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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Troisième série â Chapitres 16 à 22 (v.16)
Chapitre 16
Versets 1-9
La préparation du cÅur est à lâhomme, mais de lâÃternel est la réponse de la langue (v. 1)
Profonde pensée susceptible de bien des interprétations.
La préparation du cÅur, ses premiers projets sont le fait de lâhomme. Il se décide à parler, à répondre pour arriver à son but. Mais de lâÃternel est la réponse de la langue. Elle provient de Lui, il la dirige comme il veut, contre tous les projets du cÅur, si cela lui convient. Elle concourt ainsi, même contre notre volonté, à lâaccomplissement des desseins de Dieu. En réalité, Dieu se sert de ce qui semble le plus au pouvoir de lâhomme, de la parole de ce dernier, pour faire ce quâIl veut. Le cas de Balaam en est un exemple frappant.
Mais aussi: La part de lâhomme, quand il sâagit du croyant, câest la préparation du cÅur. Sa responsabilité est de se rendre compte de son but et de diriger ses pensées de ce côté-là . Il peut laisser la réponse à lâÃternel. Elle est de Lui: «Ne soyez pas en souci comment, ou quelle chose vous répondrez, ou de ce que vous direz; car le Saint Esprit vous enseignera à lâheure même ce quâil faudra dire». (Luc 12:11 12).
Toutes les voies dâun homme sont pures à ses propres yeux, mais lâÃternel pèse les esprits (v. 2).
La maxime précédente nous a montré lâintérieur, le cÅur, comme le côté de lâhomme, lâextérieur, la parole, comme celui de Dieu. Cette maxime-ci nous parle des voies de lâhomme, de la chose extérieure, considérée comme étant sa part, et de lâétat du cÅur dont Dieu seul est juge. Comment lâhomme juge-t-il ses voies? Il ne connaît pas son cÅur. Si ses voies sont correctes, nâen voyant pas le mobile caché, il les approuve. Si elles sont mauvaises, il les excuse et les blanchit. Mais lâÃternel pèse les esprits. Il y découvre la racine même de nos voies.
Remets tes affaires à lâÃternel, et tes pensées seront accomplies (v. 3).
Ce verset suit admirablement les deux versets précédents. Remettre ses circonstances extérieures à lâÃternel, câest abdiquer toute prétention à les diriger, toute volonté propre, entre les mains de Celui dans la direction duquel on a toute confiance; câest le choisir pour gérant de nos affaires. Nos désirs il les connaît, il ne fera que ce qui est bon pour nous: nos pensées ne pourront donc être en désaccord avec les siennes, et ces pensées seront accomplies. Ainsi la vie intérieure sera pleinement dâaccord avec les circonstances extérieures.
LâÃternel a tout fait pour lui-même, et même le méchant pour le jour du malheur (v. 4).
Tout ce que lâÃternel a fait, il lâa fait pour sa propre gloire. Il nâa pas créé le méchant, selon la doctrine calviniste, mais lâa laissé subsister pour le jour du malheur qui lâatteindra; car ce jour fera éclater Sa justice en jugement. Il en fut ainsi du Pharaon.
Tout cÅur orgueilleux est en abomination à lâÃternel; certes, il ne sera pas tenu pour innocent (v. 5).
Au chap. 15:v. 8, 9, nous avons vu ce qui, dans les actes des méchants, est en abomination à lâÃternel; nous voyons ici ce qui dans le cÅur lui est en abomination: lâorgueil dâoù quâil provienne, quelque forme quâil revête; aucun de ceux qui le nourrissent ne sera tenu pour innocent. Lâhomme peut nây pas prendre garde, mais lâÃternel pèse les esprits (v. 2). Il sâagit ici des voies de Dieu en gouvernement et non de lâÅuvre du salut; aussi cette sentence atteint-elle tous les hommes.
Il est très intéressant de la rapprocher du chap. 11, v. 20 et 21. Là , le gouvernement de Dieu nâépargne pas lâinique et le pervers quâil a en abomination et ne modifie pas son jugement, tandis quâil trouve son plaisir en ceux qui sont intègres, et délivre la postérité des justes; ici, il hait lâorgueil dans quelque cÅur quâil le rencontre et lui donne une juste rétribution. Comme cela parle à la conscience du croyant lui-même!
Par la bonté et par la vérité, propitiation est faite pour lâiniquité, et par la crainte de lâÃternel on se détourne du mal (v. 6).
