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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/zechariah-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-14
Cinquième vision
Dans le chapitre que nous venons de parcourir, Dieu sâadresse à Joshua, le souverain sacrificateur; le chap. 4 sâoccupe du Roi, dans la personne de Zorobabel, car les caractères glorieux de Christ, dans sa gloire millénaire, seront la sacrificature et la royauté. Dès lâabord, le prophète, comme «un homme réveillé de son sommeil», a une vision quâil est capable de décrire, mais ne comprend en aucune manière: «Et je dis: Je vois, et voici un chandelier tout dâor et une coupe à son sommet; et ses sept lampes sur lui; sept lampes et sept conduits pour les lampes qui sont à son sommet; et deux oliviers auprès de lui, lâun à la droite de la coupe, et lâautre à sa gauche. Et je pris la parole et dis à lâange qui parlait avec moi, disant: Que sont ces choses, mon Seigneur? Et lâange qui parlait avec moi répondit et me dit: Ne sais-tu pas ce que sont ces choses? Et je dis: Non, mon Seigneur» (v. 2-5).
Comme nous lâavons déjà fait remarquer, le livre de Zacharie est rempli de questions. Le prophète ne peut rien comprendre sans que lâange le lui explique. Il est ainsi gardé dans lâhumilité, quand il est obligé de répondre «Non, mon Seigneur» au «Ne sais-tu pas?» de son compagnon. Nous avons aussi besoin de nous sentir ignorants devant Dieu, pour apprendre à connaître les vérités renfermées dans sa Parole. Les Ãcritures offrent beaucoup de détails extérieurs que même les inconvertis peuvent apprendre, mais dont le sens profond échappera toujours à lâesprit de lâhomme naturel. Pour saisir ce sens caché, il faut lâEsprit de Dieu (1 Cor. 3:10-14), mais, de plus, il faut connaître Christ, qui est la clef même de la Parole.
Zacharie voit un chandelier dâor et une coupe à son sommet. Le vingt-cinquième chapitre de lâExode nous parle de ce chandelier. Il était destiné à éclairer le lieu saint et, comme chaque objet du tabernacle ou du temple, il représentait une des gloires de Christ. Si le chandelier représentait Christ dans ce chapitre, sa lumière était le témoignage de Christ.
Mais le symbole du chandelier et de la lumière ne sâapplique pas uniquement à sa personne. Dans lâApocalypse, les sept lampes dâor sont les sept Ãglises. Dâautre part, quand il est question de lumière, le Seigneur ne se borne pas à dire: «Je suis la lumière du monde» (Jean 9:5), il dit aux siens: «Vous êtes la lumière du monde» (Matt. 5:14): le témoignage de Christ devant le monde. Mais la lumière a besoin dâhuile pour sâalimenter; le témoignage a besoin, pour être rendu, du Saint Esprit dont lâhuile est lâimage constante dans la Parole.
Le chandelier dâor dans le temple est donc, en résumé, Christ qui, dâune part, est seul capable de donner la pleine lumière, dâautre part répand sa clarté par des témoins quâIl a choisis dans ce but.
Zacharie ne nous montre pas le chandelier dans le temple, car les fondements de ce dernier étaient à peine posés. Ici, le chandelier ne répand pas sa lumière dans un espace limité, mais au dehors. Il a une coupe à son sommet pour alimenter les lampes et, afin que cette coupe ne soit jamais vide, deux oliviers y font couler lâhuile dâor par des conduits.
Si le témoignage rendu par le Saint Esprit peut sâappliquer moralement au jour actuel, en Zacharie il est prophétique. Il y aura un temps futur de bénédiction et de gloire, où la lumière divine resplendira dans la personne de Celui qui la portera à toujours, et dans celle de ses témoins, noyau du peuple futur dâIsraël. Telle nous paraît être la portée de ce passage de Zacharie.
Quant à nous, chrétiens, nous ne devons pas oublier que lâÃglise est appelée à rendre témoignage avant les jours où Dieu reprendra ses relations avec son ancien peuple. Quand le Seigneur Jésus, la vraie lumière du monde, a été rejeté, il nous a laissés à sa place pour faire luire cette lumière et rendre ce témoignage.
Au deuxième chapitre de lâApocalypse, nous voyons quâÃphèse, lâéglise responsable considérée dans son ensemble, a perdu son premier amour, et avec lui le privilège dâêtre un témoin de Christ. Aussi lui est-il dit: «Jâôterai ta lampe de son lieu.» La lampe de lâÃglise, comme corps responsable, sera ôtée de son lieu, et dans lâavenir, le témoignage sera confié à dâautres. Câest de ce témoignage futur que Zacharie nous entretient. Mais avant quâil brille de tout son éclat en Israël, comme nous le voyons dans notre chapitre, il est placé au chap. 11 de lâApocalypse, dans les mains de deux témoins juifs, dont il est dit quâils sont «les deux oliviers et les deux lampes qui se tiennent devant le Seigneur de la terre» (v. 4). Ce sera un témoignage suffisant, mais nullement universel, rendu à Jérusalem, au temps de la grande tribulation dâIsraël. Dieu le reconnaîtra, car «par la bouche de deux ou de trois témoins toute affaire sera confirmée». Il ne sera pas complet comme celui de Zacharie, car au lieu de sept lampes, il nâen aura que deux. Ces deux témoins seront aussi les deux oliviers (Apoc. 11:4); comme il est dit aussi à la fin de notre chapitre: «Ce sont les deux fils de lâhuile qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre» (v. 14). Ils seront les deux oliviers dâoù découlera le témoignage du Saint Esprit. Leur lumière soutiendra le faible Résidu qui, avant le règne de Christ, demeurera encore au milieu de Jérusalem. Doués de lâEsprit prophétique, ils agiront dans la puissance dâÃlie et de Moise, représentant la sacrificature et la royauté dans un temps de ruine, avant quâelles soient réunies dans la personne glorieuse de Christ1.
