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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-27.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-46
Genèse 27:1
Isaac envoie Ésaü à la chasse. (1-5)
Rébecca incite Jacob à obtenir la bénédiction divine. (6-17)
Jacob, feignant d’être Ésaü, obtient la bénédiction. (18-29)
La crainte d’Isaac, l’importunité d’Ésaü. (30-40)
Ésaü menace Jacob, Rébecca éloigne ce dernier. (41-46)
(1-5)
Les promesses relatives au Messie et au pays de Canaan, commencent à se concrétiser ici, dans la destinée des enfants d’Isaac. Dans ce texte, celui-ci est âgé d’environ cent trente-cinq ans, et ses fils en ont environ soixante-quinze ; Isaac n’avait pas réellement pris conscience de la Parole divine au sujet de ses deux fils, à savoir que l’aîné devrait servir le plus jeune ; il a résolu de mettre tous les honneurs et toute la puissance touchant la promesse, sur Ésaü son fils premier né. Nous sommes toujours prêts à nous diriger selon nos propres initiatives au lieu de suivre la voie que pourrait nous dicter la révélation divine et de ce fait, nous manquons souvent notre but.
Genèse 27:6
(6-17)
Rébecca savait que la bénédiction divine était prévue pour Jacob, et souhaitait qu’il l’obtienne. Par contre, elle a fait du tort à Isaac en cherchant à employer la ruse, à son insu ; elle a également fait du tort à Jacob en le tentant, par malice. Elle a placé une pierre d’achoppement sur la voie d’Ésaü, et lui a suscité un prétexte pour haïr Jacob et la religion. Tout cela ne méritait que le blâme.
C’est l’exemple même de mesures souvent adoptées à l’encontre des promesses divines ; comme si la fin pouvait justifier ou excuser les moyens ! Bon nombre de personnes ont agi de la sorte, de manière erronée, étant persuadées d’être utiles, en favorisant la cause de Christ. La réponse à de telles pratiques est celle que Dieu a adressée à Abraham : « Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant ma face et sois intègre ». Les paroles de Rébecca étaient exaltées : « Que cette malédiction, mon fils, retombe sur moi » !
Christ a porté sur Lui la malédiction de la loi, au bénéfice de tous ceux qui obéissent à Son offre du salut, par l’évangile. Quelle prétention de demander, « que cette malédiction retombe sur moi » !
Genèse 27:18
(18-29)
Jacob, non sans difficulté, a atteint son objectif, et a obtenu la bénédiction d’Isaac. Il s’agit d’une bénédiction d’ordre général, pour sa vie entière. Aucune mention n’est faite au sujet des grâces particulières promises précédemment à Abraham. Ceci pourrait être dû au fait qu’Isaac était persuadé être en présence d’Ésaü, alors qu’en réalité c’était Jacob. Isaac n’ignorait pas qu’Ésaü avait dédaigné la meilleure part, au sujet de son droit d’aînesse. De plus, la préférence du patriarche en faveur d’Ésaü, malgré l’avis divin, a du considérablement affaiblir sa foi quant à l’avenir de ses enfants. En conséquence, il aurait pu donc prévoir le peu de poids de sa bénédiction, conformément à son état d’esprit.
Genèse 27:30
(30-40)
Quand Ésaü comprit que Jacob a ravi sa bénédiction, il a pleuré amèrement, à grands cris. Le jour approche où ceux qui ont méprisé les bénédictions de la promesse divine, et qui ont préféré aux avantages spirituels, ce qui est vain et sans valeur, tenteront rapidement de rebrousser chemin. Dès qu’Isaac se rendit compte de la duperie dont il a été l’objet, il a violemment tremblé.
Ceux qui suivent la voie de leurs propres affections, plutôt que celle de la volonté divine, doivent s’attendre à tomber dans l’embarras. Isaac se ressaisit rapidement, et a confirmé qu’il avait donné la bénédiction à Jacob, en disant : « je l’ai béni, aussi il sera béni ». Ceux qui s’éloignent de la sagesse, de la grâce, de la foi et d’une bonne conscience, au profit des honneurs, de la richesse, ou des plaisirs de ce monde, avec les attraits que tout cela procure, seront jugés indignes, et leur triste sort en sera la conséquence.
Une bénédiction banale a été accordée à Ésaü. C’est ce qu’il désirait. Se laisser aller vers les désirs plus ou moins saints et pratiquer des activités douteuses, sans discernement des conséquences tragiques qui peuvent en découler, ne peut donner que tromperie et conduit à la ruine.
Des multitudes de pécheurs s’en vont en enfer, tout en ayant des idées et des propos optimistes. Le gros problème d’Ésaü réside dans le fait que rien dans sa bénédiction ne peut conduire à Christ ; à cause de cela, le gras de la terre, et la richesse des champs, seront bien rares devant lui. Ainsi Isaac, par la foi, a béni ses deux fils, selon le sort qui leur était réservé.
Genèse 27:41
(41-46)
Ésaü était jaloux de Jacob au sujet de la bénédiction que ce dernier avait obtenue. Ésaü, dans un sens, humilié, tout comme Caïn, voulait tuer son frère, car celui-ci avait acquis un pacte avec Dieu. Ésaü a tenté de tuer Jacob pour l’empêcher, lui et sa descendance, de dominer sur ses propres enfants. Les hommes peuvent être inquiets au sujet des ordonnances prises par Dieu, mais ils ne peuvent les changer. Pour empêcher qu’une sottise soit commise, Rébecca averti Jacob du danger, et lui a conseillé de se tenir à l’écart, en sûreté. Nous ne devons pas surestimer la destinée, aussi belle soit-elle, des enfants porteurs d’espoirs les plus prometteurs ; il faut soigneusement les maintenir à l’écart du mal.
En lisant ce passage, nous ne devrions pas manquer d’observer qu’il ne faut pas suivre aveuglément le meilleur des hommes si celui-ci s’écarte de la voie que Dieu lui a tracée. Nous ne devons pas pratiquer le mal, sachant qu’il est possible de faire le bien.
Bien que Dieu ait accepté les mauvaises actions commises dans ce chapitre, pour que sa volonté soit accomplie, nous pouvons cependant voir le jugement qui a été opéré de par les retombées douloureuses qui eurent lieu sur toutes les parties concernées. C’était un réel privilège et aussi un avantage pour Jacob de faire retomber ces bénédictions spirituelles sur toutes les nations qui le béniront. Christ, le Sauveur du monde, devait naître d’une famille dont la lignée était bien tracée ; Jacob a été préféré à Ésaü, selon le bon plaisir du Dieu Tout-Puissant, Celui qui est certainement le meilleur Juge, et Celui qui a le droit incontestable de dispenser Ses faveurs au temps convenable, Romains 9:12-15.