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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ruth 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ruth-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ruth 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Naomi disait vrai. Boaz ne devait pas se donner de repos, quâil nâeût accompli lâÅuvre que sa bonté et son énergie avaient entreprise. Il voulait que celle quâil aimait trouvât du repos et fût heureuse (3:1), et il savait quâelle ne pouvait lâêtre quâavec lui. Il en est de même du Seigneur à notre égard. Sa vie ici-bas fut une vie de travail pour nous, couronnée par lâindicible travail de son âme sur la croix. Il a ainsi accompli sa promesse: «Je vous donnerai du repos». Nous possédons déjà un repos de conscience dans la connaissance de son Åuvre, un repos du cÅur, dans la connaissance de son adorable personne. Mais le Seigneur travaille encore aujourdâhui, pour nous faire entrer dans un repos futur qui «reste... pour le peuple de Dieu», le repos de lâamour satisfait où tout correspondra éternellement aux pensées de son propre cÅur.
Boaz tenait aussi à donner le repos à sa bien-aimée, parce quâelle avait travaillé et souffert avec le peuple de Dieu. De même, lâEsprit Saint nous dit: «Câest une chose juste devant Dieu... que de vous donner, à vous qui subissez la tribulation, du repos avec nous dans la révélation du Seigneur Jésus du ciel» (2 Thess. 1:6, 7). «Dieu nâest pas injuste pour oublier votre Åuvre et lâamour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore» (Héb. 6:10).
Ce livre de Ruth est plein de travail et de repos: travail et repos du service, travail et repos de la foi, travail et repos de la grâce. Les moissonneurs travaillent et se reposent; ainsi fait le maître de la moisson; ainsi fait Ruth, lâépouse de son choix. Oh! comme elle se repose aux pieds de Boaz, pendant les heures de la nuit! Comme elle se repose encore, en attendant que le travail de son rédempteur lui prépare le repos dont notre chapitre nous entretient!
Selon la coutume dâIsraël, il sâagissait de faire revivre le nom du mort et de le rétablir dans son héritage. Cette tâche incombait au plus proche parent. Or un homme possédait, avant Boaz, des droits sur lâhéritage dâÃlimélec. Boaz sâadresse à lui en présence de nombreux témoins. Cet homme voudrait bien de lâhéritage, mais, sachant «que la semence ne serait pas à lui», il ne consent pas à prendre Ruth à sa charge. Sâil le faisait, il sâappauvrissait et ruinait son propre patrimoine, car le bien des enfants de Ruth ne reviendrait ni à lui, ni à sa famille.
Ce proche parent est un type frappant de la loi. En effet, comme cet homme, la loi qui avait des droits antérieurs sur Israël, exige, prend et ne donne rien. Elle ne serait plus la loi, si elle pouvait entreprendre lâÅuvre de la grâce. Toutefois son impuissance ne vient pas dâelle-même, mais de ceux auxquels elle sâadresse. La loi attend quelque chose de lâhomme; il se montre incapable de plaire à Dieu. Elle promet la vie sous condition dâobéissance, mais lâhomme étant pécheur et désobéissant, elle ne peut que le condamner. Elle est un ministère de mort et ne peut donner la vie aux morts. Stérile, elle nâaura jamais de postérité et ne peut enfanter des fils à la lignée divine du Messie.
La grâce seule a pu entreprendre ces choses. Déclarant lâhomme perdu, et nâattendant rien de lui, elle ne lui pose aucune condition, ne lui fait aucune promesse, mais lui donne librement, sans cesse, éternellement. Elle engendre par une semence incorruptible et communique la vie, met lâhomme en rapport avec Dieu, produit en lui du fruit que Dieu peut reconnaître, et lâintroduit dans la gloire.
Ainsi la loi se déclare impuissante en présence du «second mari» qui vient après elle, de notre Boaz, en qui est la puissance. Celui-là ressuscitera son peuple dâIsraël et «verra une semence», comme dit Ãsaïe, mais seulement, nous le savons, après avoir livré son âme à la mort (Ãsaïe 53). Dans lâintervalle, tout le résultat de son Åuvre à la croix sâapplique à nous, chrétiens. Quant à nos âmes, nous sommes déjà ressuscités avec lui, quant à nos corps, nous le serons aussi certainement quâil lâest lui-même. Boaz est, pour nous, le type dâun Christ ressuscité.
