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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 34". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/deuteronomy-34.html.
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 34". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-12
Moïse, par sa position typique, ne peut entrer dans le pays promis
Position de Moïse : gouverner un peuple sous la loi, dans la chair
Considérons maintenant un peu (chap. 34) la défense faite à Moïse dâentrer dans la terre de promesse. Moïse, homme de Dieu, pouvait prononcer les bénédictions dâIsraël comme étant entré dans le pays; mais lui-même, serviteur de Dieu, appartenait au désert. Il y a plus dâune chose à peser ici. Quant à la position de Moïse, elle était celle de gouverner un peuple placé sous les principes de Sinaï; câest-à -dire que, bien quâil fût sous le gouvernement de Dieu, câétait dans la chair que ce peuple y était soumis (comp. Rom. 7:5, où ce sujet est pleinement traité).
Jouissance de la promesse comme morts et ressuscités, mais marche ici-bas
Or lâhomme dans la chair, sous le gouvernement de Dieu, ne saurait entrer dans la jouissance de la promesse. Cela est vrai même dâun chrétien : en Jésus mort et ressuscité, il est assis dans les lieux célestes [(Ãph. 2:5-6)]; il jouit de la promesse en présence de Dieu, ou du moins ses affections le portent en haut; sa vie y est cachée avec Christ [(Col. 3:3)]1 mais, comme homme sur la terre, il est sous le gouvernement de Dieu, qui agit envers lui selon la manifestation de sa vie spirituelle ici-bas; et Christ est entre lui et Dieu, exerçant la sacrificature [(Héb. 4:14)] et lâoffice dâAvocat [(1 Jean 2:1)], qui nâétablissent pas la justice (déjà établie une fois pour toutes), mais qui maintiennent les relations dâhommes faibles avec Dieu, dans la lumière, à la communion de laquelle ils sont appelés, en Christ qui sây trouve. Il obtient pour eux la grâce et la miséricorde pour recevoir du secours au temps opportun [(Héb. 4:16)], afin quâils ne tombent pas, ou afin de les relever, comme leur Avocat, sâils sont tombés [(1 Jean 2:1)], par lâopération du Saint Esprit sur la terre.
1 La première de ces choses forme lâenseignement de lâépître aux Ãphésiens; la seconde celui de lâépître aux Colossiens. Dans les Ãphésiens, mort dans ses péchés [(Ãph. 2:1)], lâhomme est ressuscité et placé en Christ dans les lieux célestes [(Ãph. 2:6)] : câest une nouvelle création [(2 Cor. 5:17)]. Dans les Colossiens, lâhomme est mort au péché et ressuscité avec Christ, et ses affections sont aux choses dâen haut [(Col. 3:3)]. Dans cette dernière épître, il est vu aussi comme mort dans ses péchés, et ressuscité avec Christ, mais non comme assis dans les lieux célestes.
Josué, image de Christ, traverse le Jourdain; Moïse dirige le peuple dans le désert
Traverser le Jourdain était, en figure, mourir et être ressuscité avec Christ. Josué représente toujours Christ, Chef de son peuple
. Mais le désert est ce monde. Moïse y dirige et y gouverne le peuple selon Dieu; par conséquent, il nâentre pas en Canaan.Différences entre le Jourdain et la mer Rouge, images de la mort de Christ
La différence (nous nous y étendrons davantage en étudiant le livre de Josué) entre la mer Rouge et le Jourdain, est que la mer Rouge signifie lâefficace de la rédemption par la mort et la résurrection de Christ lui-même, et que, de plus, nous sommes vus
Lui; le Jourdain est lâapplication de cette vérité à lââme, comme étant morts Lui, pour entrer dans la jouissance des promesses. Le passage de la mer est suivi de cantiques de joie [(Ex. 15:1)]; celui du Jourdain, de combats, et de la réalisation des promesses.Moïse, par sa faute, ne peut entrer dans le pays
Exaltation de Moïse lassé par le mal du peuple, au lieu de glorifier Dieu
Quant à Moïse lui-même personnellement, la faute qui lui a fermé lâentrée de la terre promise est bien connue [(Nomb. 20:7-13)]. Provoqué par la rébellion dâIsraël, et fatigué des soins quâil devait prodiguer sans cesse au peuple, au lieu dâexalter lâÃternel aux yeux dâIsraël, il sâest exalté lui-même. Il sâest servi du don de Dieu pour sâélever; il nâa pas sanctifié lâÃternel aux yeux du peuple [(Nomb. 20:12)]; il ne Lui a pas donné la place qui lui est due. Dieu ne se lasse pas dans sa bonté; et ainsi, agissant en discipline pour le bien de son peuple, selon Sa majesté, il peut toujours en revenir aux voies de bénédiction directe qui découlent de sa grâce infaillible. Lâhomme, lassé du mal qui lâirrite, cherche à sâélever, pour se mettre au-dessus et à lâabri du mal, parce quâil nâest pas au-dessus de lui. Désormais il ne glorifie plus Dieu; il sâexalte lui-même et il est abaissé.
Repos en considérant la gloire infaillible de Dieu
Si Moïse, au lieu dâagir selon la chair, sâétait souvenu que ni lui, ni sa gloire nâétaient en question, mais quâil sâagissait de Dieu (et que de fois il le leur avait dit !) il aurait senti que le peuple ne pouvait toucher à la gloire de Dieu, et cette gloire infaillible lâaurait soutenu. Il nâaurait considéré que cette gloire, qui se maintient toujours elle-même; en sorte que si seulement nous cherchons à la maintenir, nous pouvons nous reposer sur elle.
Grâce suprême de Dieu, seule capable de surmonter tout le mal du peuple
Mais la foi lui a manqué, et lâentrée du pays lui fut interdite, quand, seule, la perfection de cette gloire pouvait la donner aux hommes. En effet, quâest-ce qui pouvait assurer le trajet du désert et lâentrée de Canaan à Israël ? La pure grâce toute seule. Câest la hauteur de cette grâce qui surmonte tout, que Moïse nâa pu comprendre, et câétait selon cette grâce, comme nous lâavons vu, que Dieu agissait à Mériba.
Incapacité à la loi, limitée au désert, de donner la vie, sans création nouvelle
Or la loi ne pouvait faire entrer dans la vie; câest pourquoi la chair, le monde et la loi, toujours corrélatifs dans les voies de Dieu, appartenaient au trajet du désert, et Moïse y reste. Il pouvait, comme homme de Dieu et prophète, annoncer la grâce qui assurait la bénédiction dâIsraël (chap. 33:26-29). Fidèle dans toute sa maison, comme serviteur [(Nomb. 12:7)], il reste en deçà du Jourdain; preuve, dans ces circonstances touchantes, quâil faut une création absolument nouvelle pour jouir des promesses de Dieu, qui seules, après tout, peuvent nous amener en sûreté, même au bout de la traversée du désert, selon la grâce infaillible de notre Dieu.
Mort de Moïse, homme bien que serviteur exceptionnel
[34:5] Moïse meurt, [34:6] est enseveli par lâÃternel, et nâest pas employé, comme objet dâune vénération charnelle (lorsque son nom les honorerait selon la chair), par un peuple toujours prêt à tomber dans ce péché, alors que ce même peuple sâopposait constamment à lui quand sa présence selon Dieu contrariait cette chair. Il était un homme honoré de Dieu, qui nâa guère eu son semblable, à lâexception, cela va sans dire, de Celui qui nâeut jamais dâégal. Toutefois Moïse était un homme, et lâhomme nâest que vanité !