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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-17.html.
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Whole Bible (6)
versets 1-28
Versets 1-6
Mieux vaut un morceau sec et la paix, quâune maison pleine de viandes de sacrifices et des querelles (v. 1).
Ce verset est comme un complément de 16:8 et de 15:17, mais il traite spécialement de la paix dans la maison. Elle vaut mieux avec le strict nécessaire pour la vie que les repas abondants des sacrifices de prospérité, donnant aux invités lâimpression de lâunion familiale, tandis que cette apparence recouvre les querelles intestines.
Un serviteur sage gouvernera le fils qui fait honte, et il aura part à lâhéritage au milieu des frères (v. 2).
Ce passage traite encore de la vie de famille. On peut être infiniment plus sage, dans une position dâhumble dépendance, que celui qui possède, de naissance, les privilèges et lâautorité, et dont la conduite est lâopprobre de sa famille. à ce serviteur sage le gouvernement, donc lâautorité sur celui qui ne la possède quâextérieurement, sera confiée. Bien plus, sans aucun droit apparent, il aura part à lâhéritage et sera mis sur un pied dâégalité avec les frères. Comme cette pensée sâapplique aux relations entre Gentils et Juifs, puis aux relations des vrais serviteurs avec ceux qui ont le nom de diriger la maison de Dieu!
Le creuset est pour lâargent, et le fourneau pour lâor; mais lâÃternel éprouve les cÅurs (v. 3).
Lâargent et lâor, ces matières précieuses, ont besoin du creuset pour être mises en valeur; les cÅurs des saints, des membres de Sa famille, sont pour Dieu cette chose précieuse. Il est nécessaire que leur foi, bien plus précieuse que lâor qui périt, soit éprouvée pour être délivrée de tout alliage (1 Pierre 1:6-7).
Celui qui fait le mal est attentif à la lèvre dâiniquité; le menteur prête lâoreille à la langue pernicieuse (v. 4).
La vérité présentée dans ce passage nâest pas que les mauvais conseils poussent au mal, mais que le méchant et le menteur sont amis des mauvais propos et des paroles pernicieuses et sont attirés de ce côté-là . Qui se ressemble sâassemble.
Qui se moque du pauvre outrage celui qui lâa fait; qui se réjouit de la calamité ne sera pas tenu pour innocent (v. 5).
Voyez 14:31.
Cette sentence sert de complément à celle de 14:31. Se moquer du pauvre nâest pas seulement, comme nous lâavons remarqué plus haut, faire de sa pauvreté un sujet de plaisanterie, mais le traiter avec mépris comme un être sans valeur. Câest un outrage envers le Dieu qui lâa fait, et qui sâidentifie avec le pauvre; lâhonorer est un acte dâobéissance envers Christ. Nâest-il pas dit au sujet de Celui-ci: «Bienheureux celui qui comprend le pauvre?» (Ps. 41:2). Si cette pauvreté est la calamité â le mal tombant inopinément sur celui qui était prospère, â sâen réjouir câest être tenu pour coupable. On nâa peut-être rien fait contre le malheureux, mais les pensées du cÅur à son égard, sont venues au jour. Combien ces sentiments se sont donné libre carrière chez les ennemis de Juda, et, bien plus, autour de la croix de Christ! Dieu les a-t-il oubliés?
La couronne des vieillards, ce sont les fils des fils, et la gloire des fils ce sont leurs pères (v. 6).
Ce passage est un complément de 16:31. Il y a non seulement une bénédiction personnelle pour le vieillard qui suit la voie de la justice, mais, selon le gouvernement de Dieu cette bénédiction sâétend à toute sa postérité et ses enfants sâhonorent dâappartenir à un tel père. Cette bénédiction gouvernementale se réalisera pleinement dans le millénium, comme nous le montrent tant de passages des Psaumes et des prophètes (voyez Ps. 127, 128). Cette première division du chapitre sâoccupe, quoique dâune manière assez peu évidente, de la maison et de la famille.
Versets 7-26
La parole excellente ne convient point à un homme vil; combien moins sied à un prince la lèvre menteuse (v. 7).
