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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-27
1 Ã 4
En opposition à la conversion future des païens, le prophète contemple et décrit de nouveau avec douleur lâendurcissement persistant dâIsraël.
Cette parole signifie ou que le péché est enraciné dans le cÅur des hommes de Juda et quâil ne peut plus en être extirpé; ou plutôt : que les preuves du péché de ce peuple sont tellement patentes, quâil ne saurait être nié par personne. La première preuve est intérieure; câest lâétat des cÅurs, le penchant invétéré à lâidolâtrie. La seconde est extérieure; ce sont les autels souillés par le sang des victimes offertes aux idoles.
Style de fer. Comparez Jérémie 8:8, note.
Pointe de diamant. Les sculpteurs se servaient, selon Pline, de morceaux de diamant, enchâssés dans le fer, pour attaquer les pierres les plus dures.
Aux cornes de leurs autels. Comme Josias avait détruit tous les autels des faux dieux, il est probable quâil sâagit ici des autels de Jéhova (lâautel des holocaustes et lâautel des parfums). On nâavait pas craint aux jours de Manassé dâoindre les coins de ces autels du sang des victimes impures.
Le texte hébreu est susceptible de deux interprétations, selon que lâon fait du mot enfants lâobjet ou le sujet : Comme ils pensent à leurs enfants, ainsi ils pensent avec regret à leurs autels (idolâtres)
Ou bien : Pendant que (ou en ce que) leurs enfants ont un si vivant souvenir des actes dâidolâtrie de leurs pères, que chaque arbre touffu et chaque haut-lieu les leur rappelle.
Le second sens sâaccorde mieux avec celui que nous avons donné au verset 1.
Aschères. La déesse Aschéra (dont le nom signifie probablement heureuse ou qui rend heureux était lâépouse de Baal (de là son autre nom de Baaltis). Elle était représentée par un simple poteau de bois à côté de la statue de Baal. De là lâexpression Deutéronome 16:21 : Tu ne te dresseras pas une aschère, de quelque bois que ce soit, à côté de lâautel de Jéhova. Câeût été identifier cet autel avec celui de Baal.
La montagne du champ est sans doute la ville de Jérusalem, envisagée comme la forteresse où les habitants du pays se réfugient en temps de guerre, avec leurs biens.
Comparez Jérémie 21:13, où Jérusalem est appelée le rocher de la plaine.
Tu laisseras en friche⦠: peut-être allusion à la loi Exode 23:11; Deutéronome 15:1; Deutéronome 31:10. Comparez 2 Chroniques 36:21.
Par ta faute, littéralement : à cause de toi.
Les versets 3 et 4 sont la reproduction presque textuelle de Jérémie 15:13-14.
5 Ã 13
La cause cachée de la ruine de Juda : la confiance en lâhomme et aux moyens humains, au lieu de la confiance en Jéhova seul.
Lâhomme : les grands ou les peuples dont on recherche la faveur et lâappui.
La chair : toutes les ressources dâhabileté et de puissance dont les autres disposent ou que lâon possède soi-même. Le verset 11 prouve quâil sâagit ici particulièrement de richesses injustement acquises.
Dont le cÅur se retire. Cette confiance en la chair bannit du cÅur la confiance en lâÃternel. De là le : Maudit soit⦠Dieu abandonne celui qui lâabandonne.
Cet homme sera puni par où il a péché : il a cherché des auxiliaires terrestres; il restera seul.
Banni. On est réduit à des conjectures sur le sens de ce mot qui sert à décrire lâétat de misère et dâabandon où se trouvent ces serviteurs de la chair, acquéreurs de richesses injustes. Les uns y voient le nom de quelque plante ou animal du désert. Dâautres, sâappuyant sur Psaumes 102:18, le seul passage où ce terme se retrouve, estiment avec raison, selon nous, quâil ne peut désigner quâun être humain, un fugitif abandonné de tous, un exilé sans patrie, un banni.
Il ne verra pas venir⦠Il en arrivera ainsi pour Israël, aussi longtemps quâil ne regardera pas uniquement à son Dieu.
Qui se confie⦠est la confiance : deux expressions dont lâune renchérit sur lâautre; la première désigne le mouvement du cÅur croyant qui se porte vers Dieu; la seconde, lâétat permanent de ce cÅur.
Comparez Psaumes 1:3. Ces images si vives sont comme lâillustration de la parole dâHabakuk : Le juste vivra par la foi.
9 et 10
Lâidée qui lie ces versets aux précédents est celle-ci : Lâhomme se persuade mal et méchamment à lui-même que câest par la chair quâil réussira et que Dieu ne lui servira de rien. Dieu sonde ces ruses du cÅur et les confondra par son jugement.
Ces mots : Moi, lâÃternel, sont la réponse à la question du verset 9.
De même que la perdrix couve des Åufs quâelle nâa point pondus, la confiance en la chair aura des conséquences contraires à celles que lâhomme avait espérées. Le fait mentionné dans ce dicton populaire nâest pas constaté, du moins chez nous, par lâhistoire naturelle; mais cela nâimporte pas à la chose.
Elles le quittent⦠: comme les oisillons étrangers quittent celle qui nâétait pas leur mère.
Il nâest plus quâun fou. Cette fin misérable prouve combien il a agi en insensé.
