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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 34". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/deuteronomy-34.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 34". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-12
Deutéronome 34:1
Moïse aperçoit, du mont Nébo, la terre promise. (1-4)
La mort et l’enterrement de Moïse. Le deuil du peuple. (5-8)
Josué succède à Moïse. La prière de Moïse. (9-12)
(1-4)
Moïse semblait, au tout début, renoncer à la tâche qui lui était confiée : conduire le peuple d’Israël ; mais arrivé au terme de sa vie, il ne manifesta aucune réticence pour mourir.
Dieu déclara au patriarche, qu’il n’entrerait pas en Canaan, mais qu’il verrait de loin la « terre promise », le « bon pays ».
Les croyants, par la Grâce, peuvent déjà jouir des prémices de la félicité qui les attend dans le ciel. Parfois, Dieu permet aux croyants, dans leurs derniers moments ici-bas, de découvrir des merveilles de Sa Grâce, invisibles en temps normal. Ceux qui meurent dans la foi de Christ et dans l’espérance céleste, peuvent quitter ce monde, l’esprit en paix.
Deutéronome 34:5
(5-8)
Moïse accepte ce dernier commandement, assez particulier, comme il l’avait fait pour les autres, reçus jusqu’à présent. Dans son attitude, il ressemblait à notre Seigneur Jésus-Christ. Mais le patriarche mourut en tout honneur et en paix, de la manière la plus simple, à l’inverse de notre Sauveur, qui connut la honte et la torture de la croix. Moïse mourut assez facilement ; il mourut selon « la Parole de l’Éternel », selon Sa volonté. Les serviteurs de Dieu, arrivés au terme de leur vie de travail, peuvent alors rejoindre enfin le ciel ; ils désirent retrouver leur maison céleste, après avoir été envoyés par le Seigneur dans les différents champs de mission, Actes 21:13.
L’endroit où Moïse fut enterré est inconnu. Si, lors de la mort, l’âme peut se reposer auprès de Dieu, peu importe où se trouve alors le corps. Les forces du patriarche n’étaient pas affaiblies, ni sa vigueur, ni sa vivacité d’esprit ; ses facultés intellectuelles et sa mémoire étaient intactes. Tous ces agréments n’étaient que la récompense de ses services et de son extraordinaire humilité. Il y eut un deuil solennel à l’occasion de son décès. Les différents handicaps que nous pouvons rencontrer avec l’âge, ne doivent pas nous faire déprimer. Si nous espérons nous réjouir plus tard, dans les cieux, pourquoi irions-nous dans la tombe en nous lamentant ?
Deutéronome 34:9
(9-12)
Moïse amena les enfants d’Israël aux frontières de Canaan, puis il mourut, délaissant ainsi le peuple. Ce fait nous indique que la loi n’accomplit rien de parfait, Hébreux 7:19. Elle conduit les hommes dans un « désert de convictions », mais pas dans le « Canaan du repos et de la paix ».
L’honneur d’entrer en terre promise fut réservé à Josué, « notre Seigneur Jésus », dont il était l’image (le nom est d’ailleurs presque identique), pour accomplir envers nous ce que la loi ne pouvait faire, Romains 8:3. Grâce à notre Sauveur, nous entrons dans le repos spirituel de notre âme, avec la paix céleste éternelle. Moïse était le plus grand de tous les prophètes de l’ancien Testament. Mais notre Seigneur Jésus était encore supérieur, bien plus grand que tous les autres patriarches. Remarquez la forte ressemblance qu’il y a, entre celui qui a racheté les enfants d’Israël et le Rédempteur de l’humanité : Moïse était envoyé par Dieu, pour délivrer les Israélites d’un cruel esclavage ; il les fit sortir d’Égypte, et les conduisit à la conquête de leurs ennemis. Il devint non seulement leur libérateur, mais celui qui leur donna la Loi ; il fut aussi leur juge ; pour finir il les conduisit aux frontières de la terre promise.
Notre Seigneur vint nous sauver de l’esclavage du mal, pour nous établir dans la liberté et le bonheur. Il vint pour confirmer tous les préceptes moraux donnés au préalable par la loi ; Il les a gravés, non pas sur des tables de pierre, mais dans notre cœur de chair. Il vint pour être notre Juge, dans la mesure où Il a prévu un jour pour juger tous les secrets des hommes, en les punissant ou les récompensant, selon leurs actes.
Cette grandeur de Christ, face à celle de Moïse, est la raison pour laquelle les chrétiens doivent être obéissants et fidèles à la piété qu’ils sont censés observer, conformément à ce qu’ils ont promis dans leurs vœux : suivre le Seigneur. Que Dieu, dans Sa Grâce, nous donne un tel esprit !