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Friday, November 22nd, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Deuxième série — Chapitres 13 à 15
Chapitre 13
Versets 1-6
Un fils sage écoute l’instruction du père, mais le moqueur n’écoute pas la répréhension (v. 1).
Le v. 28 du chap. 12 terminait victorieusement toute la série de pensées présentées du chap. 10 au chap. 12 au sujet du caractère et du chemin de la justice. Nous entrons ici dans une nouvelle subdivision du livre inaugurée par le v. 1 comme la première subdivision l’avait été par le v. 1 du chap. 10: «Un fils sage réjouit son père».
Ce passage nous ramène au fils, à celui qui, étant engendré par la sagesse, est soumis à l’instruction du père et en est pour ainsi dire le fruit. Cette relation de fils est la clef de tous les Proverbes et sans elle leur but nous échapperait entièrement. Il n’est pas question ici, comme au chap. 10:1, de la différence chez le fils, entre ce qui est de Dieu et ce qui est de la chair, mais de l’opposition formelle entre le caractère du fils et celui du moqueur. Ce sont deux familles entièrement distinctes. Jamais le fils n’a une relation quelconque avec cette autre famille. Son chemin est l’opposé de celui des méchants, comme les chapitres que nous venons d’étudier nous l’ont montré à chaque pas, mais en outre «il ne s’assied pas au siège des moqueurs» (Ps. 1). Le moqueur n’a aucune part à l’instruction qui est le privilège du fils, car il rejette tout particulièrement la répréhension qui en fait partie. Le moqueur marche selon ses propres convoitises, se rit des promesses de Dieu, méprise ses jugements et les tient pour non avenus (2 Pierre 3:3). Il n’y a rien de Dieu dans son cœur.
Du fruit de sa bouche l’homme mange du bien, mais l’âme des perfides mange la violence (v. 2).
Nous avons déjà trouvé cette pensée exprimée au chap. 12:14, mais là, en regard de l’activité manuelle. Ici l’homme est nourri par les paroles qu’il prononce pour d’autres. Il est l’intermédiaire des paroles de Dieu, selon Deut. 6:6: «Ces paroles, que je te commande aujourd’hui, seront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras... et tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles te seront pour fronteau entre les yeux, et tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes» et elles deviennent sa nourriture au moment où il les inculque à d’autres. En revanche l’âme des perfides se nourrit de violence et leurs propres discours le prouvent. C’est l’un des caractères sataniques de ces hommes: perfidie et violence. Il n’y a aucun trait d’union entre eux et les justes.
Qui surveille sa bouche garde son âme; la ruine est pour celui qui ouvre ses lèvres toutes grandes (v. 3).
Cette pensée se lie à la précédente. Tout en nourrissant d’autres et soi-même du fruit de sa bouche, il y a une surveillance à exercer sur elle. Si je veille sur la porte de ma maison je veille sur ma maison elle-même. Par la présence en moi des deux natures, je puis mettre au jour des choses qui tendent à la ruine. «Ouvrir ses lèvres toutes grandes», c’est donner issue à des choses qui seront la ruine des autres, et donner entrée aux choses qui sont ma propre ruine (cf. Ps. 81:11).
L’âme des paresseux désire, et il n’y a rien; mais l’âme des diligents sera engraissée (v. 4).
Les paresseux désirent acquérir ce qui peut les édifier ou les faire croître en connaissance, mais ne se donnent aucune peine pour arriver à ce résultat. Quelle en est la conséquence? Il n’y a rien: terrible parole pour ceux qui «apprennent toujours et qui ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité». Pour être enrichi des pensées de Dieu et croître dans la connaissance de la vérité, il faut le travail, l’effort, mais cet effort, souvenons-nous-en, n’a rien à faire avec l’énergie de la chair qui ne récoltera jamais ni édification, ni fruits pour Dieu.
Le juste hait la parole mensongère, mais le méchant se rend odieux et se couvre de honte (v. 5).