Ce passage est un complément de 16:13. Pourrait-on comprendre une parole excellente dans la bouche dâun homme vil? Ces deux choses ne peuvent sâaccorder. Le caractère de cet homme enlèverait toute édification à son discours et personne nâen tirerait profit. à bien plus forte raison des paroles mensongères sont-elles incompatibles avec le caractère de ceux que Dieu a établis en dignité, comme conducteurs. Cette sentence, comme tant dâautres, trouve son application dans lâétat actuel de la chrétienté.
Le présent est une pierre précieuse aux yeux de celui qui le possède; de quelque côté quâil se tourne, il réussit (v. 8).
On donne un présent (hébreu: Shochad) pour apaiser la personne quâon a offensée, mais aussi pour décider le juge en notre faveur. La loi le défend dans ce dernier cas, parce que câest un moyen de corrompre le juge et de faire fléchir son jugement. On voit au v. 23 lâemploi que le méchant en fait. Ce verset 8 nous parle simplement de la valeur du présent pour celui qui le possède. De quelque manière quâil lâapplique, il réussit toujours.
Qui couvre une transgression cherche lâamour, mais celui qui répète une chose divise les intimes amis (v. 9).
Il pourrait y avoir un lien entre ce verset et le précédent. Quoi quâil en soit, ce passage nous reporte au chap. 10:12 dâune part, et de lâautre au chap. 16:28. Qui couvre une transgression cherche lâamour. Lâamour est son but dans lâacte de couvrir le péché, de ne pas le divulguer; il ne désire pas cacher le péché, mais il veut relever le transgresseur. Parler de la transgression, en répéter le récit, la divulguer, détruit les liens les plus intimes entre des amis.
La répréhension fait plus dâimpression sur lâhomme intelligent que cent coups sur le sot (v. 10).
La répréhension fait partie comme nous lâavons vu souvent de lâinstruction donnée par la sagesse, lâintelligence fait partie de la sagesse même. Ainsi la discipline, même pénible, trouve un terrain préparé pour la recevoir; elle fait lâimpression voulue sur celui qui est si souvent appelé fils; tandis que le jugement le plus douloureux laisse insensible lâignorant obstiné. Il ne comprend pas que câest Dieu qui lui parle (voyez 10:13; 26:3).
Lâinique ne cherche que rébellion; mais un messager cruel sera envoyé contre lui (v. 11).
Complément de 16:14. Câest le caractère de lâinique, de lâhomme auquel sa propre volonté fait loi, de se rebeller continuellement contre la volonté de Dieu, mais un messager cruel sera envoyé contre lui, câest-à -dire quâil nâéchappera pas au jugement que lâautorité divine exercera à son égard.
Quâun homme rencontre une ourse privée de ses petits, plutôt quâun sot dans sa folie (v. 12).
Le sot, la foule ignorante, livrée à sa folie, nâentendant rien, abandonnée à lâimpulsion satanique, emportée par ses passions, cruelle sans réflexion, ayant soif de sang, est pire quâune bête féroce au moment le plus dangereux pour la rencontrer. Telle était la foule ameutée contre Paul à Ãphèse (cf. Os. 13:8).
Le mal ne quittera point la maison de celui qui rend le mal pour le bien (v. 13).
Une maxime du gouvernement de Dieu. Telle fut la maison de Saül auquel David nâavait fait que du bien, tel Judas, tels les adversaires du Messie (Ps. 69:26; 109:8; Actes 1:20).
Le commencement dâune querelle, câest comme quand on laisse couler des eaux; avant que la dispute sâéchauffe, va-tâen (v. 14).
Quand un réservoir commence à sâeffondrer, les eaux, dans les premiers instants, coulent doucement, puis deviennent un torrent qui renverse tout sur son passage. Le sage se retire au début de la querelle et nâen est pas atteint.
Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination à lâÃternel (v. 15).
Les Proverbes nous présentent beaucoup de choses qui sont en abomination à lâÃternel. Il faut que nous appréciions ces choses comme Lui. Nous en avons vu un résumé au chap. 6:16. Lâiniquité, quelque forme quâelle revête, doit être une abomination pour le juste (29:7) comme elle lâest pour Dieu lui-même. Combien nous avons à prendre garde à cette sentence du v. 15 quand la nécessité de prononcer un jugement se présente à nous. Lâexemple le plus solennel de cette abomination a été fourni quand les hommes ont condamné Jésus Christ, le juste, et ont justifié le méchant à commencer par Barrabas. Mais rappelons-nous que lorsque surgissent des contestations entre frères, il arrive rarement que nous prenions parti pour le méchant sans condamner le juste.
