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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Luke 20". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/luke-20.html.
"Commentaire sur Luke 20". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-47
Luc 20:1-19
Questions des chefs du peuple sur l'autorité de Jésus
20 Et il arriva, un de ces jours-là1, comme il enseignait le peuple dans le Temple et évangélisait, que les principaux sacrificateurs et les scribes s'approchèrent avec les anciens.
1 littéralement : un des jours; comme en 5:17; 8:22.
2 Et ils lui parlèrent, en disant : « Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses ? Ou bien, qui est celui qui t'a donné cette autorité ? »
3 Et répondant, il leur dit : « Je vous demanderai moi aussi une chose, et dites-la-moi :
4 Le baptême de Jean était-il du ciel ou des hommes ? »
5 Et ils raisonnèrent entre eux, en disant : « Si nous disons : "Du ciel", il dira : "Pourquoi ne l'avez-vous pas cru ?"
6 Mais si nous disons : "Des hommes", tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. »
7 Alors ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où [il était].
8 Et Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses. »
Parabole des mauvais vignerons
9 Puis il se mit à dire au peuple cette parabole : « Un homme planta une vigne et la loua à des vignerons et s'en alla hors du pays pour longtemps.
10 Et la saison venue, il envoya un esclave aux vignerons pour qu'ils lui donnent [sa part] du fruit de la vigne. Mais les vignerons, l'ayant battu, le renvoyèrent [les mains] vides.
11 Et il envoya encore un autre esclave. Mais l'ayant battu lui aussi et l'ayant traité avec mépris, ils le renvoyèrent [les mains] vides.
12 Et il en envoya encore un troisième. Mais ils blessèrent aussi celui-là et le jetèrent dehors.
13 Alors le maître de la vigne dit : "Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé; peut-être le respecteront-ils."
14 Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, en disant : "Celui-ci est l'héritier, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous !"
15 Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?
16 Il viendra et fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d'autres. » Et l'ayant entendu, ils dirent : « Que rien de tel n'arrive ! »
17 Et lui, les regardant, dit : « Que signifie donc ce qui est écrit : "La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient, celle-là est devenue la pierre maîtresse1 de l'angle"2 ?
1 littéralement : la tête. 2 Psaumes 118:22.
18 Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé; mais celui sur qui elle tombera, elle l'écrasera. »
19 Alors les scribes et les principaux sacrificateurs cherchèrent, à cette même heure, à mettre les mains sur lui, mais ils craignaient le peuple. Car ils comprirent qu'il avait dit cette parabole pour eux.
S'ils s'étaient trouvés au baptême de Jean, les pharisiens n'auraient pas eu besoin de demander au Seigneur par quelle autorité il faisait «ces choses» (voir ch. 7 v. 30 lc 7.24-30). Dieu y avait solennellement désigné son Fils bien-aimé et l'avait revêtu de puissance pour son ministère (ch. 3 v. 22 lc 3.21-22). D'ailleurs tout ce que Jésus faisait ou disait ne montrait-il pas clairement que c'était le Père qui l'avait envoyé (Jean 12:49, 50 j 12.46-50)?
Le Seigneur donne encore à ces hommes de mauvaise foi une occasion de se reconnaître dans la parabole des méchants cultivateurs. Refusant à Dieu le fruit de l'obéissance, Israël a méprisé, maltraité et parfois mis à mort Ses messagers et Ses prophètes (2 Chron. 36:15, 16 2ch 36.14-16). Et lorsque l'amour de Dieu leur a donné son propre Fils, ils n'ont pas hésité à le «jeter hors de la vigne» et à le tuer. Mais le Seigneur énumère les conséquences terribles de ce dernier crime: Dieu fera périr ce peuple méchant. Il confiera à d'autres (pris d'entre les nations) le soin de porter du fruit pour Lui. Enfin, si du temple terrestre il ne doit pas rester pierre sur pierre (ch. 19 v. 44 lc 19.41-46; ch. 21 v. 5, 6 lc 21.5-6), Christ, «la pierre rejetée», deviendra en résurrection le fondement précieux d'une maison spirituelle et céleste qui est l'Assemblée (lire 1 Pier. 2:4… 1p 2.1-5).
