Bible Commentaries
Job 36

versets 1-33

Job 36:1

Élihu désire attirer l’attention de Job. (1-4)
Les méthodes que Dieu utilise avec les hommes. (5-14)
Élihu conseille Job. (15-23)
Les œuvres merveilleuses de la création. (24-33)

(1-4)

Élihu insiste sur le fait que les afflictions de Job ont été envoyées pour l’éprouver ; si elles ont duré si longtemps, c’est à cause du manque de complète humilité du patriarche. Élihu était persuadé de la droiture parfaite de son Créateur ; cette vérité se révèle dans toutes Ses voies. Une telle connaissance ne peut s’acquérir que par la Parole et l’influence de l’Esprit divin : nous sommes, par nature, incapables de discerner tout cela de nous-mêmes ! La pertinence du discours d’Élihu, tentant de clarifier la situation entre Job et ses amis, est évidente. Il a rappelé à Job la véritable raison qui l’opposait à ses amis. Il a souligné que c’est, pour finir, une grâce que Dieu lui a faite, avec tout le bénéfice spirituel qui en découle. Élihu a finalement résolu le différent qui opposait Job et ses amis, il a montré que les calamités du patriarche n’ont été subies que pour son bien.

Job 36:5

(5-14)

Élihu montre ici que Dieu agit en tant que Gouverneur parfaitement juste. Il est toujours prêt à défendre ceux qui sont malheureux. Si, dans l’exercice de notre devoir, notre regard se tourne vers Dieu, Son œil miséricordieux sera toujours tourné vers nous ; quand nous serons au plus bas de l’épreuve, Il ne cessera jamais Sa surveillance. Quand Il nous afflige, Dieu essaye de nous faire découvrir nos péchés commis, Il tente de nous les remémorer. Il dispose notre cœur à l’écoute : les afflictions prédisposent les personnes à tirer des enseignements, par le biais de la Grâce divine, œuvrant en nous. De plus ces épreuves nous détournent par la suite, du péché. C’est un commandement : ne pas s’enliser dans le péché.

Si nous servons fidèlement Dieu, nous avons la promesse du bénéfice de Son réconfort ici-bas, à la fois pour Sa gloire et pour notre bien ! Que voudrait-on de plus ? Nous jouissons des plaisirs spirituels, de la merveilleuse paix que procure le respect des commandements divins. Si l’affliction est vaine, il ne reste plus aux hommes que l’espoir d’être consumés en enfer. Ceux qui périssent sans l’assurance du salut, meurent loin de la Grâce, ils sont perdus à jamais. Remarquez la nature de l’hypocrisie du péché ; elle demeure dans les cœurs : elle destine les hommes à se consacrer au monde et à la chair, alors qu’ils pourraient se tourner vers Dieu et la piété. Que les pécheurs meurent jeunes ou qu’ils vivent de longues années, leur destinée est terrible. Les âmes des méchants sont immortelles, mais hélas, destinées à une misère éternelle !

Job 36:15

(15-23)

Élihu, dans ce texte, démontre à Job que ce dernier est seul responsable de son épreuve interminable. Il exhorte le patriarche à ne pas persister dans cette attitude. Même les hommes pieux ont parfois besoin d’être remis dans le bon chemin, dans la crainte de la colère divine ; les plus affermis dans la foi savent que cette correction, venant de Dieu, sera toujours bénéfique. Il faut que Job cesse de se rebeller injustement contre Dieu et qu’il arrête de lutter contre la Providence.

Quand nous songeons à nos péchés, il ne faut jamais oser avoir à leur sujet des pensées favorables, n’avoir aucune indulgence, ni ne nous permettre quelque faiblesse que ce soit, en leur faveur.

Élihu pensait que Job devait se garder de ne pas dévier vers cette attitude : le patriarche aurait dû plutôt s’humilier devant Dieu et accepter cette dure épreuve, au lieu de tenter de satisfaire son orgueil et sa volonté personnelle.

Il est absurde de vouloir tenter d’instruire Celui qui détient les Fontaines de la lumière, de la vérité, de la connaissance et de l’enseignement. Dieu nous enseigne par la Bible, le meilleur de tous les livres ! Il nous enseigne par Son Fils, le meilleur Maître ! Il est Juste dans toutes Ses voies !

Job 36:24

(24-33)

Élihu tente d’inculquer à Job une haute opinion de Dieu, il voudrait le persuader de s’humilier devant la Providence divine. L’homme est capable de voir les œuvres de Dieu et de pouvoir discerner les actions de Sa main : en conséquence, il devrait Lui rendre gloire; les animaux, de leur côté, ignorent toutes ces choses. Alors que celui qui pratique l’iniquité devrait trembler devant cet état de faits, le véritable croyant, de son côté, devrait se réjouir !

Les enfants de Dieu devraient écouter avec plaisir la voix de leur Père, même quand ce Dernier s’adresse de manière terrifiante à ses ennemis. Un nuage peut parfois empêcher la lumière de passer. Une Lumière est toujours disponible : celle de la Faveur divine, la Lumière de Ses encouragements, la meilleure des Lumières qui puisse exister, même si un nuage tente de l’intercepter. Les nuages de nos péchés amènent le Seigneur à voiler Sa face et empêchent la Lumière de Son tendre Amour, d’illuminer nos âmes.