Nous sommes toujours ici dans le domaine des paroles. Le caractère du méchant n’est pas seulement la violence, c’est aussi le mensonge. Or le juste hait le mensonge, même en paroles. Il ne peut l’entendre, encore moins le prononcer, lui qui a été «engendré par la parole de la vérité». Le caractère du méchant qui est «menteur dès le commencement» est odieux au juste et particulièrement quand il s’exerce sur les choses de Dieu et cherche à altérer la vérité par ses mensonges. Mais la vérité triomphera et le couvrira de honte.
La justice garde celui qui est intègre dans sa voie, mais la méchanceté renverse le pécheur (v. 6).
Voyez 11:5.
L’homme intègre est mis ici sous la sauvegarde de la justice qui veille sur lui. Il répond dans sa voie au caractère de Dieu tel que Celui-ci le lui a révélé (voyez Gen. 17:1), aussi Dieu le préserve pratiquement du mal dont chaque fils de la sagesse est en danger de devenir la proie. La méchanceté, caractère du monde, de l’homme éloigné de Dieu (car, nous ne pouvons assez le répéter, il n’y a que deux familles dans ce monde, les justes et les méchants), la méchanceté ne peut exercer aucun contrôle sur le pécheur; l’esprit du monde ne peut le conduire qu’à sa ruine.
Versets 7-8
Tel fait le riche et n’a rien du tout; et tel se fait pauvre et a de grands biens (v. 7),
Les uns «font» les riches, se glorifient dans l’apparence de la richesse et s’en contentent; ils n’ont rien. Si cela se rencontre dans les choses de la terre, combien plus encore dans les choses spirituelles. Laodicée dit: «Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien», mais, dit le Seigneur, «tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu».
Tel, est-il ajouté, «se fait pauvre» (non pas «fait le pauvre»), mais se dépouille de ses richesses «et a de grands biens». Cette condition a été réalisée par le Seigneur, comme lui seul pouvait le faire. «Étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour nous, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis». Mais bien plus encore ces grands biens il les a tous en les communiquant aux siens dans leur plénitude: «Je vous donne ma paix; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne».
La rançon pour la vie d’un homme, c’est sa richesse; mais le pauvre n’entend pas la réprimande (v. 8).
Ce passage est interprété de manière très différente. Il me semble simple si l’on admet l’interprétation donnée au v. 7. La vraie richesse d’un homme est la rançon payée par un autre pour sa vie; en revanche, le pauvre, s’il est repris, ne comprend pas que cette rançon est aussi pour lui. Voyez encore v. 18.
Versets 9-12
Les quatre versets qui suivent ne semblent pas avoir de liaison entre eux. Ce sont des maximes générales et morales.
La lumière des justes est joyeuse, mais la lampe des méchants s’éteindra (v. 9).
La lumière qui éclaire les justes ne leur apporte ni confusion, ni appréhension; il n’y a que joie pour eux en présence de Celui qui est Lumière. À combien plus forte raison pour nous, chrétiens, qui sommes «tous des fils de la lumière et des fils du jour» et dont «le fruit consiste en toute bonté, justice et vérité». Un juste, se trouvant en pleine lumière, n’a pas à se juger, mais se réjouit de ne rencontrer que la perfection divine. Le méchant a une lampe, la Parole de Dieu, mais à laquelle il n’est pas attentif; aussi un jour arrivera où cette lampe lui sera retirée et où il sera plongé dans les ténèbres profondes.
Ce n’est que de l’orgueil que vient la querelle, mais la sagesse est avec ceux qui se laissent conseiller (v. 10).
D’où viennent les querelles parmi nous, dit Jacques. N’est-ce pas de ce qui est au fond du cœur de l’homme, des convoitises? De l’orgueil, dit Salomon. L’homme naturel ne veut pas avoir tort, encore moins s’humilier et estimer les autres supérieurs à lui-même. C’est ainsi que se déchaînent les querelles et les guerres. Tout autres sont les fils de la sagesse; ils recherchent conseil et direction, estiment d’autres supérieurs à eux-mêmes, gardent une position de dépendance qui convient à l’humilité (cf. 12:15; 11:2).
