Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/exodus-9.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-35
Exode 9:1
La peste attaque le bétail. (1-7)
La plaie de la poussière et des ulcères. (8-12)
La menace de la grêle. (13-21)
La plaie de la grêle est infligée. (22-35)
(1-7)
Dieu veut qu’Israël soit délivré, Pharaon s’y oppose : tel est l’objet de ce conflit qui n’en finit pas. La main du Seigneur attaque alors les troupeaux : beaucoup de bêtes succombent, victimes de cette plaie particulière. Ce dut être une grande perte pour les propriétaires égyptiens ; ils voulaient réduire Israël à la pauvreté, mais maintenant Dieu se charge de les anéantir personnellement !
La main de Dieu doit être discernée en toutes circonstances, même dans l’affliction de voir du bétail mourir par la maladie ; car pas un passereau ne tombe à terre sans le consentement de notre Père.
Aucune bête des enfants d’Israël ne périt ; le Seigneur a fait la sélection. Le bétail des Égyptiens, quant à lui, mourut ; c’était pour ce peuple un objet d’adoration. Il est normal que Dieu nous retire nos idoles. Ce tyran orgueilleux, ce cruel oppresseur méritait un châtiment infligé par le grand Juge de l’univers. Quiconque subissant une punition méritée, n’a aucun prétexte de pouvoir se plaindre. La dureté du cœur dénote un état d’esprit qu’aucune menace, ni jugement, ni miséricorde ne peuvent ébranler sérieusement. Nantis d’une conscience étouffée, d’un cœur rempli d’orgueil et de préjugés, ces personnes persistent dans l’incrédulité et la désobéissance. On dit souvent qu’elles ont un cœur de pierre ! Par contre, un cœur meurtri et contrit, est bien différent. Les pécheurs ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes car leur orgueil et leur impiété ne font qu’abuser de la bonté et de la patience divines. Quand parfois, le Seigneur endurcit le cœur des hommes, c’est toujours à cause de leurs péchés, commis préalablement.
Exode 9:8
(8-12)
Les Égyptiens, ayant subi la mort de leur bétail et n’ayant pas compris l’avertissement divin, se trouvent maintenant confrontés à une nouvelle plaie qui attaque désormais directement leur corps. Quand des avertissements mineurs ne suffisent pas à convaincre les hommes, Dieu continue à en envoyer, mais cette fois, plus durs à supporter. Parfois Dieu révèle aux hommes leur péché, au moyen d’un châtiment.
Les Égyptiens avaient auparavant fait souffrir Israël par la chaleur des fours à briques ; maintenant ils sont eux-mêmes torturés par la chaleur de la poussière ! Cette plaie était particulièrement affligeante. Les magiciens étaient eux-mêmes frappés par les ulcères ! Leur puissance était déjà anéantie ; mais ils continuaient quand même à résister à Moïse, en incitant Pharaon à rester incrédule, jusqu’au dernier moment. Pharaon, en effet, continuait à s’obstiner. Il avait encore fermé son cœur et Dieu lui donnait une juste rétribution de cette attitude, en permettant à Satan de l’aveugler et de l’endurcir davantage. Si les hommes détournent leurs yeux de la lumière, il est juste que Dieu les rende aveugles. C’est le jugement le plus terrible qu’un homme puisse recevoir, à part celui d’aller en enfer.
Exode 9:13
(13-21)
Moïse reçoit l’ordre d’aller porter à Pharaon un terrible message. La Providence divine a bien dicté au patriarche ce que doit être son attitude : rester ferme et résolu dans sa demande à Pharaon ; tous les éléments de ce texte révèlent la Puissance de Dieu, destinée à humilier et à terrasser le plus arrogant de Ses ennemis.
Quand la Justice divine menace d’envoyer un homme à la ruine, Sa Grâce, en même temps, montre le chemin du salut ! Dieu n’a pas fait seulement la différence entre les Égyptiens et les Israélites, mais aussi au sein des Égyptiens. Pharaon, en ne voulant pas se soumettre, attira en fait la jugement divin sur lui-même ; cependant, certains de ses sujets, prirent peur et se mirent à l’abri : ils crurent aux paroles annoncées par le patriarche. Ils mirent à l’abri leurs serviteurs et leur bétail et firent ainsi preuve d’une grande sagesse. Même dans l’entourage de Pharaon, on craignit la Parole de Dieu. Est-ce que tous les enfants d’Israël eurent la même attitude ? Le texte nous rapporte que ceux qui furent incrédules, laissèrent leurs troupeaux dans les champs. Ils s’obstinèrent et restèrent sourds aux avertissements les plus pressants et aux conseils les plus sages, étant ainsi redevables du sang de ceux qui périrent par leur faute.
Exode 9:22
(22-35)
Que de ravages cette grêle a pu occasionner ! Elle a tué à la fois les hommes et le bétail. Les céréales des champs furent détruites et seuls les plants encore sous terre furent épargnés. Le Pays de Gossen fut préservé. Dieu, en effet, est tout à fait capable d’envoyer la pluie et la grêle sur une ville, tout en en épargnant une autre, selon Son bon vouloir ou Son jugement. Pharaon s’est humilié devant Moïse. Nulle autre personne n’aurait pu mieux l’avertir : il reconnut sa méchanceté tout en avouant que l’Éternel est juste.
Dieu parle toujours, en toute Justice, bien qu’Il s’exprime parfois au moyen de tonnerre et d’éclairs. Mais le cœur de Pharaon s’endurcit une fois de plus. Moïse s’adressa à Dieu ; le patriarche avait des raisons de penser que Pharaon se repentirait de sa conduite : il était tenté de faire un pacte avec lui. Moïse sortit de la ville, étendant ses mains vers l’Éternel, pour que la pluie et la grêle s’arrêtent et ainsi libérer Pharaon et ses serviteurs.
La paix avec Dieu protège les hommes de la colère des éléments célestes. Pharaon fut effrayé par ce jugement terrible, mais une fois la calamité passée, il oublia sa promesse. Ceux qui n’améliorent pas leur cœur quand ils sont confrontés aux jugements tombent dans une situation qui ne fait qu’empirer.