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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-28
Ramathaïm-Tsophim. Le mot Ramathaïm désigne probablement la localité nommée dans le reste du livre Rama (avec l’article, Ha-Rama), village situé sur une hauteur à8 km au nord de Jérusalem (Josué 18:25); le nom signifie double colline; aujourd’hui Er-Ram; dans le Nouveau Testament Arimathée.
Tsophim, les Tsuphiens; c’était le nom des descendants de Tsuph, un des ancêtres d’Elkana; voir la fin du verset. Tout le district s’appelait pays de Tsuph (1 Samuel 9:5). On distinguait par làcette Rama d’autres villes de ce nom.
De la montagne d’Éphraïm. Rama appartenait àla tribu de Benjamin, mais la montagne d’Éphraïm se prolongeait au sud jusque dans le domaine de cette tribu.
Elkana (Dieu se l’est acquis). Sa généalogie paraît être donnée ici d’après un document civil dont nous trouvons la trace 1 Chroniques 6:18-28, 1 Chroniques 6:33-35, où reparaissent les noms de Jérobam, de Tohu (Toah) et de Tsuph (Tsophaï). Il résulterait de làqu’Elkana descendait de Kéhath, fils de Lévi (versets 18 et 22), et que par conséquent Samuel était d’origine lévitique. Sans doute il est singulier que ce trait ne soit pas expressément mentionné dans notre récit, comme pour les Lévites de Juges 17:7; Juges 19:1. Peut-être le fait était-il supposé connu. En tout cas, l’on ne saurait soupçonner l’auteur des Chroniques d’avoir faussé le registre généalogique dans le but d’attribuer àSamuel la qualité sacerdotale; car (versets 27 et 28) il ne mentionne pas même Samuel dans la ligne généalogique et ne parle de lui qu’àl’occasion de ses fils. Il est àremarquer que ce nom d’Elkana, sauf une seule exception (2 Chroniques 28:7), est partout porté par des Lévites, ce qui s’explique par son sens étymologique.
Ephrathien peut signifier soit d’Ephratha (Bethléem, Ruth 1:2), soit de la tribu ou habitant dans la tribu d’Éphraïm. Ce dernier sens est réclamé ici par ce qui précède , voir àJuges 17:7.
Anne : grâce, miséricorde.
Péninna : corail. La polygamie, quoique contraire àl’ordre établi de Dieu dès le commencement (Genèse 2:18, Genèse 2:23), n’était pas interdite par la loi; mais, comme l’esprit de la religion juive la condamnait, elle disparut peu àpeu de la vie du peuple. Nous en voyons ici les fruits amers.
Chaque année : au moins une fois, pour l’une des grandes fêtes (d’après Deutéronome 16:16; comparez Luc 2:41).
L’Éternel des armées. Ce nom est l’abrégé de l’expression L’Éternel, Dieu des armées; il désigne l’Éternel comme le souverain des puissances célestes, des astres (Ésaïe 40:26; Psaumes 103:20-21; Psaumes 148:2) et des anges (Genèse 32:1-2; Psaumes 91:11). Ce nom paraît ici pour la première fois; il semble avoir été surtout en usage sous Samuel et David; on le retrouve chez Amos, Ésaïe, Jérémie et les trois derniers petits prophètes. On comprend que ce fut au moment où Israël commença àêtre élevé, comme il le fut sous Samuel et David, àsa haute position de royaume visible de l’Éternel, que le Dieu national commença aussi àêtre désigné comme le Dieu de tout l’univers.
Silo : voir Josué 18:1, note. C’est làque le Tabernacle était resté depuis Josué. Sur une éminence se trouvent encore quelques ruines. On remarque en particulier sur le versant de la colline une terrasse de 23 mètres de largeur et de 124 mètres de longueur, sur laquelle on a supposé qu’était dressé le Tabernacle. La tradition rabbinique parle de murs massifs supportant toute la construction. Serait-ce làce qui expliquerait l’emploi du mot temple (verset 9), qui signifie proprement palais, édifice ?
