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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/exodus-8.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
Exode 8:1
La plaie des grenouilles. (1-15)
La plaie des poux. (16-19)
La plaie des mouches venimeuses. (20-32)
(1-15)
Pharaon est éprouvé par la plaie des grenouilles ; il y en avait tellement que cette plaie était particulièrement pénible. Dieu aurait pu éprouver l’Égypte avec des lions, des ours, des loups ou des oiseaux de proie, mais Il a décidé de réaliser cette plaie à l’aide de créatures méprisables. Il plait quelquefois à Dieu de rassembler les plus petites créatures de la terre pour nous éprouver. Dieu a ainsi humilié Pharaon. Les Égyptiens ne pouvaient ni manger, ni boire, ni dormir tranquillement ; quel que soit l’endroit où ils se trouvaient, ils étaient tourmentés par les grenouilles. La malédiction envoyée par Dieu contre un homme poursuit ce dernier n’importe où et le pénalise lourdement, quels que soient ses actes. Pharaon, après cette épreuve, a laissé entendre à Moïse et Aaron qu’il céderait : il promit de laisser aller le peuple.
Ceux qui tentent de défier Dieu et la prière, s’apercevront tôt ou tard qu’ils sont délaissés par le ciel !
Mais quand Pharaon vit que la plaie cessait, il endurcit son cœur. Tant que le cœur n’est pas régénéré par la grâce de Dieu, les pensées engendrées par l’affliction sont insupportables ; les meilleures convictions s’estompent et les promesses établies sont oubliées. À moins que les lois de l’atmosphère ne changent, ce qui fond au soleil gèlera de nouveau à l’ombre !
Exode 8:16
(16-19)
Le texte nous dit que les poux provenaient de la transformation de la poussière de la terre ; en quelque lieu que ce soit, Dieu peut envoyer un fléau, en vue de corriger ceux qui se rebellent contre Lui. Même la poussière de la terre Lui obéit ! Ces poux étaient vraiment gênants et rendaient les Égyptiens honteux : les magiciens étaient obligés d’admettre qu’aucune vermine de ce type n’avait été encore trouvée en Égypte. Toutes les plaies infligées aux Égyptiens étaient en rapport avec l’horreur de leurs crimes, vis à vis des esclaves étrangers qui travaillaient pour eux. Les magiciens tentèrent bien d’imiter ce fléau, mais ils en étaient incapables. Cela les a forcés à confesser « c’est le doigt de Dieu » ! Cette incapacité restrictive venait probablement de la Puissance divine.
Tôt ou tard, Dieu forcera Ses ennemis à reconnaître Sa toute Puissance. Pharaon, quant à lui, en dépit de ces faits, s’obstinait de plus en plus...
Exode 8:20
(20-32)
Tôt le matin, Pharaon était occupé à ses vaines dévotions, près du fleuve. Qu’en est-il, pour notre part, de nos occupations matinales ? Sommes-nous encore endormis, alors qu’il y a tant à faire pour le Seigneur ?
Les Égyptiens et les Hébreux auraient dû théoriquement subir, tous ensemble, la plaie des mouches venimeuses.
Le Seigneur veut montrer que dans ce monde, et certainement dans l’au delà, Il a mis Son peuple à part. Pharaon, involontairement, s’engagea par une sorte de traité, avec Moïse et Aaron : il accepterait de laisser les Hébreux offrir des sacrifices à leur Dieu, à condition qu’ils restent en Égypte. Mais cela serait une abomination à Dieu qu’on Lui offre de tels holocaustes, d’origine égyptienne ; c’eût été aussi une autre abomination pour les Égyptiens de sacrifier à Dieu leurs veaux et leurs bœufs.
Ceux qui offrent de réels sacrifices à Dieu, doivent se séparer des méchants et des profanes. Ils doivent, en quelque sorte, s’isoler du monde.
Il était impossible aux Israélites de louer le Seigneur au milieu des fours à briques, en des lieux de servitude au pays d’Égypte. Ils devaient offrir ces sacrifices selon l’ordonnance des commandements divins, pas autrement. Malgré le fait que les enfants d’Israël étaient esclaves de Pharaon, ils devaient premièrement obéir aux commandements de Dieu. Pharaon consentit à laisser aller le peuple dans le désert, en stipulant qu’il ne devait pas trop s’éloigner, afin de pouvoir aller le rechercher.
De même, certains pécheurs, hésitant entre leurs péchés et la repentance, sont réticents à s’éloigner du mal ; mais une fois cette incertitude passée, ils reviennent alors de nouveau vers les choses du monde.
Moïse a promis de faire cesser la plaie. Mais Pharaon avait un cœur trompeur.
N’éprouvez aucune déception, en lisant ce texte : on ne se moque pas de Dieu. Si nous pensons Le tromper avec une fausse repentance et une fausse soumission devant Lui, nous exposons alors nos âmes à une tricherie fatale. Pharaon endurcit son cœur. Les convoitises font rompre les engagements les plus solides et font faire aux hommes des promesses qu’ils ne peuvent tenir. Beaucoup laissent paraître un côté sérieux, alors qu’en fait, ils sont sujets à des penchants et à des péchés secrets. Ils ne veulent pas admettre qu’ils courent un danger : la perdition éternelle. Ils n’ont aucune retenue dans la pratique du péché ; ils s’investissent beaucoup, donnent sans restriction et même s’astreignent à des buts difficiles ! Ils sont tellement occupés qu’ils peuvent même en arriver à s’éloigner, pour un temps, de leur péché ! Ils sont par contre incapables de tourner leur esprit vers Christ, de porter Sa croix. Au lieu de trouver la sécurité spirituelle, ils préfèrent prendre des risques. Ils sont en fait, dans un triste état : ils s’écartent de Christ, déterminés à ne s’occuper que des choses du monde présent, voire du futur proche, alors qu’ils peuvent bénéficier d’un salut absolument gratuit ! Mais, à la longue, le pauvre pécheur est enlisé dans les voies de la perversion, et délaissé, sans espérance d’échapper aux conséquences de sa folie.