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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Jeremiah 17". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/jeremiah-17.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Jeremiah 17". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Jérémie 17:1
Les conséquences fatales de l’idolâtrie des Juifs. (1-4)
Le bonheur de celui qui place sa confiance en Dieu ; La fin de ceux qui s’opposent à l’Éternel. (5-11)
La ruse des ennemis du prophète. (12-18)
Le respect du sabbat. (19-27)
(1-4)
Les péchés que commettent les hommes, laissent bien peu de traces dans leur mémoire, alors qu’ils sont tous, bien enregistrés dans le « livre » de Dieu ; ceux qui sont « gravés » en notre cœur, nous sont remémorés, par le biais de notre conscience, devenant ainsi clairement évidents dans notre vie. Les faits et gestes des hommes révèlent les désirs de leur cœur.
Avec quel soin devons-nous nous humilier devant Dieu ! Nous sommes si coupables à Ses yeux ! Combien dépendons-nous de Sa Miséricorde et de Sa Grâce : prions le Seigneur, afin que nous puissions Le rechercher de tout cœur et qu’Il se révèle à nous, pour qu’Il ne soit pas déçu par notre triste état, mais pour qu’Il crée en nous, une saine nature, par Son Esprit !
Jérémie 17:5
(5-11)
Celui qui place sa confiance en l’homme, sera comme la bruyère dedans le désert, comme un arbre nu, un triste arbuste, le produit d’une terre stérile, inutile et sans valeur. Ceux qui se confient en leur propre droiture et en leurs forces, pensant qu’ils peuvent agir sans le secours de Christ, ne s’appuient que sur la « chair », et leur âme ne peut prospérer, loin de toute Grâce ou de tout réconfort.
Ceux, par contre, qui fondent leur espérance en Dieu, s’épanouiront tels des arbres florissants, dont la feuille ne se flétrit point. Ils vivront l’esprit en paix, pleinement satisfaits ; ils ne seront pas anxieux au temps de la sécheresse. Ceux qui font de Dieu leur « Assurance », trouveront en Lui tout ce dont ils ont besoin. Ils ne cesseront pas de porter le fruit de la sainteté et des bonnes œuvres.
Le cœur, (« la conscience de l’homme »), dans son état de chute et de corruption, est trompeur par-dessus tout. Il appelle le mal, bien et le bien, mal ; il change l’amertume en douceur. Le cœur est désespérément mauvais ; il est destiné à mourir, inéluctablement. Il est en effet très néfaste, de voir la conscience, dont le rôle est de révéler nos erreurs, nous bercer par de vaines illusions. Nous ne pouvons pas connaître l’état réel de notre cœur, ni savoir quelle sera notre conduite, à l’heure de la tentation. Qui peut comprendre ses propres erreurs ? Combien est-il encore plus difficile de sonder le cœur des autres, ou pire, pouvoir compter sur eux !
Celui qui, à ce sujet, s’appuie sur les directives divines, et apprend à observer son propre cœur, en constatera le triste état, et en tirera les leçons destinées à diriger sa conduite en conséquence.
Mais il reste encore dans notre cœur, comme d’ailleurs dans celui des autres, beaucoup d’inconnu : que de méchanceté y réside, Dieu la discerne très bien ! Les hommes peuvent se tromper eux-mêmes, mais on ne peut leurrer Dieu. Celui qui acquiert des richesses par des procédés peu recommandables, ne pourra jamais en tirer une joie paisible, alors qu’il croit pouvoir fonder tout son espoir en elles.
Tout ceci montre bien les déceptions qu’un tel homme du monde ressentira à la veille de sa mort, sachant qu’il doit laisser ses richesses derrière lui ! Bien que ces dernières ne puissent pas quitter cette terre, il en sera autrement pour la culpabilité d’un homme : elle sera pour lui un tourment éternel.
L’homme riche se met en peine pour obtenir des biens ; une fois acquis, il les « couve » et devrait pouvoir se reposer ; mais en fait, il n’est jamais satisfait : les voies du péché de la convoitise ont finalement été vaines.
Soyons sages, réagissons à temps ! Que ce que nous acquérons puisse l’être en toute honnêteté ; sachons être charitables avec ce que nous possédons, nous en tirerons alors une sagesse éternelle !
Jérémie 17:12
(12-18)
Le prophète reconnaît la faveur divine dans l’établissement de la piété. On trouve en Dieu toute la plénitude du réconfort, une plénitude débordante, comme une fontaine qui ne peut tarir. Son eau est toujours claire et fraîche, comme de l’eau de source ; par contre, les plaisirs du péché ressemblent à des « eaux troubles et nauséabondes ».
Jérémie prie l’Éternel, afin qu’Il lui accorde Sa Miséricorde salvatrice. Il Le sollicite pour qu’il puisse s’acquitter correctement du ministère auquel il est appelé. Il implore humblement Dieu, afin qu’Il le protège, dans la tâche à laquelle il était clairement destiné.
Quelles que soient les blessures ou les maladies pouvant atteindre notre cœur et notre conscience, laissons agir le Seigneur, afin qu’Il nous guérisse, et qu’Il nous sauve, pour que nos âmes puissent glorifier Son Nom. Ses mains peuvent en effet, panser une conscience préoccupée, et guérir un cœur brisé ; Il peut traiter les pires « maladies » de notre nature !
Jérémie 17:19
(19-27)
Le prophète devait transmettre aux gouverneurs et au peuple de Juda, le commandement de respecter la sainteté du jour du sabbat. En fait, il devait strictement observer le quatrième commandement. S’ils obéissaient à cette parole de l’Éternel, leur prospérité serait restaurée.
Le sabbat est en effet un jour de repos, nécessairement chômé, sauf en cas d’absolue nécessité. Il faut veiller à ne pas profaner ce jour : il ne faut pas être chargé des tâches de ce monde. Le respect plus ou moins observé du sabbat, reflète, dans une certaine mesure, le niveau de notre piété. Le sérieux avec lequel on observe cette ordonnance, ou au contraire la négligence qu’on lui témoigne, est un bon test du niveau spirituel, même de celui plus général d’une nation.
Puissions-nous être vigilants, quant au respect de cette journée particulière, soignons l’exemple que l’on peut donner aux autres, envers leur famille ; la prospérité nationale peut être ainsi préservée, et, surtout, cela peut amener des âmes au salut!