Luc 20:20-40
Le tribut dû à César
20 Et après l'avoir surveillé, ils envoyèrent des agents secrets qui faisaient semblant d'être justes, pour le prendre [en défaut] par l'une de ses paroles, de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.
21 Alors ils l'interrogèrent, en disant : « Maître, nous savons que tu parles et enseignes justement, et que tu n'as pas égard à l'apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité.
22 Nous est-il permis ou non de donner le tribut à César ? »
23 Et s'apercevant de leur perfidie, il leur dit :1
1 plusieurs manuscrits ajoutent : Pourquoi me tentez-vous ?
24 « Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'image et l'inscription ? » Et1 ils dirent : « De César. »
1 plusieurs manuscrits ajoutent : répondant.
25 Alors il leur dit : « Rendez donc les choses de César à César et les choses de Dieu à Dieu. »
26 Et ils ne pouvaient pas le prendre [en défaut] par l'une de ses paroles devant le peuple. Et étonnés de sa réponse, ils se turent.
Question des Sadducéens sur la résurrection
27 Puis quelques-uns des Sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent et l'interrogèrent,
28 en disant : « Maître, Moïse nous a écrit que, si le frère de quelqu'un meurt ayant une femme mais pas d'enfants, son frère prenne la femme et suscite une descendance à son frère.1
1 voir Deut. 25:5.
29 Il y avait donc sept frères. Et le premier, ayant pris une femme, mourut sans enfant.
30 Et le deuxième,
31 puis le troisième la prirent, et de même aussi les sept. Ils ne laissèrent pas d'enfants et moururent.
32 Plus tard, la femme aussi mourut.
33 Lors de la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme. »
34 Jésus leur dit alors : « Les fils de ce siècle se marient et les filles1 sont données en mariage.
1 littéralement : elles.
35 Mais ceux qui seront estimés dignes d'avoir part à ce siècle et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas et ne sont pas non plus donnés en mariage.
36 En effet, ils ne peuvent plus mourir, car ils sont semblables aux anges et sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
37 Or que les morts ressuscitent, Moïse même l'a montré, au titre1 "Du buisson", quand il appelle le °Seigneur : "le Dieu d'Abraham et le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob"2.
1 L'expression désigne le titre ou la section d'un livre. 2 Exode 3:6.
38 Or il n'est pas [le] Dieu des morts, mais des vivants, car pour lui tous vivent. »
39 Et quelques-uns des scribes, répondant, dirent : « Maître, tu as bien parlé. »
40 Car ils n'osaient plus l'interroger sur rien.
À la question perfide que posent ces «agents secrets», Jésus répond comme d'habitude en parlant à leur conscience. Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû et d'abord à Dieu l'obéissance et l'honneur (Rom. 13:7 rm 13.1-10).
Quant aux sadducéens, le Seigneur leur prouve la réalité de la résurrection simplement par ce titre que Dieu se donne: «le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob» (v. 37; Ex. 3:6 ex 3.1-6). Lorsque l'Éternel parlait ainsi à Moïse, ces patriarches avaient quitté la terre depuis longtemps. Mais Il se proclamait toujours leur Dieu. Pour Lui, ils étaient donc encore vivants et ils devaient ressusciter. Ces hommes de foi s'étaient attachés à des «choses promises» au-delà de la vie présente et montraient qu'ils les attendaient avec certitude. «C'est pourquoi — est-il souligné — Dieu n'a pas honte… d'être appelé leur Dieu» (Héb. 11:13-16 hb 11.13-16). Croyants, appliquons-nous aussi à montrer autour de nous que nous avons une espérance vivante.
Les pharisiens et les sadducéens correspondent à deux tendances religieuses de tous les temps: d'une part le formalisme légal, l'attachement à des traditions, et à l'opposé le rationalisme (ou modernisme) qui met en doute la Parole et ses vérités fondamentales.