Les biens qui viennent de la vanité diminuent, mais celui qui amasse à la main les accroîtra (v. 11).
La vanité peut donner des biens, la vanité en faire hériter. Venus de cette source, ils ne peuvent être en bénédiction: ils diminuent. Celui qui amasse à la main, comme un humble glaneur, sa poignée d’épis, celui pour qui rien n’est trop insignifiant ni trop petit, celui qui n’a aucune prétention à être quelque chose, accroîtra des biens. Il va sans dire que, dans ces maximes, le côté moral est aussi en vue.
L’attente différée rend le cœur malade, mais le désir qui arrive est un arbre de vie (v. 12).
Nous sommes souvent mis à l’épreuve par l’attente prolongée de voir se réaliser un désir qui nous tient au cœur. Il va sans dire qu’il s’agit ici d’un désir légitime, comme celui d’Anne en 1 Sam. 1, bien que la convoitise non satisfaite produise les mêmes effets, comme dans le cas d’Achab (1 Rois 21:4). Cette attente est une cause de souffrance, une maladie pour le cœur qui est empêché de trouver sa joie en d’autres objets. Mais Dieu choisit son moment et s’il le diffère, il nous fait sonder par ce moyen l’état de notre cœur. Quand enfin le désir est réalisé au moment voulu de Dieu, il est un arbre de vie. On y trouve des fruits abondants et divers; l’âme est nourrie de la bonté de Dieu, de sa sagesse, de la surabondance de sa grâce; nous apprenons à le connaître et à l’apprécier beaucoup mieux que s’il nous avait accordé d’emblée l’objet de notre attente (voyez pour «l’arbre de vie»: 3:18; 11:30 et 15:4 auquel nous reviendrons plus tard).
Versets 13-20
Qui méprise la parole sera lié par elle; mais qui craint le commandement sera récompensé (v. 13).
Celui qui méprise la Parole aura plus tard affaire à elle; ce sera elle qui vous liera, qui vous demandera compte, qui sera votre juge. Celui qui donne à la Parole sa vraie place et se tient pour obligé vis-à-vis d’elle avec un cœur soumis et obéissant, celui-là en aura la récompense1.
1 Ce verset est traduit et interprété de plusieurs manières.
L’enseignement du sage est une fontaine de vie pour faire éviter les pièges de la mort (v. 14).
Le sage enseigne; il a reçu son caractère et son enseignement de la Sagesse même qui est la source de la vie. Il en est de même de nos relations avec Christ. Celui qui a bu à la source de vie devient un intermédiaire, pour communiquer par son enseignement la vie à d’autres. Il leur est alors facile d’éviter les pièges que Satan met sur leur chemin pour leur ravir la vie qu’ils ont reçue et les précipiter dans la mort. Nous avons rencontré cette même vérité au chap. 10:11.
Le bon sens procure la faveur, mais la voie des perfides est dure (v. 15).
Ceci est une maxime générale comme nous en rencontrons un si grand nombre dans ces chapitres. Nous trouvons au chap. 3:3-4 comment le fils de la Sagesse trouve cette faveur aux yeux de Dieu et des hommes. Ici le monde reconnaît lui-même et approuve un sens droit et honnête, ce que la Parole appelle «l’esprit de conseil» ou de sobre bon sens (2 Tim. 1:7). Les perfides en revanche ne rencontreront point de douceur dans la voie de leur perfidie. Même s’ils atteignent leur but, ils ne trouveront ni reconnaissance de la part des hommes, ni support du côté de Dieu.
Tout homme avisé agit avec connaissance, mais le sot fait étalage de sa folie (v. 16).
