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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 37". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-37.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 37". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-24
Après avoir attiré notre attention dans le chapitre précédent sur les voies de Dieu en providence qui sont manifestement justes et bonnes, tout en exprimant sa puissance, et qui servent particulièrement à corriger, en vue de leur bénédiction, ceux qui ne se rebellent pas contre lui, comme le font les méchants à leur honte et à leur perdition, Ãlihu termine par la description des Åuvres merveilleuses de Dieu dans le monde extérieur. Ce sujet sâouvre à la fin du chapitre 36 par la mention de la pluie et du tonnerre. Il est vrai, et nous lâadmettons pleinement, que ces manifestations de sa puissance sont très loin de nous faire connaître les profondeurs de la vérité que la doctrine de Christ et sa grâce nous révèlent. Ce ne sont pas les choses invisibles, mais les visibles. Nous pouvons comprendre que nous sommes ici dans les temps primitifs de lâhistoire des saints, où ils épelaient les grandes lettres des premières révélations divines dans les cieux et sur la terre, avant de pouvoir les lire dans les Ãcritures. Tels étaient ces jours du commencement, dans lesquels Dieu se plaisait à illustrer la vérité par la parole quâun jour proclame à lâautre jour (Ps. 19:3), et non par le moyen de lâÃvangile annoncé maintenant à toute créature, et par le Fils descendu du ciel pour nous montrer le Père lui-même. Pour la raison même que Christ nâétait pas encore venu ici-bas, le monde extérieur était considéré comme le témoignage de la majesté, de la fidélité et de la puissance miséricordieuse de Dieu, dans tout ce qui entoure lâhomme sur la terre.
à quel point en sommes-nous arrivés maintenant dans le développement des leçons de ce livre? Quâavons-nous appris par le ministère dâÃlihu? Beaucoup de vérités importantes, me semble-t-il. Job nâavait pas réussi à comprendre le dessein de Dieu dans la tourmente effroyable qui sâétait abattue sur lui. Ses amis avaient manqué beaucoup plus gravement encore que lui. Les manquements de Job avaient plutôt un caractère négatif, tandis que ses amis étaient positivement dans lâerreur avec les meilleures intentions, et tout à fait en dehors du courant des pensées de Dieu. Ãlihu fait briller devant eux tous la lumière divine, dans la mesure où il était possible à un fidèle de le faire dans ce temps-là . Il démontre que, loin dâêtre de simples voies judiciaires, les dispensations de Dieu envers lâhomme revêtent le caractère dâune discipline juste et miséricordieuse. Appliquées à lâinconverti, elles ont pour but de le briser et de sauver son âme. Elles sâexercent aussi envers le croyant pour le corriger lorsquâil sâest écarté de la bonne voie, et lâencourager lorsquâil a besoin dâêtre stimulé dans sa marche à la suite du Seigneur.
Câest ainsi quâÃlihu place devant Job les voies sages de Dieu, tout en le réprimandant au sujet de sa propre justice, de son impatience et de son manque de respect, mais en évitant les accusations que ses amis avaient formulées contre lui. Nous avons vu, en effet, que, dans lâagonie de sa douleur, Job sâétait laissé aller, à maintes reprises, au sentiment quâil était abandonné de Dieu. Puis il avait prononcé des paroles téméraires et violentes, mais, bientôt après chaque explosion dâamertume, il avait demandé pardon à Dieu. Les paroles profondément blessantes de ses amis, dâautant plus blessantes quâelles étaient exprimées tranquillement, lâavaient piqué au vif. Malgré leur apparence paisible, elles nâen étaient pas moins extrêmement douloureuses pour son cÅur ouvert et généreux. En Ãlihu, nous trouvons un esprit et un jugement tout différents; il ne manque pas de censurer les sentiments inconvenants de Job et nâen cache pas les graves conséquences. Toutefois, il sait discerner dans les épreuves les plus incompréhensibles le but miséricordieux de Dieu, même dans ses voies envers les inconvertis, mais plus spécialement envers ses saints.
Que restait-il donc à faire? Un seul pouvait ajouter du poids au témoignage de lâinterprète. Une seule chose pouvait convenablement conclure et couronner lâintervention dâÃlihu. Quâétait-ce donc? Câétait la faveur incomparable que Job avait implorée en termes passionnés. Il avait demandé quâun homme vînt à sa rencontre plutôt que Dieu, mais il avait aussi désiré se trouver devant Lui. Et câest ce qui a lieu maintenant. Dieu apparaît sur la scène. LâÃternel lui-même lui donne sa réponse du milieu du tourbillon. Il ne nous appartient pas de dire ce que fut cette manifestation. Néanmoins, comme il ne doit y avoir aucun doute quelconque pour nous quant au fait que Dieu répondit à Job, et cela à lâouïe de tous ses amis, de même ses paroles doivent être concluantes pour terminer ce grand débat. Dire comment se fit cette rencontre serait spéculation ou présomption de notre part. Nous avons simplement à croire quâelle eut lieu réellement. De plus, ce qui donne une valeur spéciale à la fin de ce livre, câest de voir que Dieu nâattend pas jusquâau jour du jugement pour déclarer où se trouve la foi qui se confie en Lui. Seulement aujourdâhui câest sa Parole qui nous le fait connaître et non une vision spéciale de sa part. Job avait désiré rencontrer Dieu. LâÃternel répondit à cette requête, lorsque le message dâÃlihu eut produit son effet.
Remarquons, en outre, que ce nâest pas seulement le nom de Dieu (Ãlohim ou Ãloah) qui est employé désormais. Jusquâici, câest ce nom que nous trouvons dans tout le cours du débat, avec celui du Tout-Puissant, sauf dans un seul passage où se trouve le nom de lâÃternel (chap. 12:9). Dans toutes les discussions du livre, ce dernier nâapparaît pas, sauf dans le passage susmentionné, mais, dès ce moment-là , comme au commencement, câest lâÃternel qui parle. Câest sans nul doute un point de grande importance. Lâhistorien qui a écrit ce livre était familier avec cette révélation de Dieu aux enfants dâIsraël. Ce nâest pas que le nom de lâÃternel fût absolument inconnu avant Moïse, mais il fut donné dès lors pour exprimer la relation spéciale de Dieu avec son peuple. Job et ses amis parlaient habituellement de Dieu, du Créateur et même du Tout-Puissant (Shaddaï), nom sous lequel les patriarches le connaissaient. Mais une vérité nouvelle apparaît maintenant. Câest le Dieu dâIsraël qui montre sa tendre bonté envers le Gentil qui le cherchait, ainsi que la révélation de sa pensée.
Remarquons aussi que ce nâest pas une révélation abstraite. Câest une application formelle au cas qui est placé devant Lui. Cet homme pieux avait été entièrement écrasé et la présence de ses amis qui le jugeaient faussement avait porté son angoisse à son comble. Comme il avait désiré ardemment, dans sa détresse, que Dieu lui parlât lui-même, lâÃternel lui répond maintenant.