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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-28
Chapitre 1er
Chapitres 1 Ã 3 â Ãli ou la ruine de la sacrificature
Anne a ceci de remarquable, que son caractère est celui du croyant dans tous les âges. Son nom signifie «grâce»; mais avant de répondre à ce nom, elle représente la chair incapable de porter du fruit pour Dieu. Il faut toujours commencer par là . La parole de Dieu nous enseigne que lâhomme naturel a deux caractères: méchanceté et incapacité, et la loi nâa pas dâautre but que de nous en convaincre. Mais il nous est plus facile de nous confesser coupables que dâadmettre notre incapacité, car avouer lâimpuissance de notre chair est profondément humiliant pour nous. Anne sentait cela, mais ce nâétait pas toute son épreuve. Comme jadis Sara, elle était en butte à la haine et au mépris de lâépouse selon la chair. Celle-ci était en pleine prospérité, car Peninna «avait des enfants» quand Anne nâen avait point; mais la haine de la première était dâautant plus forte que lâamour de leur époux se reportait sur la femme misérable et stérile.
La pauvre Anne était pleine dâamertume et pleurait abondamment. Une ressource lui restait: porter son affliction devant lâÃternel. Le cÅur de Dieu seul pouvait lui répondre en grâce; elle se présente donc devant Lui à Silo. Une nouvelle épreuve lây attend. Elle y rencontre le manque dâintelligence du chef spirituel de son peuple qui, confondant lâaction de lâEsprit de Dieu avec celle de la chair, la croit ivre quand elle est angoissée. Quelle souffrance! En elle-même toute ressource lui manque; le cÅur du monde lui est hostile; ceux qui portent le nom de lâÃternel la jugent et ne la comprennent pas! Comment manger et boire et se réjouir, quand lâunique désir de son âme nâa pas trouvé de réponse? Elle ne tient pas dâavoir ce fils pour elle-même; elle est toute disposée à le «donner à lâÃternel pour tous les jours de sa vie», à faire de lui un nazaréen pour Dieu; mais ce quâil lui faut, câest une marque de la faveur de Dieu, câest la «grâce!» Dieu lui a-t-il donné ce nom en vain, à elle, la femme stérile? La grâce seule lui reste, et câétait le point auquel il lui fallait arriver.
Ãli a assez de conscience, car il est après tout un vrai serviteur de Dieu, pour que le langage de la vérité sâimpose à lui et le fasse revenir de son impression première. Il bénit Anne de la part de Dieu: «Va en paix; et que le Dieu dâIsraël tâaccorde la demande que tu lui as faite!» (v. 17).
Immédiatement la foi dâAnne sâempare de la grâce avant dâen avoir reçu les effets. Elle «sâen alla son chemin; et elle mangea, et elle nâeut plus le même visage» (v. 18). Cette assurance de la foi suffit à fortifier son cÅur et à la combler dâune joie qui se manifeste aux yeux de tous.
Elle est maintenant remplie de reconnaissance. Il ne lui suffit pas dâavoir trouvé lâallégresse et le repos après lâangoisse. Que rendra-t-elle à Dieu pour un si grand bienfait? Ce quâelle Lui avait promis au v. 11: une consécration complète de son fils, une vraie séparation pour Lui. Exaucée par le don de Samuel, elle ne retire pas son offre: «Quâil paraisse devant lâÃternel et quâil habite là pour toujours». Cette humble femme du Lévite apporte au Seigneur un sacrifice coûteux «trois jeunes taureaux, un épha de farine et une outre de vin» â mais qui nâest rien en regard du don de Samuel. Elle se sépare de son fils unique, donné par Dieu même, de celui quâelle avait «demandé à Dieu», montrant ainsi que pour elle Dieu a plus de prix que ce fils tant désiré.
Puissions-nous avoir une telle foi! En vue de la manifester, Dieu met nos cÅurs à lâépreuve. Comme pour Anne, cette épreuve ne sera pas, tout dâabord, un sujet de joie, mais dâamertume et de tristesse, mais ensuite elle portera un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par son moyen.