Nous pensons quâil faut envisager tous ces mots comme des vocatifs. Le premier terme désigne lâarche; le second, le temple, non le sanctuaire céleste, comme quelques-uns le pensent; le mot notre ne convient pas à ce sens. Enfin, par le troisième (verset 13), le prophète sâadresse à lâÃternel lui-même. On peut se demander sâil nâen est pas ainsi déjà dans les deux premiers et si Jéhova nâest pas invoqué comme la vraie arche et comme le vrai temple. Sa grâce est la réalité de tous ces symboles.
Dès lâorigine : dès la fondation de lâalliance. Les Juifs de lâépoque postérieure, pour éviter lâemploi du nom sacré de Jéhova, appelaient Dieu lui-même le Ciel, le Lieu. Cet usage superstitieux se rattache peut-être aux expressions de notre texte.
Ceux qui se détournent de moi. Le prophète, après avoir parlé à Dieu au nom dâIsraël, sâadresse maintenant à Israël de la part de Dieu. Puis à la fin du verset il parle de nouveau à Dieu à la seconde personne.
Inscrits sur la terre : non sur la poussière, comme plusieurs traduisent; sur la terre, de manière à passer avec elle. Cette image est opposée à celle de lâinscription du nom dans le livre de vie, en vertu de laquelle le fidèle demeure à toujours. Peut-être allusion au péché verset 1.
14 Ã 18
La malédiction si souvent annoncée ne sâaccomplit pas immédiatement; et les méchants se moquent de lâhomme qui prédit sans cesse des malheurs qui nâarrivent jamais. Le prophète se plaint dâêtre mis dans une situation aussi critique et demande secours à Dieu.
Guéris-moi, de mes défaillances.
Sauve-moi, en confondant mes ennemis. Le prophète donne ici lâexemple de la confiance en Jéhova, en face de ces moqueurs qui se confient en la chair.
Comparez Psaumes 42:4; Ãsaïe 5:19 et Ãzéchiel 12:27-28. De pareilles railleries, que semblent appuyer les faits, sont plus difficiles à affronter que les mauvais traitements.
Jérémie nâavait pas plus repoussé que recherché la vocation de pasteur (prophète).
à ta suite : pour répéter les paroles de Jéhova.
Je nâai pas désiré⦠Il nâa pas pris plaisir à la menace. Preuve en était sa fidèle et constante intercession, si souvent repoussée.
Ce qui est sorti de mes lèvres⦠Je nâai rien dit qui me fût inspiré par la passion. Ma parole nâa été que la tienne.
Ma confusion : en laissant démentir mes prophéties par lâévénement.
19 Ã 27
Le retour à la confiance en lâÃternel, qui seul pourrait sauver le peuple, se manifesterait immédiatement par lâobservation fidèle de ses commandements, en particulier de celui qui concerne le jour du sabbat.
Lâabsence de tout titre, au commencement de ce morceau, prouve quâil ne doit pas être isolé du précédent.
On ignore où était située cette porte des fils du peuple. Probablement câétait une porte qui conduisait de la ville dans la partie du parvis du temple destinée au peuple. Les sacrificateurs et les Lévites avaient des portes particulières qui les conduisaient directement dans la partie du parvis où ils officiaient.
Fils du peuple : les Israélites en général, en opposition aux sacrificateurs et Lévites; 2 Chroniques 35:5; 2 Chroniques 35:7.
On a supposé quâil y avait devant cette porte un marché, où le sabbat était violé dâune manière dâautant plus coupable que cela se passait tout près du temple et comme sous les yeux de Jéhova.
à ne pas porter des fardeaux. Ces mots sâadressent non seulement à ceux qui portent (manÅuvres et domestiques), mais aussi a ceux qui font porter (maîtres et riches), et même à ceux qui laissent porter (les magistrats et rois qui eussent dû empêcher ces violations du commandement divin). Comparez Néhémie 12:15-22.
La mention des violations des père; rappelle combien le mal est ancien et invétéré.
On peut sâétonner que le prophète attache de si grandes bénédictions à lâobservation dâun commandement aussi particulier que celui du sabbat; il semble, dâaprès ses paroles, quâil suffirait dâêtre fidèle sur ce seul point pour que tous les malheurs annoncés fussent conjurés. Câest que, en effet, lâobservation sincère et loyale de ce seul devoir envers Dieu conduirait à celle de tous les autres.
Le prophète pense à lâune de ces processions triomphales semblables à celle racontée 2 Chroniques 20:27-28, et qui nâappartiennent quâà un temps de prospérité nationale.
Des princes. à proprement parler, les rois seuls sont assis sur le trône. Mais les membres de leur famille partagent indirectement cet honneur.
La restauration du culte cérémonial est présentée ici, non comme la condition de la restauration future, mais comme une glorieuse promesse. Câest un privilège que de rendre à Dieu lâhommage du culte.
Jérusalem redeviendra alors le centre religieux de toutes les contrées environnantes. La même énumération des districts du royaume de Juda se retrouve Jérémie 32:44 :
Cette parole, déjà citée précédemment à propos de Jérémie 7:22, prouve bien que dans ce dernier passage Jérémie nâentendait nullement condamner les sacrifices comme tels.
Actions de grâces : ce sera le sentiment qui inspirera toutes ces cérémonies. Les sacrifices sont partagés, ici comme dans la loi, en offrandes sanglantes et non sanglantes.