Luc 20:41-47; 21:1-9
Question de Jésus sur le fils de David
41 Puis il leur dit : « Comment peut-on dire que le Christ est fils de David ?
42 Car David lui-même dit, dans le livre des Psaumes : "Le °Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Assieds-toi à ma droite
43 jusqu'à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds.'"1
1 Psaumes 110:1.
44 David donc l'appelle Seigneur; et comment est-il son fils ? »
Mise en garde contre les scribes
45 Et comme tout le peuple écoutait, il dit à [ses] disciples :
46 « Prenez garde aux scribes qui aiment aller et venir en longues robes, et qui aiment les salutations sur les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas;
47 qui dévorent les maisons des veuves et font, pour l'apparence, de longues prières. Ceux-ci recevront un jugement plus sévère. »
Les pites de la veuve
21 Et levant les yeux, il vit des riches qui jetaient leurs dons dans le Trésor1.
1 Trésor : coffre, dans le Temple, destiné à recevoir les offrandes.
2 Il vit aussi une veuve pauvre qui y jetait deux pites1.
1 2 pites = 1 quadrant, c.-à-d. : le quart d'un as (ou sou) romain; le denier, qui était le salaire journalier d'un ouvrier, valait 16 as, soit 64 quadrants (128 pites).
3 Et il dit : « Vraiment, je vous dis que cette veuve pauvre a jeté plus que tous [les autres].
4 Car tous ceux-là, pour les offrandes [à Dieu], ont jeté de leur superflu, mais elle, elle a jeté de son dénuement1, tout ce qu'elle avait pour vivre. »
1 littéralement : de son manque.
Jésus annonce la destruction de Jérusalem et son retour glorieux
5 Et comme quelques-uns parlaient du Temple [et disaient] qu'il était orné de belles pierres et d'objets dédiés1, il dit :
1 littéralement : offrandes en accomplissement d'un vœu.
6 « Quant à ces choses que vous regardez, des jours viendront où il ne sera pas laissé pierre sur pierre qui ne soit renversée1. »
1 littéralement : détruite.
7 Et ils l'interrogèrent, en disant : « Maître, quand donc ces choses auront-elles lieu et quel sera le signe annonçant l'arrivée de ces choses ? »
8 Alors il dit : « Prenez garde à ne pas vous laisser séduire; car beaucoup viendront en mon nom, en disant : "C'est moi !" et : "Le temps est proche !" N'allez pas à leur suite1.
1 littéralement : derrière eux.
9 Et quand vous entendrez parler de guerres et de bouleversements, ne vous épouvantez pas. Car il faut que ces choses arrivent d'abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
Côtoyant des riches et des pauvres, des gens instruits et des ignorants, des flatteurs et des contradicteurs, Jésus, dans sa sagesse parfaite, discerne les motifs et les sentiments de tous, et prend envers chacun l'attitude qui convient à son état. Il dénonce la vanité des chefs du peuple en même temps que leur cupidité, et Il met en garde ceux qui pourraient être trompés par eux. Il se plaît à souligner, en contraste, le dévouement d'une de ces veuves pauvres qui étaient victimes de la rapacité des scribes. En jetant au trésor ses dernières ressources, elle s'abandonnait entièrement à Dieu, montrant qu'elle ne dépendait plus que de Lui seul (1 Tim. 5:5 1tm 5.3-7; comp. 2 Cor. 8:1-5 2cr 8.1-15). Le Seigneur considère moins ce que chacun donne que ce que chacun garde pour lui. Il n'a pas la même façon de compter que nous (ch. 21 v. 3) et c'est un encouragement pour tous ceux qui ne peuvent pas donner beaucoup (2 Cor. 8:12 2cr 8.11-15). Combien de pites deviendront des fortunes pour le trésor céleste (comp. ch. 12 v. 33 lc 12.33-34; ch. 18 v. 22 lc 18.18-27)!
Certains sont éblouis par les belles pierres et les ornements du temple. Mais là aussi Jésus juge différemment. Il connaît l'intérieur de ce temple et le compare à une caverne de voleurs (ch. 19 v. 46 lc 19.41-48). Puis Il déclare quel sera le sort de ces choses que l'homme regarde et admire (v. 6).