Le proche parent ôte sa sandale, â la loi cède ses droits à Christ, droits reconnus par les témoins dont il sâest entouré dans ce but. Boaz rachète lâhéritage pour posséder Ruth, car il a plus dâintérêt au bonheur de cette étrangère, quâà tout ce qui lui appartient. Pour lâÃglise, Christ a fait bien davantage. Il a abandonné tout ce qui était à lui, pour nous acquérir. Le pauvre résidu dâIsraël le reconnaîtra aussi avec joie, quand il verra son Messie, autrefois rejeté, revenir en gloire.
Témoins de cette scène, le peuple et les anciens acclament et bénissent le puissant Boaz, car une telle bonté est digne de toutes les louanges. Le Saint Esprit met dans leur bouche des paroles prophétiques: «Fasse lâÃternel que la femme qui entre dans ta maison soit comme Rachel, et comme Léa, qui toutes deux ont bâti la maison dâIsraël!» Lâhistoire du peuple recommencera, pour ainsi dire, avec la pauvre Moabite. Elle recommencera sur le pied de la grâce. Ce nâest pas Léa, câest Rachel, la femme aimée, la femme du libre choix de Jacob, celle en vue de laquelle il avait servi si longtemps, qui vient en premier lieu. En toute chose, le livre de Ruth donne le pas à la grâce. «Et deviens puissant dans Ãphrata, et fais-toi un nom dans Bethléhem!» Ces villes, témoins de la grâce, le seront de la puissance de Boaz: «Et que, de la postérité que lâÃternel te donnera de cette jeune femme, ta maison soit comme la maison de Pérets, que Tamar enfanta à Juda!» Que sa postérité soit établie, comme Pérets, selon lâélection de la grâce!
«Et lâÃternel lui donna (à Ruth) de concevoir». Devant cet héritier que la grâce a donné, les femmes reprennent le cours des pensées prophétiques du peuple: Elles «dirent à Naomi: Béni soit lâÃternel, qui ne tâa pas laissé manquer aujourdâhui dâun homme qui ait le droit de rachat!» Elles reportent sur la tête du fils de Boaz le droit de rachat que Boaz a exercé, et prévoient un rachat futur, accompli par cet homme qui est né de Ruth. En lui, ajoutent-elles, la vieillesse du peuple trouvera un soutien, sa faiblesse un restaurateur, et son nom sera associé à celui de Ruth, de ce pauvre résidu, ayant son cÅur affectionné à Naomi, au peuple de Dieu affligé, et qui lui vaut plus quâun nombre parfait de fils (v. 15).
Naomi nourrit Obed dans son sein; il sort, comme le Messie, de ce peuple stérile. Les voisines alors entonnent aussi leur louange prophétique: «Un fils est né à Naomi!» Le cercle devient plus intime, et avec lui, la mesure de lâintelligence. Plus on est près du peuple de Dieu, plus on apprécie Christ et sa grâce. Se contente-t-on de la proximité que possèdent le «peuple et les anciens», on ne dépassera pas leur niveau dâintelligence spirituelle; tandis que le cÅur lié à lâÃglise aura une connaissance plus intime et plus personnelle du Seigneur. «Un fils est né à Naomi!» Câest ainsi que lâIsraël futur se réjouira devant lui, comme la joie à la moisson, comme on est transporté de joie, quand on partage le butin, et ils diront: «Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule; et on appellera son nom: Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix...»
«Et elles lâappelèrent du nom dâObed». Obed, Celui qui sert, avant tous ses titres merveilleux, voilà son titre de gloire! Câest le Serviteur qui est lâhéritier et dont va sortir David, le porteur de la grâce royale. Tous nos cÅurs ne palpitent-ils pas de joie, quand nous lâappelons de ce nom, car lui, le Conseiller, le Dieu fort, a servi, sert et demeure un Serviteur éternel en faveur de ceux quâil aime! Nos plus grandes bénédictions sont comprises dans ce titre de Serviteur: son dévouement à Dieu et son amour pour nous, son Åuvre entière jusquâà lâabandon de sa propre vie, sa grâce actuelle qui sâabaisse jusquâà nous laver les pieds, son service éternel dâamour quand nous serons avec lui dans la gloire de la maison du Père!
Fruits de ta victoire,
Sauvés par la foi,
Quand les tiens en gloire
Seront avec toi,
Au parvis céleste,
Sous lâÅil paternel,
Ton amour nous reste:
Service éternel!