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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Kings 4". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-kings-4.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Kings 4". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-44
2 Rois 4:1
* Élisée, par un miracle du ciel, procure de l’huile à la veuve. (1-7)
La Sunamite obtient un fils. (8-17)
Le fils de la Sunamite est ressuscité. (18-37)
Le miracle de la purification du potage et de la nourriture donnée aux fils des prophètes. (38-44)
(1-7)
Les miracles accomplis par Élisée étaient vraiment des actes de charité. Il en était ainsi pour ceux que Christ a faits ici-bas : ils étaient non seulement merveilleux, mais aussi d’une grande utilité envers ceux auxquels ils étaient destinés.
La bonté du Seigneur est magnifiée par Sa puissance ! Élisée fut très attentif à la plainte de cette pauvre veuve. Ceux qui laissent à leur famille la charge de lourdes dettes, ne soupçonnent pas les ennuis que cela cause. Il est du devoir de tous ceux qui professent suivre le Seigneur, bien qu’ils Lui fassent confiance pour leur pain quotidien, de ne pas Le tenter par leur négligence ou leur extravagance, ni par les dettes qu’ils pourraient contracter : en effet, rien ne nuit davantage au témoignage de l’évangile, ni ne contribue à l’affliction d’une famille, que de devoir de l’argent. Élisée a fait en sorte que cette veuve puisse, d’une part payer ses créanciers, mais aussi subvenir aux besoins de sa famille. Cette action fut miraculeuse, afin d’indiquer que la Puissance céleste est d’une grande efficacité pour aider ceux qui sont dans la détresse, avec le peu de moyens dont il disposent.
Cette huile, envoyée par miracle, continua de couler tant qu’il y avait des vases vides pour la contenir. Dieu ne limite jamais les bénédictions et les richesses de sa Grâce qu’Il nous octroie ; tout repose en fait sur nous-mêmes : si les bienfaits du ciel ne sont pas « au rendez-vous », cela est dû à l’échec de notre foi, et non pas à la promesse divine non tenue. Le Seigneur donne plus que nous ne Lui demandons : y avait-il suffisamment de vases pour contenir l’huile de cette veuve ? Il y avait certainement dans les cieux, largement de quoi en remplir davantage ; le Seigneur dispose en abondance de bénédictions, pour chacun ; la toute-suffisance dans le salut offert par le Rédempteur, est au bénéfice des pécheurs, pour sauver leur âme.
La veuve paya sa dette avec l’argent qu’elle reçut en vendant son huile. Bien que ses créanciers aient été très durs envers elle, elle devait les payer avant de commencer à prendre les dispositions pour nourrir ses enfants.
Une des règles fondamentales de la religion chrétienne, consiste à payer toute dette en instance, en donnant à chacun ce qui lui est dû, pour ensuite, consacrer ce qui nous reste à nos besoins personnels ; ce geste ne doit pas être effectué sous la contrainte, mais en toute bonne conscience. Ceux qui sont honnêtes, ne peuvent pas manger leur pain quotidien avec plaisir, si ce dernier ne leur appartient pas.
Cette veuve et ses enfants continuèrent à vivre l’âme en paix, en toute honnêteté, avec l’argent provenant de la vente de l’huile.
Ne nous attendons pas, de nos jours, à bénéficier fréquemment de miracles du genre de celui mentionné dans ce texte, par contre, nous pouvons compter sur les Grâces du Seigneur, si nous Le servons, et si nous Le recherchons de tout cœur. Que les veuves sachent se confier en Dieu et dépendre de Lui. Celui qui a tous les cœurs en Sa main, peut, même sans faire de miracle, pourvoir efficacement à toutes choses !
2 Rois 4:8
(8-17)
Le roi d’Israël avait de l’estime pour Élisée, à cause des loyaux services que ce dernier lui avait rendus ; un homme de bien prend autant de plaisir à rendre service aux autres, qu’en pensant d’abord à son bien-être. Cette Sunamite n’avait nul besoin d’aide matérielle. C’est une joie de pouvoir demeurer parmi les nôtres, parmi ceux qui nous aiment et qui nous respectent, et à qui nous pouvons témoigner notre bonté. Il serait bon pour beaucoup de personnes, de s’enquérir du bien qu’elles pourraient exercer dans leur entourage.