Des sacrifices. Outre les sacrifices de fêtes offerts par et pour tout le peuple, il y avait les sacrifices privés qui se rapportaient àla vie de chaque individu et de chaque famille (1 Samuel 20:29).
Et làétaient… Ces mots préparent ce qui va suivre : le récit de la déchéance de la sacrificature dans la branche aînée de la famille sacerdotale. C’est par cette raison que les fils sont nommés seuls, et que le père, qui était pourtant le personnage principal, est passé sous silence.
Des portions : àchacun une. Nous voyons qu’il s’agit ici des sacrifices privés d’actions de grâces, qui étaient suivis de repas de famille dans lesquels on mangeait la partie de la victime qui n’était ni brûlée sur l’autel, ni allouée au sacrificateur (Lévitique 7:11-21).
Double. Comparez Genèse 43:31; 1 Samuel 9:23.
C’était surtout àSilo que se produisaient ces scènes pénibles, car les deux femmes s’y trouvaient àla même table, l’une avec de nombreux enfants, l’autre seule, imparfaitement consolée par les égards et les bonnes paroles de son mari.
Un jour, après le repas de sacrifice.
Temple. Ce terme pourrait être un indice de la composition de ce récit après la construction du temple; ou bien, voir au verset 3.
Ce vœu d’Anne ajoutait deux choses àla consécration lévitique de Samuel : il l’obligeait àservir l’Éternel dans le sanctuaire dès son enfance, et non pas seulement dès l’âge de 25 ans et àcertains moments de l’année; et il lui imposait le naziréat perpétuel (Nombres 6:1-27). À cette consécration toute spéciale s’ajoutèrent bientôt la mission de prophète et la charge de juge : ainsi s’explique comment il se fit que Samuel remplit plus tard, dans cette époque de décadence et de relèvement, des fonctions sacerdotales.
Éli croit qu’elle sort dans un état d’ivresse du repas du sacrifice.
Cervoise : Ésaïe 5:14, note.
Cette réponse pleine de respect est d’autant plus louable que la répréhension avait été plus sévère et plus injuste.
Une parole solennelle du grand sacrificateur avait pour l’Israélite, sinon une valeur prophétique, du moins une autorité considérable.
Trouve grâce. Elle désire que le vœu qu’Éli vient de prononcer ne soit qu’un commencement de bienveillance en sa faveur. Elle aura besoin de lui pour son enfant.
Samuel (exaucé de Dieu) : obtenu par prière.
Le sacrifice annuel : voir verset 3.
Son vœu : peut-être celui de sa femme qu’il s’était approprié, ou peut-être un sacrifice extraordinaire promis par lui au sujet de la naissance de l’enfant.
L’aies sevré. Les femmes israélites nourrissaient habituellement leurs enfants trois ans et quelquefois davantage, en sorte que Samuel àce moment-làpouvait être confié aux femmes mentionnées 1 Samuel 2:22.
Sa parole. Allusion au verset 17. Ce souhait d’Éli était comme une promesse de l’Éternel lui-même. Elkana demande que le refus d’Anne de monter àSilo ne soit pas pris en mauvaise part et que Dieu continue àbénir et àconserver l’enfant.
Le taureau : celui des trois dont l’immolation était spécialement destinée àaccompagner cette présentation de l’enfant au Seigneur.
Et moi aussi je l’ai donné. Je le lui donne, comme lui-même l’a donné àma prière. Il y a dans l’hébreu une sorte de jeu de mots qui fait entendre qu’Anne a vu dans l’exaucement accordé àsa demande un appel de Dieu àlui donner ce qu’il lui aurait accordé. C’est àcet appel qu’elle répond en lui consacrant le don qu’elle a reçu.
Et ils se prosternèrent. Littéralement : il se prosterna, le chef de famille.