Cette pensée générale fait suite à la précédente. L’homme avisé est un homme réfléchi qui sait se conduire. Il agit avec connaissance. Son action montre qu’il sait ce qu’il fait. Le sot, c’est-à-dire l’ignorant, qui a même souvent le mépris de la connaissance, a si peu conscience de son état qu’il ne craint pas d’en faire étalage. Remarque souvent applicable à ceux qui, dans les choses spirituelles, font montre d’une soi-disant connaissance qui n’est au fond que l’entêtement de l’ignorance.
Un messager méchant tombe dans le mal, mais un ambassadeur fidèle est santé (v. 17).
N’oublions pas que la méchanceté est toujours dans les Proverbes le caractère de l’homme dans la chair, de l’homme sans relation avec Dieu. Employer cet homme pour porter un message aux hommes ne fait que hâter sa ruine, à lui qui ne connaît pas le bien. Il en est tout autrement d’un ambassadeur fidèle. Un ambassadeur est envoyé pour apporter des propositions de paix. S’il s’acquitte fidèlement de sa mission, il a apporté la santé, le bien-être spirituel à ceux qui ont reçu son message. Souvenons-nous que les Proverbes ne sont pas comme on l’a prétendu, la sagesse des nations, mais la Sagesse divine s’appliquant d’un côté aux circonstances les plus ordinaires de la vie, de l’autre conduisant l’homme aux considérations les plus élevées, souvent les plus spirituelles, sous forme d’énigmes et de paraboles, afin de lui apprendre à marcher au milieu des écueils de ce monde comme un fils de la Sagesse.
La pauvreté et la honte arrivent à qui rejette l’instruction, mais celui qui a égard à la répréhension sera honoré (v. 18)!
Avec le verset précédent nous sommes rentrés sur le terrain de l’instruction dispensée par la Sagesse (v. 14). Celui qui rejette la discipline et l’enseignement qui doivent le mettre en garde contre le mal, finit par la pauvreté comme signe de défaveur sous le gouvernement de Dieu et par la honte. Ce passage pourrait peut-être se rapprocher de celui du v. 8: «Le pauvre n’entend pas la réprimande». Celui qui prend garde à la discipline de la Sagesse, étant lui-même un fils de celle-ci, en aura de l’honneur. Ce dernier terme est général comme en Rom. 2:10.
Le désir accompli est agréable à l’âme, mais se détourner du mal est une abomination pour les sots (v. 19).
Voyez v. 12.
C’est une chose agréable à l’âme d’avoir obtenu l’accomplissement de ce qu’elle désire et cela peut s’appliquer à toutes les circonstances de la vie du croyant qui dépend de Dieu seul pour la réalisation de ce qu’il souhaite. Ce qui augmente sa joie, c’est de voir dans cet exaucement la preuve que son désir était selon les pensées de Dieu, et que son cœur suit un chemin approuvé du Seigneur. Jamais ce chemin ne sera celui des sots, des ignorants qui ne veulent pas de la crainte de Dieu. Ils ont eu horreur de se détourner du mal, acte qui est le commencement de la sagesse. Cela nous fait dire qu’un sot n’est pas seulement un ignorant, mais un ignorant qui hait la pensée d’avoir affaire à Dieu.
Qui marche avec les sages devient sage, mais le compagnon des sots s’en trouvera mal (v. 20).
L’ensemble de pensées qui commence au v. 12 se termine ici par la question des associations, si importantes pour le juste, fils de la Sagesse. On peut s’associer avec les sages ou avec les sots. Chacune de ces associations portera ses fruits pour l’âme. La compagnie des sages produit la sagesse dans le cœur. Combien cela est important pour le jeune homme qui a été élevé sous la discipline de ses parents! Il est ajouté que le compagnon des sots se dépravera, car «les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs» (voyez la note de notre Version). Il n’y a pas seulement impossibilité d’acquérir de la sagesse, une vraie expérience, dans la compagnie des sots, mais elle influe en mal sur celui qui avait été élevé dans le bien. De plus, le caractère de celui qui marche avec les sots est nécessairement mal interprété. Il n’a ni la confiance des sages, ni au fond l’amitié des sots qui ne le considèrent pas entièrement comme un des leurs.