Pourquoi donc le prix dans la main dâun sot pour acheter la sagesse, alors quâil nâa point de sens? (v. 16).
La sagesse doit être acquise et câen est le commencement (4:7). Il faut sacrifier tout ce quâon a pour lâobtenir, mais elle ne se communique quâà celui qui a été engendré par elle et qui craint lâÃternel. Le sot nâa pas le désir de connaître la sagesse, il ignore cette crainte. Comment lui proposerais-je de lâacheter sâil ne la connaît pas? Le prix lui-même pour lâacquérir, la crainte de Dieu, la haine du mal, lâamour du bien, placé dans sa main, nâa aucune valeur pour lui. Sa folie ne connaît pas ce prix.
Lâami aime en tout temps et un frère est né pour la détresse (v. 17).
Lâami aime en tout temps! Quelle vérité appliquée à Celui qui sâappelle notre ami! Jamais son amour nâa fait, ni ne fera défaut un seul instant et dans quelque circonstance que ce soit. Mais il nous est aussi donné de réaliser entre nous ce caractère dâamis. «Les amis te saluent. Salue les amis, chacun par son nom», dit lâapôtre Jean (3 Jean 14). «Un frère est né pour la détresse». Câest dans les difficultés, que nous éprouvons ce quâest un frère. De même nature, de même origine, ayant les mêmes intérêts que nous, partageant nos peines, nous aidant de ses ressources, qui pourrait le remplacer? Ne semble-t-il pas comme né pour ce moment-là ?
Lâhomme dépourvu de sens frappe dans la main, sâengageant comme caution vis-à -vis de son prochain (v. 18).
Ce verset se relie au précédent par contraste (voyez 6:1-5; 11:15). Cautionner câest être dépourvu de sens. Peut-on disposer de soi-même et de ses biens et mettre sa confiance dans un autre homme? Peut-on compter sur le jour de demain? La caution est un acte de camaraderie selon le monde, le contraire de lâami et du frère au v. 17. Un seul a pu cautionner pour nous et en a porté toutes les conséquences; un seul a pu dire «Jâai trouvé une rançon», et câest sa prérogative divine et sa gloire.
Qui aime les contestations aime la transgression; qui hausse son portrait cherche la ruine (v. 19).
Sert de complément à 16:18. Il y a des âmes qui ne reculent pas devant les discussions et les controverses, mais bien plutôt qui les aiment. Il nâest guère possible, quand on conteste, de ne pas manquer de support, de douceur, de patience, dâamour. On est facilement entraîné à sâestimer supérieur aux autres, sans parler des paroles blessantes qui nous échappent dans la discussion. On se grandit à ses propres yeux. Cela va de pair avec lâorgueil qui cherche à sâagrandir. Hausser son portail, câest sâagrandir aux yeux du public. Pour un Seul les portails éternels seront trop petits: «Portes, élevez vos têtes! et élevez-vous, portails éternels, et le roi de gloire entrera!» (Ps. 24). Quand lâhomme aspire à lâélévation, il cherche sa ruine et la trouvera certainement.
Celui qui est pervers de cÅur ne trouve pas le bien; et celui qui use de détours avec sa langue tombe dans le mal (v. 20).
Le cÅur pervers vient après le cÅur hautain du v. 19. Ce verset sert de complément à 16:28, 30. Le cÅur pervers aime le mal et ne trouvera jamais le bien quâil a méprisé; et celui qui manque de droiture dans ses discours, afin dâéviter les inconvénients que sa franchise pourrait lui susciter, tombe dans le mal quâil voulait éviter. Cela appartient au gouvernement de Dieu dans ce monde.
Celui qui engendre un sot lâengendre pour son chagrin; et le père dâun homme vil ne se réjouira pas (v. 21).
