Lectionary Calendar
Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Whole Bible (6)
versets 1-35
La main de l’Éternel : expression désignant ici la mortalité, comme Deutéronome 2:15; 2 Samuel 24:14
Tout bétail des Égyptiens. L’Égypte est encore aujourd’hui exposée à de fréquentes épizooties, telles que celle de 1786, qui extermina presque tout le bétail, et la peste bovine de 1842. Ici il ne s’agit pas seulement du gros et menu bétail, mais encore des chevaux, des ânes et des chameaux. Le caractère miraculeux de la plaie ressort aussi de la préservation d’Israël.
On voit par ce qui suit (versets 9, 10, 19, etc.) que l’expression tout bétail (littéralement) signifie non : tout le bétail, mais du bétail de toute espèce et en tous lieux.
8 à 12 - Sixième plaie : Les pustules
3>8 à 9
Dans le Deutéronome (Exode 28:27), il est parlé de l’ulcère d’Égypte. C’est probablement l’anthrax ou charbon, tumeur inflammatoire qui affecte l’homme et les animaux. L’acte symbolique par lequel Moïse et Aaron font éclater cette plaie a un caractère sinistre et menaçant. Il a pour but de faire comprendre clairement aux Égyptiens de qui provient cette fois le fléau, qui leur est connu comme plaie naturelle.
Le roi ne paraît pas avoir été atteint par cette plaie dont étaient frappés ses magiciens eux-mêmes. Cette tolérance de Dieu est peut-être ce qui l’encourage à une nouvelle résistance.
13 à 35 - Septième plaie : La grêle
L’annonce générale des trois dernières plaies (13 à17) précède l’annonce spéciale de la septième (18 à 22). Chacune des plaies de cette dernière série amène un changement dans les dispositions de Pharaon; mais ce changement n’est que momentané.
De bon matin; comparez Exode 7:15 et Exode 8:20
Et que je te frappe de la peste. Les deux plaies précédentes avaient frappé de mort le bétail et fait souffrir les hommes, mais sans les tuer. On s’attendrait, après cela, à ce que, selon une progression naturelle, les plaies suivantes consistassent en une mortalité qui frappât les hommes et Pharaon lui-même. Et pourtant, il n’en est rien. Dieu lui-même déclare ici que c’est bien ce qui aurait eu lieu, s’il n’avait un motif de faire subsister encore Pharaon, non plus par pitié pour lui (car il est déjà condamné), mais afin de faire éclater sa propre puissance.
Telle qu’il n’y en a pas eu en Égypte. La grêle est rarement considérable dans ce pays-là. Elle est inconnue dans la Haute-Égypte. L’Égypte moyenne et le Delta en sont parfois atteintes pendant les mois d’hiver.
C’est l’Éternel qui a raison. Ces mots signalent un progrès. Pharaon n’a cédé jusqu’ici qu’au droit du plus fort; il reconnaît maintenant que la justice aussi est du côté de Dieu. Mais ce progrès dans la connaissance, n’étant pas accompagné d’un repentir sérieux, ne fera que rendre plus incurable l’endurcissement qui le suivra.
Tonnerre. L’hébreu dit : Voix de Dieu. C’est dans cette langue le terme propre pour désigner le tonnerre.
En Égypte l’orge se moissonne en mars; l’on était donc à la fin de janvier ou au commencement de février, ce qui concorde avec les versets 19 et 20, puisque c’est de janvier à avril que le bétail reste à la campagne.
L’état beaucoup moins avancé du blé et de l’épeautre, qui les préserva de la grêle, fait comprendre comment les sauterelles, dans la plaie suivante, trouvèrent encore quelque chose à ravager.
À la fin de la plaie précédente, verset 12, était rapporté pour la première fois l’acte de l’Éternel par lequel il endurcit Pharaon (voir note Exode 4:21). On voit par ce qui est dit au verset 34 que cet endurcissement provenant de Dieu n’avait pas encore ôté toute liberté à Pharaon, puisque lui-même appesantit encore son cœur; il étouffe la dernière lueur de sagesse qui restait en lui.