Versets 21-25
Le mal poursuit les pécheurs; mais le bien est la récompense des justes (v. 21).
Les pécheurs sont représentés ici comme des criminels en fuite, poursuivis par le vengeur et qui n’arrivent pas à trouver un refuge. Ils n’ont ni repos, ni sécurité, tandis que les justes poursuivent, eux, paisiblement leur chemin vers la récompense, vers le bien, vers ce qui est parfait et rassasiera leur cœur.
L’homme de bien laisse un héritage aux fils de ses fils, mais la richesse du pécheur est réservée pour le juste (v. 22).
Ce verset se lie au précédent. Quand il a atteint le bien (les Proverbes ne nous introduisent pas dans les biens célestes), le sage a conquis un héritage, mais il en fait profiter les fils de ses fils après lui. Nous sommes reportés ainsi aux bénédictions terrestres millénaires. Aucun égoïsme dans ce cas. Pour le sage, le bien de l’homme de bien n’existe qu’en tant que communiqué à d’autres et partagé par eux. Ce que le pécheur a accumulé pour lui-même est réservé pour le juste qui en profitera sous le paisible gouvernement du Messie.
Il y a beaucoup à manger dans le défrichement des pauvres, mais il y a ce qui se perd faute de règle (v. 23).
Il y a beaucoup à manger dans le défrichement du terrain non cultivé et partant improductif qui échoit au pauvre. Ce dernier met beaucoup de soin à le faire produire, car il s’agit de la vie de sa famille. Ainsi son travail laborieux, fruit de la nécessité, est abondamment béni pour d’autres. En outre le pauvre, tout en travaillant, est obligé de regarder à Dieu, plus que celui qui a des champs en abondance. Si la récolte de son défrichement était mauvaise, tout serait perdu pour lui et il ne pourrait rien fournir aux siens. «Mais il y a ce qui se perd, faute de règle». Si l’activité ne vise pas à un but, ne s’astreint pas à une règle, s’éparpille sur divers objets au lieu de s’occuper d’un seul, de «faire une chose», le fruit n’est pas produit et se perd. Personne n’en profite. Comme cela est vrai au sens spirituel!
Celui qui épargne la verge hait son fils, mais celui qui l’aime met de la diligence à le discipliner (v. 24).
Voyez 3:12; 23:13.
Ce passage rejoint le premier verset de notre chapitre. C’est la discipline. Ne pas châtier son fils, et lui épargner la correction, c’est manquer d’amour envers lui; bien plus, c’est le haïr. Comme les parents s’en doutent peu, et cependant la discipline est la manière d’agir de Dieu envers nous comme notre Père. Il met de la diligence à nous discipliner. «Il ne retire pas ses yeux de dessus le juste» (Job 36:7).
Le juste mange pour le rassasiement de son âme, mais le ventre des méchants aura disette (v. 25).
Voyez 10:3.
Se lie de loin au v. 23. Quand le juste mange, ce n’est pas seulement son corps qu’il nourrit, mais il rassasie son âme. «Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez faites tout pour la gloire de Dieu». En contraste avec l’âme du juste nous voyons le ventre des méchants. Ceux dont «le dieu est leur ventre» ne trouveront que disette dans les choses dont ils cherchent à rassasier leur corps.
Résumé
Une nouvelle division des Proverbes est marquée par le v. 1 du chap. 13 auquel se rejoint le v. 24 tout à la fin du même chapitre. Les versets 2-6 nous présentent les conséquences des paroles. Les v. 7-8 font la différence entre les vrais riches et les vrais pauvres.
Les v. 9-12 sont des maximes générales sans liaison entre elles. Les v. 13-20 nous montrent l’avantage qu’on retire de l’instruction de la sagesse. Les v. 21-25 la nourriture que l’on obtient, pour soi-même et pour les autres, de la discipline exercée par la Sagesse.