Le Seigneur connaît les désirs secrets du cœur de ceux qui Lui obéissent ; Il entend les prières que Ses serviteurs Lui adressent en vue de pratiquer le bien envers leur prochain ; Il envoie ensuite Sa Grâce miséricordieuse de manière parfois vraiment inattendue ! Le travail des serviteurs de Dieu ne doit pas nous paraître illusoire et inutile, comme certaines professions peu contraignantes que l’on peut rencontrer ici-bas.
2 Rois 4:18
(18-37)
Ce texte décrit la mort soudaine de l’enfant de la Sunamite. La tendresse de cette mère ne put garder en vie cet enfant de la « promesse », un enfant obtenu dans la prière, par la Miséricorde divine. Comment cette mère admirable, prudente et pieuse, put gardez secrète cette soudaine affliction ? Elle avait une telle confiance en la Puissance divine, qu’elle pensait que l’Éternel était prêt à donner ce qu’Il avait repris auparavant.
Quelle grande foi trouvait-on chez cette femme ! Celui qui lui avait tout donné, ne pouvait la décevoir.
Cette mère effondrée de douleur prit congé de son mari pour se rendre immédiatement auprès du prophète. Elle n’avait pas vraiment songé, jusqu’à présent, pour sa propre famille, à solliciter de l’aide de la part d’Élisée, mais cette foi, en tant femme responsable de son foyer, elle alla voir le prophète.
Il est bon pour les personnes pieuses, de s’enquérir du bien-être de leur famille et de leurs amis. La première question d’Élisée fut la suivante : « Tout va-t-il bien » ? En fait tout allait bien dans la maison de cette femme, mis à part que son fils venait de mourir ! Elle répondit : « Bien » ! Tout ce qu’accomplit Dieu est bien. Tout est bien pour ceux qui sont allés au ciel, en tant que rachetés par Christ ; tout sera bien pour nous, si malgré l’affliction que nous pouvons subir, nous sommes ancrés en Lui. Quand un être cher nous quitte, il est bon de pouvoir dire, par la Grâce, que notre cœur n’est pas trop peiné, ayant l’assurance de revoir cette personne près du Seigneur ; dans le cas contraire, nous aurions raison de craindre que cette âme ne soit placée à jamais, sous l’emprise de la colère divine.
Élisée, par la foi, implora Dieu : ce fils tant aimé ressuscita et fut rendu à sa mère. Ceux qui veulent consacrer leur vie spirituelle au ministère des âmes en perdition, doivent manifester beaucoup de zèle pour leur cause, en priant ardemment pour elles. Bien que le serviteur de Dieu ne puisse, de lui-même, donner la vie éternelle aux pécheurs, il doit employer tous les moyens dont il dispose, pour les conduire au mieux, en direction du salut offert par Christ.
2 Rois 4:38
(38-44)
Si le pain se trouvait à manquer en Israël, il était toujours possible malgré cela, d’entendre la Parole de Dieu, car Élisée avait, assis devant lui, les fils des prophètes, écoutant son enseignement plein de sagesse. Élisée transforma cette soupe polluée en un potage pur et sain. Si ce piètre dîner peut nous paraître médiocre, rappelons-nous que ce grand prophète s’en est contenté, lui et ses invités. La table devient souvent un piège, et ce qui contribue à satisfaire notre bien-être peut nous conduire à pécher : ne devrions-nous pas en effet, nous alimenter avec modération ? Quand nous jouissons d’un certain confort ici-bas, nous devrions garder à l’esprit le fait qu’il nous faut préserver notre santé, et ne pas pécher par certains excès. Nous devons avoir de la reconnaissance pour la nourriture salutaire que Dieu, dans Sa bonté, nous accorde ; « Je suis l’Éternel, Celui qui te guérit », Exode 15:26*.
Élisée, avec ce modeste repas, laissa aussi un excellent enseignement : après avoir reçu cette nourriture gratuitement, il l’a ensuite partagée avec libéralité. Dieu a promis à son église qu’Il la bénirait abondamment, et qu’Il donnerait du pain à Ses fidèles les plus pauvres, Psaumes 132:15; celui qui est « alimenté » par Dieu, est rassasié et celui qu’Il bénit est comblé.
Lorsque Jésus, ici-bas, a nourri ses auditeurs, il s’agissait d’un miracle spectaculaire ; cela nous enseigne que ceux qui, dans le cadre de leur devoir, comptent sur Dieu, peuvent espérer être « rassasiés » par la Providence divine !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.