Ce passage me semble parler dâabord de la responsabilité de lâhomme. Le père, quand il engendre un fils, doit le mettre immédiatement à lâécole de la sagesse, comme ce livre nous lâenseigne. Mais ici lâhomme engendre à son image, et ce quâil engendre participe de sa nature. Il ne peut en sortir que du chagrin. Au chap. 10:1, nous voyons, cas très exceptionnel, quâon peut être fils et être sot, ce qui cause du chagrin à la mère. Ici, il nâest pas question de telles relations, mais du simple fait dâavoir été engendré selon la nature. On ne peut trouver ni satisfaction, ni joie dans une descendance qui est celle de lâhomme naturel (cf. 25).
Le cÅur joyeux fait du bien à la santé, mais un esprit abattu dessèche les os (v. 22).
«Le cÅur joyeux», un cÅur qui peut se réjouir dans le bien produit, profite au corps. Lâabattement dâesprit, provenant de ce quâon se trouve sous le poids du mal, dessèche les fondements de notre être physique. Ceci est une maxime générale comme la précédente. Comparez ce passage avec 15:13.
Le méchant prend de son sein un présent pour faire dévier les sentiers du jugement (v. 23).
Complément du v. 8. Là , nous avions la valeur du présent pour celui qui le possède; ici, lâusage que le méchant en fait. Il lâemploie pour corrompre le juge et pour faire aboutir le jugement à un résultat inique.
La sagesse est en face de lâhomme intelligent, mais les yeux du sot sont au bout de la terre (v. 24).
Lâhomme intelligent selon Dieu a la sagesse en face de lui, comme son objet immédiat. Il ne se contente pas de la chercher, il la voit, lâassocie à toute son existence, comme en faisant partie. Les yeux de lâinsensé ne voient rien devant lui, ils sont attirés par des convoitises stériles quâil ne pourra jamais atteindre. La sagesse était tout près de lui: Près de toi est la parole (Rom. 10:8); il lâignore et poursuit ses chimères.
Un fils insensé (hébreu: Kesil) est un chagrin pour son père et une amertume pour celle qui lâa enfanté (v. 25).
Ce verset est la contrepartie de 15:20 et en même temps un complément du v. 21. Il ne sâagit plus ici des rapports selon la chair, mais du fils vis-à -vis de son père et de sa mère. Nous avons déjà fait ressortir ces relations aux chap. 10:1; 13:1; 15:20. On peut être né dâun père et dâune mère, possédant une autorité selon Dieu pour instruire leur fils dans les voies de la sagesse, et cependant être assimilé dans sa conduite et ses pensées au monde, volontairement éloigné des pensées de Dieu. On introduit ainsi le chagrin et lâamertume dans le cÅur de ceux qui nous enseignent et nous aiment selon Dieu. Quel brisement de cÅur pour ce fils insensé, lorsque, comme le fils prodigue, il revient à lui-même!
Il nâest pas bon de punir le juste et de frapper les nobles à cause de leur droiture (v. 26).
«Il nâest pas bon»: Prenez garde aux conséquences! Punir le juste, câest lâhistoire dâIsraël à lâégard de Christ. «Frapper les nobles»: exemple: la conduite des principaux à lâégard des disciples qui parlaient avec droiture (Actes 10:29-32).
Versets 27-28
Celui qui a de la connaissance retient ses paroles, et un homme qui a de lâintelligence est dâun esprit froid (v. 27).
Ce verset et le suivant se lient. La connaissance et lâintelligence appartiennent à la sagesse, comme nous lâavons vu souvent. Celui qui a de la connaissance retient ses paroles, sachant que dans leur «multitude la transgression ne manque pas» (comp. 10:19); celui qui est capable par lâintelligence de sâapproprier les pensées de Dieu, ne sâéchauffe ni sur ses propres pensées, ni sur celles des autres (Jacq. 1:19).
Même le fou qui se tait est réputé sage, â celui qui ferme ses lèvres un homme intelligent (v. 28).
Se taire donne même au fou lâapparence de la sagesse et de lâintelligence, faisant honte ainsi au grand nombre. Le sage est mis en garde ici contre lâapparence.
Résumé
Ce chapitre est composé de pensées détachées qui nâoffrent que deux fois une liaison entre elles. En revanche, un grand nombre de ces pensées sont comme le complément de pensées exprimées au chap. 16, et de maximes contenues dans dâautres chapitres, ce qui en rend le Résumé impossible. Nous avons attiré lâattention dans les remarques préliminaires sur la deuxième partie de cette étude, chapitres 10 à 24 le but de ce désordre apparent.