empêchent de discerner la lumière qui émane de la face de Dieu. Il en est de même avec ces épais nuages que sont les épreuves : ils obscurcissent souvent nos âmes ; le Seigneur dispose toutefois d’un vent capable de les faire disparaître. Quel est ce vent ? Le Saint Esprit ! De même que le vent disperse et chasse les nuages au loin, le Saint Esprit clarifie notre âme de tout ce qui peut l’obscurcir : l’ignorance, l’incrédulité, le péché et la convoitise. Nous sommes ainsi libérés de tous ces nuages, par la régénération de l’Esprit.

Quand nos consciences sont assaillies par l’épreuve, le Saint Esprit nous libère et nous console. Élihu résume en peu de mots la souveraineté et la majesté divines. Tôt ou tard, les hommes finiront par craindre le Très Haut.