Il ne sâagit pas ici du grand jour des propitiations, au chap. 16 du Lévitique, câest-à -dire dâun sacrifice offert donnant au pécheur le droit de sâapprocher de Dieu. Ce qui est placé devant nos yeux, câest que la bonté et la vérité portées devant Dieu obtiennent le pardon1 de lâiniquité, câest-à -dire détournent le jugement dont le gouvernement de Dieu doit atteindre lâinique. «Père, pardonne-leur», dit Jésus sur la croix, «car ils ne savent ce quâils font». Dans un sens plus restreint, le juste a, par son intercession en bonté et en vérité, le privilège dâéloigner le jugement que lâinique attire sur sa tête â tandis que lui-même se détourne du mal par la crainte de lâÃternel. En effet, le premier caractère de celui qui se trouve placé dans la lumière et la présence de Dieu, est de haïr le mal, incompatible avec cette présence, et de sâen détourner.
1 Le mot hébreu: Kaphar (couvrir), «faire expiation» a très souvent le sens de pardonner.
Quand les voies dâun homme plaisent à lâÃternel, il met ses ennemis même en paix avec lui (v. 7).
Les voies dâun homme plaisent à lâÃternel, quand, dans la crainte de Dieu, il se détourne du mal. Sâil en est ainsi, Dieu qui dirige les cÅurs des hommes comme Il lâentend, mettra même les ennemis du juste en paix avec lui et le préservera de leur haine.
Mieux vaut peu avec justice, que beaucoup de revenu sans ce qui est juste (v. 8).
Ce verset se relie aux v. 16 et 17 du chap. 15. La justice est le caractère de lâhomme qui plaît à lâÃternel (v. 7). Sâil a peu, quant aux biens terrestres, la justice qui caractérise celui qui craint lâÃternel (v. 6) est un trésor pour lui. Comment pourrait-on la mettre en parallèle avec un revenu abondant dont la justice serait absente?
Le cÅur de lâhomme se propose sa voie, mais lâÃternel dispose ses pas (v. 9).
Ce verset a quelque liaison avec le verset 1. Lâhomme nâa pas seulement des projets, mais une voie que son cÅur se propose de suivre; mais voici que lâÃternel intervient et conduit ses pas dans un tout autre chemin que celui quâil sâétait tracé.
Ces 9 premiers versets forment un tout où sont mis en contraste lâétat du cÅur et la manière dont Dieu y répond.
Versets 10-15
Un oracle est sur les lèvres du roi; sa bouche nâerre pas dans le jugement (v. 10).
Nous voyons ici la place du Roi dans les conseils et selon les pensées de Dieu. Il sâagit avant tout de ses paroles. Sur ses lèvres est lâexpression de la pensée divine. Sa bouche est inspirée pour prononcer lâappréciation de Dieu sur toutes choses. Tel fut Salomon sâil nâavait pas plus tard entièrement failli à sa tâche. Tel sera le vrai Roi, le Messie, seul Roi infaillible.
La balance et les plateaux justes sont de lâÃternel tous les poids du sac sont son ouvrage (v. 11).
Ce verset qui a de lâanalogie avec le v. 1 du chap. 11 se lie ici à ce qui précède, aussi nâest-il pas parlé de fausse balance. La juste appréciation des choses ne vient nullement de lâhomme; cette équité parfaite est de Dieu. Les poids pour peser justement nâont rien à faire avec le jugement des hommes; ils sont lâouvrage de Dieu. Ce sont les poids du sanctuaire (Lév. 27:25). Aussi peut-on être certain que le jugement de lâÃternel est prononcé par le Roi. Ce qui nâa été réalisé quâun moment par Salomon, le sera en perfection et à perpétuité par le Messie.
Câest une abomination pour les rois de faire lâiniquité; car, par la justice, le trône est rendu ferme (v. 12).
Ce verset passe du Roi à la royauté en général telle quâelle a été instituée. Lâiniquité dans la conduite des rois est aussi abominable pour eux, que lâest pour Dieu, lâorgueil dans le cÅur des hommes (cf. v. 5). Nous remontons ici à lâorigine de la royauté. Si elle est dâinstitution divine, elle doit être juste. Si elle est juste, le trône sera affermi (Ps. 132:11-12). Celui de Salomon est tombé; le seul trône juste, celui du Messie, fils de David, sera établi à toujours.
Les lèvres justes sont le plaisir des rois, et le (Roi) aime celui qui parle droitement (v. 13).
Par leur position, les rois sont environnés de mensonges et de flatteries, aussi ont-ils plaisir à des paroles dâoù le mal est banni. Le Proverbe continue à parler ici des rois considérés en principe, aussi le roi selon Dieu aimera-t-il personnellement lâhomme qui lui parle avec droiture.
La fureur du roi, ce sont des messagers de mort; mais lâhomme sage lâapaisera (v. 14).
