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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/zechariah-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-11
Sixième vision âv. 1-4
Pour lâintelligence du chap. 5, récapitulons ici lâhistoire du peuple, contenue dans les quatre premiers chapitres de notre prophète.
Au chap. 1, Juda et Jérusalem sont foulés aux pieds par les nations, mais consolés et encouragés par lâannonce des bénédictions futures qui seront leur part, et par la destruction de leurs oppresseurs. Au chap. 2, câest plus que des paroles de consolation: Dieu se souvient de Jérusalem pour lâintroduire définitivement dans les bénédictions millénaires. Au chap. 3, il faut que, pour être bénie, Jérusalem soit purifiée, que lâiniquité de Juda soit ôtée et que le peuple soit revêtu dâun vêtement de justice et de sainteté. Au chap. 4, le prophète considère le peuple remonté de la captivité. Câest un jour de petits commencements, mais le Seigneur ne le méprise pas. à ce moment-là , le témoignage de Dieu est représenté à Jérusalem par Joshua et Zorobabel. Dieu approuve ce témoignage, mais, au temps de la fin, il doit renaître à Jérusalem et sera reconnu suffisant, bien que représenté seulement par deux témoins, au milieu de la nation plongée dans lâincrédulité. Cent ans environ après le retour de la captivité, le prophète Malachie, considérant lâétat moral du peuple, nây voyait quâune ruine complète, appelant le jugement final de Dieu. Quatre siècles plus tard, Juda consomme son iniquité en mettant à mort le Messie, et Dieu le disperse de nouveau parmi toutes les nations. Telle est encore aujourdâhui sa condition. Mais quand ce peuple incrédule sera rentré dans son pays, Dieu pourra-t-il, à part un faible résidu, reconnaître et approuver quelque chose au milieu de cette nation apostate? Au chap. 5, les deux visions du prophète répondent à cette question. Elles paraissent difficiles à comprendre, mais de fait elles sont simples, si nous nous laissons enseigner par lâEsprit de Dieu.
Au commencement du chap. 5, le prophète voit «un rouleau qui vole, long de vingt coudées, et large de dix coudées». Ce rouleau, un livre écrit, sort dâauprès de lâÃternel; il vole, et cela prouve quâil est vivant; il se dirige vers un but; il a des dimensions spéciales et très remarquables: vingt coudées en longueur et dix coudées en largeur. Le lieu très-saint du temple de Salomon avait vingt coudées de largeur, de hauteur et de longueur. Dans ce lieu où se trouvait lâarche, les chérubins, représentant le pouvoir judiciaire de Dieu dans la création, étendaient leurs ailes, lâaile dâun chérubin touchant celle de lâautre, et leurs ailes libres, touchant de chaque côté la paroi du sanctuaire. Chaque chérubin avait dix coudées de hauteur et leurs ailes avaient dix coudées. Le lieu le plus sacré du temple était donc caractérisé par ces deux chiffres 10 et 20. Ce quâil faut en conclure, câest que le rouleau, la parole écrite qui sort ici de la part de lâÃternel, est en accord avec la sainteté du lieu où Dieu habite entre les chérubins et quâelle en porte la marque. Des sentences sont écrites sur les deux faces du rouleau: «Câest ici la malédiction qui sort sur la face de toute la terre; car tout voleur sera détruit, selon ce qui est écrit dâune part; et chacun qui jure sera détruit, selon ce qui est écrit de lâautre part» (v. 2). Ce livre vivant et saint prononce des malédictions, car, nous ne devons pas lâoublier, un des caractères de la parole de Dieu est le jugement. Si le monde nâécoute pas les appels de la grâce, contenus dans le volume sacré, il lui faudra apprendre à connaître ce dernier sous un autre caractère, celui de la malédiction.
Le «rouleau» nous est présenté dans la Parole sous trois aspects: Dâabord au Ps. 40:7-9 et en Héb. 10:7: «Voici, je viens â il est écrit de moi dans le rouleau du livre â pour faire, ô Dieu, ta volonté.» Le contenu principal du «livre», ce qui est écrit «en tête», câest la parfaite obéissance de Christ pour accomplir les conseils de Dieu dans lâÅuvre du salut. Câest, en un mot, la grâce venue par Jésus Christ.
Ensuite, nous trouvons en Apoc. 5, dans la droite de Celui qui est assis sur le trône, un livre écrit, comme en Zacharie, «au dedans et sur le revers» et scellé de sept sceaux. Câest le livre des conseils de Dieu et des voies par lesquelles il les réalisera, en établissant le règne de son Fils bien-aimé. Christ seul peut leur donner essor en ouvrant les sceaux du livre.
