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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/nehemiah-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Chapitres 8 Ã 10 â Ãtat religieux du peuple
Le livre de la loi et la Fête des Tabernacles
Les chapitres 8 à 10 nous occupent de lâétat religieux du peuple et forment une sorte de parenthèse, le chapitre 11 se reliant directement au chapitre 7.
Un ordre relatif était établi, la muraille avait été terminée, les hommes du peuple habitaient chacun sa ville. Et maintenant, nous les voyons sâassembler «comme un seul homme» (en Esdras 3, ils lâavaient fait jadis lors de lâétablissement de lâautel) sur la place devant la porte des eaux, dans le voisinage immédiat du temple, nâayant dâautre désir que dâentendre la parole de Dieu. Cette pensée était née dans leur propre cÅur, et ne leur avait pas été suggérée par dâautres: «Ils dirent à Esdras, le scribe, dâapporter le livre de la loi de Moïse, que lâÃternel avait commandée à Israël» (v. 1). Or câétait au septième mois, le premier jour du mois, correspondant à la fête de la nouvelle lune ou des trompettes (Lév. 23:23-25; Nomb. 10:3-10; Ps. 81:4), figure du renouvellement de la lumière dâIsraël, qui avait disparu pour un temps. En Esdras 3, lors de cette même fête, lâautel (le culte) avait été rétabli; et maintenant, à cette même date, le peuple tout entier sent le besoin de recevoir lâinstruction des Ãcritures. Ces deux choses, le culte et lâintérêt pour la Parole, caractériseront toujours, jâen suis certain, un réveil durable selon Dieu. Le besoin de se fonder sur les livres de Moïse remplit tous ces chapitres de Néhémie (voyez 8:1, 14, 18; 9:3; 10:34; 13:1). Du moment quâil est question de la Parole, nous voyons Esdras reparaître, car son don et sa mission étaient de lâenseigner et de contribuer ainsi au développement religieux du peuple. Néhémie, bien que revêtu de la haute dignité de Thirshatha, cède immédiatement la place à Esdras. Quâil est beau de voir les dons sâexercer dans la communion mutuelle, sans aucune jalousie, et sans que les uns cherchent à empiéter sur le domaine des autres! Néhémie exerce le gouvernement de la part de Dieu; Esdras, de son côté, enseigne et applique la loi de Moïse.
Toute la congrégation se réunit pour entendre la lecture de la loi, les hommes avec les femmes, et même ceux qui avaient de lâintelligence, câest-à -dire les enfants en état de comprendre ce qui était lu. Dieu pourvoyait ainsi, dâune manière touchante, à ce que, même de jeunes enfants pussent profiter de sa Parole.
Esdras, comme jadis Josias (2 Rois 23:3), se tenait sur une estrade élevée, ayant les anciens, ou chefs des pères, à sa droite et à sa gauche. Dâun geste solennel il ouvre le livre aux yeux de tout le peuple et au-dessus de leurs têtes, donnant ainsi à la loi la place dâautorité qui lui revient. Alors il bénit lâÃternel, le grand Dieu. Certes, câétait dans ce livre que Dieu sâétait révélé et réclamait lâobéissance. Tous ajoutent leur amen à la prière dâEsdras; ils élèvent les mains, sâinclinent et se prosternent.
Les lévites qui nâont plus le soin de porter les ustensiles sacrés (1 Chr. 23:26), remplissent les fonctions de serviteurs de la Parole en faisant comprendre la loi au peuple, et lâon voit avec quel soin (v. 8). Ils lisent distinctement; cela nâest pas sans importance. Combien de fois ne voit-on pas les ouvriers du Seigneur, lire la Parole à voix basse ou trop vite, ou nonchalamment: puis se hâter de parler eux-mêmes, comme sâil nâétait pas plus important dâentendre la parole de Dieu que la leur. Ici, au contraire, il sâagit en tout premier lieu de mettre le peuple en rapport direct avec la loi, puis dâen donner le sens, et enfin de la faire comprendre (v. 8). Les lévites jouent ici le rôle des instituteurs dans les écoles, et cela frappe dâautant plus que les enfants prenaient part à cette instruction, chose qui ne devrait jamais être oubliée. Un bon maître ne se donne de relâche que lorsque tous ses élèves ont compris ce quâil veut leur exposer.
Le jour où Esdras fit ce geste et ce qui en fut la suite, peut, à bon droit, comme on lâa remarqué, être appelé «le jour de la Bible ouverte». Elle sâadressait à la fois à la conscience et au cÅur du peuple, et il est touchant dâen voir le résultat. Tous sâaffligent et pleurent en entendant les paroles de la loi, mais Esdras leur dit: «Ce jour est saint à lâÃternel, votre Dieu; ne menez pas deuil et ne pleurez pas!» Et encore: «Ne vous affligez pas, car la joie de lâÃternel est votre force» (v. 9, 10).
Nâoublions jamais cette grande parole! Lâhumiliation, toute précieuse et nécessaire quâelle soit, ne nous donne pas la force. Quand il sâagit pour nous de faire face aux difficultés, nous trouvons cette force en nous occupant du Seigneur, révélé dans sa Parole. Cette méditation est une source dâindicible joie pour nos âmes, et la joie de lâÃternel est notre force. Nâétait-ce pas aussi ce que lâapôtre, affligé et assiégé de maux, recommandait aux Philippiens, comme en ayant fait lui-même lâexpérience? «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur!»