Si le roi selon Dieu est un roi de paix, il y a aussi place dans son règne pour la colère. Quand elle sâembrase, elle annonce la mort aux coupables. Lâhomme sage peut lâapaiser et la détourner de dessus lui. «Baisez le Fils, de peur quâil ne sâirrite et que vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère sâembrasera tant soit peu» (Ps. 2:12). Cela est vrai aussi dâun roi selon le cÅur de Dieu, quoique faillible. La présence dâun homme sage peut préserver le roi, par ses conseils, de se livrer aux excès de sa colère.
Dans la lumière de la face du roi est la vie, et sa faveur est comme un nuage de pluie dans la dernière saison (v. 15).
Nous sommes toujours ramenés à Christ quand il sâagit du roi selon le cÅur de Dieu, parce que, en Lui seul, ces caractères seront parfaitement réalisés. Câest ce quâannonçait David dans ses dernières paroles, quand il confessait que sa maison nâavait pas été ainsi avec Dieu. Il disait: «Celui qui domine parmi les hommes sera... comme la lumière du matin... par sa clarté lâherbe tendre germe de la terre, après la pluie» (2 Samuel 23:4). Ce qui appartient à la lumière de sa face câest la vie et non la mort (v. 14). Sâil faut «retrancher le méchant du pays», ce nâest ni son but, ni sa joie. Mais quelle image, depuis le v. 10 de la domination du Roi selon Dieu! Sa faveur est comme un nuage de pluie qui fait mûrir le blé pour la moisson.
Versets 16-24
Combien acquérir la sagesse est meilleur que lâor fin, et acquérir lâintelligence préférable à lâargent! (v. 16).
Cette sentence nous reporte au chap. 4:7. Le commencement de la sagesse est le prix que lâon met à son acquisition. Tel avait été le cas de Salomon (1 Rois 3). Aussi ce proverbe est-il comme le couronnement de tout ce qui est dit du Roi dans les versets précédents. Voyez encore 3:13-14 et 8:10,19. Cette intelligence est une chose à acquérir en même temps que la Sagesse et nâa aucun rapport avec les dons naturels. La crainte de Dieu est à sa base et en est le commencement.
Le chemin des hommes droits, câest de se détourner du mal; celui-là garde son âme qui veille sur sa voie (v. 17).
Ce passage découle du verset précédent et nous reporte à la seconde partie du v. 6. «Par la crainte de lâÃternel on se détourne du mal». Lâintelligence, fruit de cette crainte, nous rend propres à discerner le bien et le mal. La droiture fait que nous nous détournons du mal dans notre chemin. La vigilance nous garde de laisser le mal sây introduire. Le chemin est donc inséparable de lâétat du cÅur, mais, dâautre part, câest la grâce seule qui peut nous y maintenir: «LâÃternel te gardera de tout mal; il gardera ton âme. LâÃternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours». (Ps. 121:7-8).
Lâorgueil va devant la ruine, et lâesprit hautain devant la chute (v. 18).
Ce verset est la contrepartie du précédent. Si le chemin selon Dieu est caractérisé par la crainte, lâintelligence, la droiture, la vigilance, celui du méchant est caractérisé par lâorgueil. Or aucun vice nâest plus puni que celui-là : lâorgueil va devant «la ruine», un mot généralement traduit par: «lâécrasement». Par lâorgueil Satan a réussi à perdre lâhomme. «Lâesprit hautain» est une part de lâorgueil; il sâexpose à la chute, même dans le chemin de Dieu. Câest dire quâil peut caractériser un croyant. On ne peut être délivré de cet esprit que par une constante et habituelle confiance dans la grâce: «Tu as délivré mes yeux de larmes, mes pieds de chute». (Ps. 116:8). Après la chute, la restauration est possible, tandis que lâécrasement ne comporte pas la réédification. Satan, lâoriginateur de lâorgueil, sera bientôt brisé sous nos pieds. (Voyez encore 11:2; 15:25; 16:5).
Mieux vaut être humble dâesprit avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux (v. 19).
Se lie aux v. 17 et 18. Entre ces deux versets le sage a vite choisi. Préférera-t-il être hautain ou humble dâesprit? Sans doute lâhumilité dâesprit avec les débonnaires ne nous acquiert aucun avantage temporel, mais câest aux «pauvres dâesprit» quâest le royaume des cieux, et ce sont les «débonnaires» qui hériteront de la terre. (Matt. 5:3, 5). Cela ne vaut-il pas mieux que des avantages matériels obtenus par lâassociation avec les orgueilleux du monde? (1:10-16).