1 Ãlie, le prophète, est sacrificateur en Carmel (1 Rois 18); Moïse est appelé «roi en Jeshurun» (Deut. 33:5).
En Zacharie, comme nous lâavons dit, le témoignage est complet; la personne du Seigneur Jésus en est le centre; son peuple y est associé avec Lui. Lâhuile qui alimente le chandelier est fournie par les deux fils de lâhuile, la sacrificature et la royauté, qui toutes deux étaient «ointes de lâhuile de lâonction» (Lév. 8:12; 1 Sam. 16:13). Ces deux offices entièrement séparés au chap. 3, sont associés ici, mais non pas encore unis dans une seule personne.
Le v. 6 de notre chapitre met en relief dâune manière toute spéciale la personne du roi: «Et il répondit et me parla, disant: Câest ici la parole de lâÃternel à Zorobabel, disant: Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit lâÃternel des armées.» Comme nous lâavons vu au chapitre précédent, lâÃternel présente Joshua, purifié de sa souillure, comme type de la sacrificature de Christ. Notre chapitre montre Zorobabel, dans son extrême faiblesse, comme type de Christ, le Roi. Zorobabel, faible rejeton de la race royale, aussi abaissé que possible, ne pouvait même prétendre au titre de roi. Mais lâÃternel sâadresse à lui: «Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit.» Quel encouragement pour un homme abaissé, dâapprendre que Dieu ne lui demandait ni force, ni puissance, mais que lâEsprit de Dieu était avec lui!
Nous pouvons nous appliquer aussi cette parole, en des jours comme les nôtres qui ont plus dâune analogie avec ceux de Zacharie. «Tu as peu de force», dit le Seigneur Jésus à Philadelphie. Il encourage les siens dans leur état de faiblesse extérieure, devant les prétentions du monde religieux à la force et à la puissance, car il leur donne lâassurance que Lui est avec eux; ils savent quâils peuvent compter sur cette promesse et que sa vertu se déploie dans leur infirmité.
«Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel? Tu deviendras une plaine» (v. 7). Câest sans doute à ce passage que Jésus fait allusion, quand il dit à ses disciples: «Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi dâici là , et elle se transporterait; et rien ne vous serait impossible» (Matt. 17:20). Au temps où nous sommes, la plus faible foi fait tomber les obstacles que Satan et le monde nous opposent. Au temps de Zacharie, toute la puissance gentile ne pouvait sâopposer à lâaction de lâEsprit de Dieu pour la restauration de son peuple. Il faut que les voies de lâÃternel aboutissent, pour la gloire de Christ et pour la bénédiction de son peuple.
«Et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations: Grâce, grâce sur elle! (v. 7). Christ était la pierre de fondement au chapitre précédent; il est ici la pierre du faîte, la clef de voûte de tout lâédifice. Sur la pierre de fondement, Dieu avait gravé sept yeux, sur la pierre du faîte on lit un seul mot: Grâce, grâce 1 Elle sera acclamée de tous, comme portant la faveur de Dieu. Toute la bénédiction future de la terre dépendra de cette grâce de Dieu manifestée dans la personne du Roi. Quand il entra dans ce monde, la grâce apparut dans sa personne; la foi en reçut la plénitude (Jean 1:16). Mais son peuple ne lâa pas reçu et le monde lâa rejeté. Il accomplit alors sur la croix lâÅuvre de la grâce. Plus tard, il paraîtra dans son royaume comme porteur de la faveur de Dieu et dispensateur de la grâce pour Israël et pour tous les peuples.
«Et la parole de lâÃternel vint à moi, disant: Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison et ses mains lâachèveront; et tu sauras que lâÃternel des armées mâa envoyé vers vous» (v. 8-9). Zacharie revient ici aux circonstances au milieu desquelles il prophétisait. Zorobabel, dit-il, achèvera la maison dont il a posé le fondement, ce qui eut un accomplissement historique. «Car qui a méprisé le jour des petites choses?» Câétait une chose relativement petite de rebâtir le temple dâalors. Le peuple pleurait en pensant à la gloire du temple dâautrefois, et pourtant ce petit commencement était quelque chose pour Dieu; Il approuvait ceux qui avaient à cÅur de bâtir sa maison.
Il en est de même aujourdâhui. Nous sommes appelés à apporter des matériaux précieux à lâédifice de Dieu, des âmes nouvelles, des pierres vivantes édifiées sur le fondement qui est Christ, et il suffit de le faire avec un cÅur entièrement dévoué au Seigneur, car Lui ne méprise pas le jour des petites choses. «Ils se réjouiront, ces sept-là , et verront le plomb dans la main de Zorobabel: ce sont là les yeux de lâÃternel qui parcourent toute la terre» (v. 10). Les sept yeux de lâÃternel, gravés sur la pierre de fondement du temple, nous sont présentés maintenant comme parcourant toute la terre (cf. Apoc. 5:5). LâEsprit de Dieu, dans sa plénitude, aura de la joie à voir le travail de son temple achevé, le plomb entre les mains de Zorobabel pour assurer, en y plaçant la pierre du faîte, la solidité de tout lâédifice. Peu importait au début sa faible apparence, le travail avait été fait pour le Seigneur. Cet Esprit qui parcourt toute la terre se réjouira de voir toutes choses achevées, mises en ordre, sous le gouvernement du vrai Roi. Alors le temple de lâÃternel, le lieu de rassemblement de tous les peuples, sera le centre visible du règne glorieux de Christ.