Enfin, le «rouleau» nous révèle lâétat moral de lâhomme, sa responsabilité devant Dieu, et les jugements qui en sont la suite. Le rouleau a ce caractère en Jér. 36: Ãzéch. 2:9-10, et dans le passage qui nous occupe.
Les deux visions du chap. 5 de Zacharie nous montrent la malédiction prononcée par Dieu dâabord sur lâétat moral du peuple (v. 1-4), ensuite sur son état religieux (v. 5-11).
Quant à son état moral, dont il est responsable devant Dieu, la malédiction est prononcée dâune part sur le voleur, dâautre part sur celui qui jure faussement par le nom de lâÃternel. Une telle restriction des motifs du jugement pourrait paraître extraordinaire au premier coup dâÅil, mais, en y réfléchissant, nous trouvons, dans ces deux mots, les caractères du péché de lâhomme. Un voleur est un méchant qui agit injustement à lâégard de son prochain; un homme qui jure faussement fait Dieu menteur en le prenant à témoin pour affirmer le mensonge. Lâinjustice et le mépris de Dieu, tels sont les caractères de ce peuple auquel moins de cent ans plus tard, Malachie répétera les mêmes choses (Mal. 3:5).
«Je la fais sortir, dit lâÃternel des armées, et elle entrera dans la maison du voleur, et dans la maison de celui qui jure faussement par mon nom; et elle logera au milieu de sa maison et la consumera avec le bois et les pierres.» Ce passage ne rappelle-t-il pas ces paroles du Seigneur: «Ma maison sera appelée une maison de prière; mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs» (Matt. 21:13), et encore: «Votre maison vous est laissée déserte» (Matt. 23:38), et encore: «Il ne sera point laissé ici pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas»? (Matt. 24:2).
Septième vision â v. 5-11
Pour comprendre cette vision, nous avons à dépendre en toute simplicité de lâenseignement direct de la Parole. Il est possible que notre manque dâintelligence spirituelle nous empêche dâen comprendre tous les détails, mais souvenons-nous que, sâil y a de lâobscurité, elle se trouve en nous, car Dieu nous a communiqué ces choses en vue de notre instruction et non pas pour nous embarrasser par des énigmes.
«Et lâange qui parlait avec moi sortit et me dit: Lève tes yeux et regarde: Quâest-ce qui sort là ? Et je dis: Quâest-ce? Et il dit: Câest lâépha qui sort. Et il dit: Câest ici leur aspect dans toute la terre. Et voici, un disque de plomb fut soulevé: et il y avait là une femme assise au milieu de lâépha. Et il dit: Câest la méchanceté. Et il la jeta au milieu de lâépha, et il jeta le poids de plomb sur lâouverture» (v. 5-8). Lâépha figure habituellement la plus grande mesure de capacité, car le cor ou khomer, dâun contenu supérieur, nâest que lâépha multiplié par dix. Au milieu de lâépha une femme est assise, ce qui signifie quâelle sây est établie; puis lâange lây jette comme image du jugement et ferme lâépha dâun disque de plomb, figure dâune sentence irrévocablement scellée. Cette femme sâappelle la méchanceté, mot dont le sens est lâiniquité: une nature qui ne se soumet pas à une volonté supérieure et agit selon sa propre volonté. Elle est, de fait, lâindépendance de Dieu, qui ne reconnaît dâautre loi quâelle-même (1 Jean 3:4). La femme dans lâépha est donc lâindépendance de lâhomme quant à Dieu, ayant atteint sa pleine mesure et, de ce fait, condamnée dâune manière définitive.
La parole de Dieu nous présente souvent la femme comme un principe moral ou religieux. On trouve, par exemple, dans les Proverbes, une femme qui est la sagesse et une femme qui est la corruption. Ces principes sont souvent représentés par une nation ou par une ville. On en trouve un exemple au chap. 12 de lâApocalypse, où la femme est une nation, le vrai Israël selon les conseils de Dieu. Puis, en Apoc. 17:3, où la femme est un système religieux apostat, une ville, Babylone la grande (cf. v. 9). Jérusalem aussi est continuellement représentée, comme système moral et religieux, sous les traits dâune femme.