Celui qui prend garde à la parole trouvera le bien, et qui se confie en lâÃternel est bienheureux (v. 20).
Se lie au v. 19. Tel est le caractère des humbles et des débonnaires. Il y a béatitude sur eux si, au lieu de mépriser la parole (13:13), ils sâappliquent à la connaître. Ces humbles qui ne sont pas sages à leurs propres yeux, mais dépendent de la parole divine pour le devenir, ceux-là sont les vrais sages et trouvent le vrai bien. Se confier en lâÃternel est la source du bonheur. Ce seul mot: «Je me confierai en Lui» (Héb. 2:13) résume toute la vie de la foi. Ce mot était la devise de Christ homme ici-bas.
Lâhomme sage de cÅur sera appelé intelligent, et la douceur des lèvres accroît la science (v. 21).
Les v. 21 à 24 se lient tous au contenu des versets qui précèdent. Le «sage de cÅur» est celui qui a été instruit par la Parole. Celui-là est appelé intelligent. Ãtant nourri de la Parole, il est rendu capable de sâapproprier les pensées de Dieu, dâen faire son profit et de les communiquer à dâautres. Mais pour les communiquer, il faut aussi le don, «la douceur des lèvres», cette persuasion du discours, qui rend la vérité attractive et accroît la science chez ceux qui déjà la possèdent. Cette science que le don possède, par la Parole, nâaurait pas toute sa valeur si elle nâétait pas communiquée à dâautres.
Lâintelligence est une fontaine de vie pour ceux qui la possèdent, mais lâinstruction des fous est folie (v. 22).
La «fontaine de vie» sâest déjà souvent présentée à nous dans les Proverbes. Nous lâavons trouvée dans «la crainte de lâÃternel» qui fait «éviter les pièges de la mort» (14:27); dans «lâenseignement: du sage» qui a le même résultat (13:14). dans «le discours du juste» qui, nous préservant du mal, nous conduit dans le chemin de la vie (10:11). Ici lâintelligence qui sâapproprie les pensées de Dieu est une fontaine de vie pour celui même qui la possède, non pas seulement pour dâautres. Il y boit toujours davantage et y revient toujours. Elle entretient la vie. Toute «lâinstruction» donnée, tous les principes de la Sagesse inculqués aux fous (câest du moins ainsi que je comprends ce passage), ne changent rien à leur caractère, qui est la folie. Il faut, comme nous lâavons vu tant de fois, être fils de la Sagesse pour les recevoir.
Le cÅur du sage rend sa bouche sensée, et sur ses lèvres accroît la science (v. 23).
Ce nâest pas seulement lâintelligence (v. 22), mais le cÅur (v. 21) qui donne du sens au discours du sage; chose bien importante à noter. Câest le cÅur qui accroît encore dans les discours la science qui est le fruit de la sagesse.
Les paroles agréables sont un rayon de miel, douceur pour lââme et santé pour les os (v. 24).
Les paroles agréables sont celles du sage (v. 23) et nullement des paroles agréables selon la chair. Elles se font agréer parce quâelles ne contiennent ni dureté, ni sécheresse de jugement. Elles apportent à lââme une grande douceur, et maintiennent contre toute atteinte la santé morale de celui qui les reçoit (15:30).
Versets 25-30
Ces versets sont en contraste direct avec les v. 16-24. Ils nous entretiennent du caractère, des actes et des voies du méchant.
Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin (v. 25).
Voyez 14:12.
Cette sentence est la seconde, à notre connaissance (voyez encore 21:9 et 25:24) qui soit répétée mot pour mot dans les Proverbes (chap. 14:12). Dâautres sentences, en assez grand nombre, peuvent trouver leur analogue en dâautres passages de ce livre, mais leurs différences les rendent très instructives. Nous en avons déjà mentionné quelques-unes au cours de cette étude. La répétition littérale de ce verset est très précieuse, en ce quâelle introduit toutes les pensées qui en sont la suite. Lâhomme peut se croire dans la bonne voie, sâen remettre à sa conscience pour se diriger; suivre un chemin qui lui semble droit. Câest le chemin de lâhomme, et nullement celui de la sagesse, dont les versets précédents nous ont entretenus. Les meilleures intentions conduisent à la mort. Quelle fin!
Lââme (ou lâappétit) de celui qui travaille, travaille pour lui, car sa bouche lây contraint (v. 26).
Le travail, nécessaire à lâhomme depuis la chute, ne constitue pas la sagesse, ni lâintelligence. De fait, comme travail de lâhomme, il nâest que lâégoïsme. Son appétit travaille pour lui; ce sont ses besoins qui lây contraignent et sont le ressort de son travail. Description frappante de lâactivité de lâhomme!