Dans un autre passage (Ãsaïe 30:15), nous trouvons une seconde vérité: «Câest en revenant et en vous tenant en repos que vous serez sauvés; dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force». Combien de fois nâen avons-nous pas fait lâexpérience? Laissant lâennemi sâagiter et redoubler ses attaques, le chrétien se tient en repos, dans la pleine conscience que toute lâactivité de lâhomme ne ferait quâaffaiblir lâÅuvre de Dieu, et avec lâentière certitude que Dieu peut agir sans lui.
En Néhémie, le peuple obéit à la Parole qui lui était adressée; il cessa de mener deuil et de pleurer, et fit de grandes réjouissances: Il avait compris! Que ce soit aussi notre part!
Comme en Esdras 3 (nous en avons indiqué la raison, en étudiant ce livre), Néhémie passe sous silence le grand jour des expiations qui avait lieu au dixième jour du septième mois. Mais les chefs des pères, les lévites et les sacrificateurs sâétaient assemblés le deuxième jour du mois auprès dâEsdras, «pour devenir intelligents dans les paroles de la loi» (v. 13). Eux qui venaient dâenseigner le peuple, se réunissaient pour être eux-mêmes enseignés de Dieu. Il devrait toujours en être de même pour les ouvriers du Seigneur; il ne suffit pas quâils instruisent les autres. Eux-mêmes sont faibles et ne connaissent quâen partie; il faut donc quâils trouvent à leur propre usage de nouvelles lumières dans la Parole, afin de «devenir intelligents». Câest ce que nous voyons se produire ici; ils apprennent, en cherchant lâinstruction des Ãcritures, une chose quâils ne connaissaient pas: «Ils trouvèrent écrit dans la loi que lâÃternel avait commandée par Moïse, que les fils dâIsraël devaient habiter dans des tabernacles pendant la fête du septième mois, et quâils devaient faire entendre et faire passer une proclamation dans toutes leurs villes et à Jérusalem, disant: Sortez dans la montagne, et apportez des branches dâolivier, et des branches dâolivier sauvage, et des branches de myrte, et des branches de palmier, et des branches dâarbres touffus, pour faire des tabernacles, comme il est écrit» (v. 14, 15; cf. Lév. 23:33-44).
Ayant appris ces choses, ils les communiquèrent au peuple qui se hâta de les faire. Tous savaient maintenant comment la Fête des tabernacles devait être célébrée. Les toits, les cours des maisons, les parvis du temple, les places de la porte des eaux et de la porte dâÃphraïm qui étaient en dehors de lâenceinte, se couvrent de tabernacles (v. 16). Cette fête nâavait pas été célébrée de cette manière depuis les jours de Josué, lors de lâentrée du peuple en Canaan (v. 17). La fête elle-même avait été célébrée en Esdras 3, mais non pas selon les détails de lâordonnance. Alors elle signifiait seulement que le pays était ouvert de nouveau au peuple, depuis que la captivité lui en avait fermé lâaccès. Dans le livre de Néhémie, cette fête est célébrée selon les prescriptions de la loi, et ce fait est lâheureuse conséquence du zèle ardent de tous à recevoir lâinstruction de la Parole.
Il pourrait paraître extraordinaire quâun passage si clair et si explicite eût échappé jusquâalors aux sacrificateurs et aux lévites, mais câest un phénomène qui se rencontre en tout temps dans lâhistoire du peuple de Dieu. Des vérités bien plus importantes, comme, par exemple, la venue du Seigneur, ont pu être cachées pendant dix-huit siècles, bien que le Nouveau Testament en soit rempli. Câest quâil faut lâaction de lâEsprit de Dieu pour découvrir ces choses, et que la plus extraordinaire intelligence humaine est incapable de les discerner.
Nous trouvons, en Néhémie et en Esdras, la Fête des tabernacles comme une anticipation de la résurrection nationale à venir. Cette même fête fut aussi comme ébauchée avec des rameaux et des palmes lors de lâentrée de Jésus à Jérusalem, en Matthieu 21:8; Marc 11:8 et Jean 12:12, lorsque les foules le reconnurent comme fils de David et roi dâIsraël. En Luc 19, nous ne trouvons ni palmes, ni rameaux; les disciples bénissent sans doute le roi qui vient au nom du Seigneur, mais ils disent: «Paix au ciel», et non: «Paix sur la terre» (cf. Luc 2:14), et lâon voit Jésus pleurer sur Jérusalem (v. 41). La vraie Fête des tabernacles, la fête définitive, ne sera célébrée que dans un temps futur, selon Zacharie 14:16, mais alors elle aura été précédée du grand jour des expiations (Zach. 12:10-14), que nous ne trouvons ni en Esdras, ni en Néhémie, ni dans les évangiles.
Dans un sens, nous chrétiens, nous pouvons célébrer la Fête des tabernacles, comme étant la joie anticipée de la gloire, une «très grande joie» (v. 17), ou, comme dit lâapôtre Pierre: «une joie ineffable et glorieuse» (1 Pierre 1:8).
Depuis le premier jusquâau dernier jour de la fête (v. 18), la parole de lâÃternel fut lue au peuple; elle était seule capable dâentretenir la joie dans les cÅurs de tous.