Dans notre chapitre, comme nous lâavons vu, la femme est la méchanceté, lâabandon de Dieu. En Juda et à Jérusalem, cette méchanceté comblait, comme dit le Seigneur, «la mesure de leurs pères» (Mati. 23:32). Au temps où Jésus marchait ici-bas, lâidolâtrie avait disparu depuis les jours dâEsdras et de Néhémie; la maison était balayée et parée. En apparence, le peuple était purifié, lui qui, dans le passé, avait été abominablement idolâtre. Mais, bien que purifiés extérieurement, ce fut alors quâils rejetèrent et crucifièrent leur roi, et Dieu les dispersa de nouveau parmi les nations, comme il paraît encore aujourdâhui. à la fin des jours, quand ils seront rentrés dans leur pays, sept esprits, plus méchants que le premier, occuperont leur maison et y habiteront (Matt. 12:43-45). Ces choses arriveront sous le règne de lâAntichrist: lâidolâtrie sâemparera de nouveau de ce peuple et il sâagenouillera devant une idole reconnaissant Satan pour son roi.
Si la condition finale de Jérusalem et de Juda nous est montrée ici dâune manière un peu mystérieuse, câest que cette vision dépasse les limites du peuple juif pour sâappliquer aussi aux nations, représentées aux derniers jours par la chrétienté devenue apostate. «Câest ici», nous est-il dit, «leur aspect dans toute la terre» (v.6). Comme il nâappartient pas au domaine de lâAncien Testament, ce sujet ne pouvait être présenté ici que sous une forme obscure, tandis que le Nouveau Testament nous en fait un tableau clair et complet.
Nous savons quâaprès lâenlèvement de lâÃglise, la chrétienté, ou corps professant apostat laissé sur la terre, deviendra idolâtre comme le peuple juif. Ce dernier, à lâinstigation de lâAntichrist, reniera lâÃternel, le Dieu de ses pères et le Christ, son Messie; sous cette même influence, la chrétienté reniera le Père et le Fils (1 Jean 2:22). Désormais Juda aura comblé la mesure de son iniquité et nâen pourra plus sortir; il en sera de même de la chrétienté. Les deux se rencontreront dans une commune idolâtrie. «Lâabomination» sera établie dans le temple de Jérusalem, et la chrétienté boira avec le judaïsme à la même coupe empoisonnée.
Le v. 9 décrit ce qui arrivera à la femme que nous venons dâenvisager sous ces deux aspects. «Et je levai mes yeux et je vis; et voici, deux femmes sortirent, et le vent était dans leurs ailes, et elles avaient des ailes comme des ailes de cigogne, et elles soulevèrent lâépha entre la terre et les cieux. Et je dis à lâange qui parlait avec moi: Où celles-ci emportent-elles lâépha? Et il me dit: Pour lui bâtir une maison dans le pays de Shinhar; et là elle sera fixée et posée sur sa base» (v. 9-11). Est-ce peut-être à cause de cette dualité dâaspect que nous voyons deux femmes emporter lâépha? Je ne saurais le dire, mais nous voyons ici que les principes représentés par elles trouvent des circonstances favorables à leur développement: «Le vent est dans leurs ailes.» De plus elles ont «des ailes de cigogne». Les cigognes retournent toujours à leur nid; les deux femmes rapportent toute cette iniquité à son lieu dâorigine, dans la plaine de Shinhar, câest-à -dire à Babylone, en un temps où lâancienne Babylone est à jamais détruite. Câest à Babylone que lâidolâtrie a pris naissance. Lâiniquité des Juifs aux derniers jours, retournera ouvertement à son lieu dâorigine, où sa maison sera fixée et posée sur sa base. Il en sera de même de la chrétienté apostate, appelée Babylone la grande et la prostituée, la mère des abominations de la terre (Apoc. 17). Notre passage la laisse posée sur sa base, mais, dans cet état, le jugement atteindra ensuite lâapostasie, aussi bien sous sa forme juive que chrétienne.
Le mot sortir répété souvent dans les visions de ce chapitre est toujours en rapport avec le jugement. Le rouleau, la malédiction, sort, lâange sort ainsi que lâépha, les femmes sortent et emportent lâépha, se doutant peu que ce qui va être fondé et établi, sera si promptement détruit!
Au milieu de toute cette iniquité, restera-t-il encore quelque témoignage pour Christ? Oui, car nous avons vu, au chapitre précédent, un Résidu juif, fidèle, comme on trouve, au milieu de la chrétienté actuelle, le résidu de Philadelphie. Celui de Juda deviendra le noyau du futur Israël, plus nombreux que les étoiles des cieux et que le sable du bord de la mer. Il jouira de la bénédiction du règne millénaire, après que les Juifs apostats et la chrétienté apostate seront venus en mémoire devant Dieu, et que Babylone, la grande ville, aura été précipitée dans la mer pour ne plus être trouvée à jamais.