Lâhomme de Bélial creuse (à la recherche) du mal et sur ses lèvres il y a comme un feu brûlant (v. 27).
Nous avons vu, au v. 25, lâhomme consciencieux, au v. 26 lâhomme travailleur, lâun et lâautre représentant lâhomme selon la nature. Nous voyons ici lâhomme réprouvé qui travaille aussi, mais à la recherche du mal. Il a, non pas ses besoins matériels, mais le mal pour but. Ses lèvres sont en contraste avec celles du sage (v. 23 et 24). Au lieu dâapporter la santé aux âmes, elles sont comme un feu qui dévore ceux quâil atteint.
Lâhomme pervers sème les querelles et le rapporteur divise les intimes amis (v. 28).
Après le caractère satanique de lâhomme qui travaille pour le mal, nous trouvons lâhomme pervers qui suscite les querelles et celui qui, par ses rapports, divise là où existent des liens dâamitié et dâintimité. Ces caractères du mal sont plus fréquents que celui du v. 27 et nâen sont pas moins pernicieux pour la famille de Dieu.
Lâhomme violent entraîne son compagnon et le fait marcher dans une voie qui nâest pas bonne (v. 29).
Dans tous ces passages nous avons les effets néfastes quâexercent les méchants, en quelque caractère quâils se révèlent, sur les membres de la famille de Dieu. Ici, nous voyons lâinfluence de lâhomme violent, nâacceptant pas quâon lui résiste, sur lâhomme qui a le malheur dâêtre son compagnon. Il le fait «marcher dans une voie qui nâest pas bonne»; il lâégare loin du chemin de la sagesse.
Celui qui ferme ses yeux pour machiner la perversité, celui qui pince ses lèvres, accomplit le mal (v. 30).
Ce verset termine lâexposé complet des caractères du méchant. Il y a dâabord celui qui ferme les yeux afin de nâêtre distrait par rien dans la machination de ses coupables desseins. Il peut dire: «Je nâai rien vu» quand ces desseins arrivent à exécution. Celui qui pince ses lèvres se met en garde de prononcer aucune parole compromettante; il peut dire: «Je nâai rien dit», et cependant, quand aucune apparence ne peut le prouver, Dieu qui voit tout, le compte comme accomplissant le mal.
Versets 31-33
Ces versets reviennent sur le caractère des sages mûris par lâexpérience:
Les cheveux blancs sont une couronne de gloire sâils se trouvent dans la voie de la justice (v. 31).
Les cheveux blancs, la gloire des vieillards (20:29) que lâon est tenu dâhonorer (Lév. 19:32) sont en réalité une récompense glorieuse quand celui qui les porte marche dans un chemin où le péché nâentre pas. Ce signe extérieur de lââge et de lâexpérience nâest glorieux quâautant que la marche et la conduite y correspondent. Il est question ici des voies de Dieu en gouvernement.
Qui est lent à la colère vaut mieux que lâhomme fort, et qui gouverne son esprit vaut mieux que celui qui prend une ville (v. 32).
Nous trouvons ici deux nouveaux caractères du sage: Il est paisible, lent à la colère, car «la colère de lâhomme nâaccomplit pas la justice de Dieu» (Jacq. 1:20). Il a plus de valeur (non pas ici que Satan, celui dont Jésus pille les biens), mais que lâhomme distingué par des actions dâéclat. Tel Joseph et dâautres dans lâhistoire passée dâIsraël. Le second caractère a trait à celui qui gouverne son esprit, qui garde en mains la direction de sa volonté et de ses décisions, et remporte par là des victoires plus décisives sur lui-même que celles dâun chef dâarmée ou dâun conquérant.
On jette le sort dans le giron, mais toute décision est de par lâÃternel (v. 33).
Jusquâà la venue du Saint Esprit, les Juifs avaient recours au sort, mais ce nâest pas le hasard qui dirige les décisions du sort. Dieu a la haute main sur les événements et les amène comme il veut (Voyez 1 Sam. 14:41). Ce chapitre se termine par une pensée qui a quelque analogie avec le premier verset de notre chapitre.
Résumé
Ce chapitre présente des séries de pensées qui se lient les unes aux autres dâune manière très remarquable. Dâabord, v. 1-9, lâétat du cÅur de lâhomme et les pensées de Dieu. Ensuite, v. 10-15, les rois selon le cÅur de Dieu. Aux v. 16-24, lâétat du cÅur des sages. Aux v. 25-30, lâétat du cÅur des méchants. Aux v. 31-33 le cÅur des sages mûri par lâexpérience.