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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Micah 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/micah-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Micah 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Chapitres 6 et 7 â Le plaidoyer
Nous abordons ici la quatrième et dernière division du livre de Michée. Ces chap. 6 et 7 contiennent le plaidoyer de Dieu avec son peuple dans le but dâamener ce dernier à une entière délivrance morale; ce sont comme les questions du juge instructeur qui voudrait trouver lâaccusé non coupable, et les réponses de ce dernier. Ses propres aveux le convainquent de péché, et cependant le débat se termine par lâacquittement du coupable et son entière justification! Ce nâest certes pas ainsi que finissent les débats devant les tribunaux humains.
Avec le chap. 5, les événements prophétiques proprement dits sont arrivés à leur terme. Ici le débat a pour but le travail de conscience, lâhorreur du péché, la repentance, la restauration et la pleine connaissance de la grâce. Sous la puissante influence de lâEsprit de Dieu ce travail sâaccomplit dans le cÅur du Résidu, en sorte quâil accepte le jugement de lâÃternel sur lui-même, sur son peuple, et sâen remet entièrement à la grâce (7:18) quâil avait si outrageusement méconnue au commencement de sa carrière (6:1-5).
Il est à remarquer combien ces chapitres ont dâanalogie avec le premier chapitre dâÃsaïe. Même plaidoyer, mêmes conclusions, avec cette différence toutefois que Michée continue, comme dâhabitude, à donner la parole aux divers interlocuteurs qui sont en scène, et que le plaidoyer qui termine sa prophétie conclut par lâacquittement du coupable et non, comme en Ãsaïe, par sa condamnation. Toute la suite de ce débat est pour nous dâun profond intérêt pratique: la grâce présentée avant les reproches, lâeffet quâelle produit dans un cÅur amené à sâaccuser, à se condamner lui-même, et à trouver la tribulation juste et méritée, tout cela conduit enfin à la pleine appréciation de lâamour de Dieu qui bannit à tout jamais le péché de sa présence!
Chapitre 6
«Ãcoutez, je vous prie, ce que dit lâÃternel» (v. 1). Le prophète est ici la bouche de Dieu; on sent dès le début que celui-ci a un but de grâce. Il sâadresse à son peuple et le prie dâécouter. Bien différent était lâappel à écouter du premier chapitre (v. 2). Là les royaumes dâIsraël et de Juda, ainsi que les nations et les peuples (en Ãsaïe 1 les cieux et la terre), étaient invités à entendre lâirrévocable sentence, prononcée sur eux par un Dieu juste et saint. Ici lâÃternel a les siens, le vrai Israël, le peuple de son choix, en vue, pour le purifier et lâintroduire dans lâhéritage qui lui avait été promis de tout temps. Il sâagit pour le Résidu (la chose importe, et qui ne le sentirait?) dâécouter ce que lâÃternel a à lui dire, car câest pour lui le seul moyen de trouver la délivrance.
«Lève-toi, plaide devant les montagnes, et que les collines entendent ta voix! Ãcoutez, montagnes, le plaidoyer de lâÃternel, et vous, fondements immuables de la terre, car lâÃternel a un débat avec son peuple, et il conteste avec Israël» (v. 1, 2).
Dâabord le coupable doit écouter devant les montagnes, devant les puissances fermement établies sur la terre, capables dâêtre des témoins sûrs et invariables, et devant les fondements immuables de la terre. Ces témoins sont appelés eux-mêmes à écouter la parole de lâÃternel et à juger ensuite de ce que le coupable peut dire pour sa défense. Ils sont comme le jury de cette cour dâassises appelés à apprécier les choses, non pas comme le ciel pourrait le faire, mais en les considérant selon la mesure de lâéquité bien établie dâun jugement terrestre. Dieu appelle encore ici Israël son peuple, car Il ne lâa pas encore définitivement rejeté. Mais cela pourra-t-il durer à toujours?
«Mon peuple, que tâai-je fait, et en quoi tâai-je lassé? Réponds-moi! Car je tâai fait monter du pays dâÃgypte, et je tâai racheté de la maison de servitude; et jâai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Marie. Mon peuple, souviens-toi, je te prie, du dessein que forma Balak, roi de Moab, et de ce que Balaam, fils de Béor, lui répondit, de Sittim jusquâà Guilgal, afin que vous connaissiez la justice de lâÃternel» (v. 3-5).
Quelle douceur dans la répréhension! Ne sent-on pas que Dieu ne veut à Israël que du bien? Que tâai-je fait? Et en quoi tâai-je lassé? Réponds-moi. Ah! comme le Juge est prêt à trouver des circonstances atténuantes à leur conduite! Mais comment en trouver, quand, de Sa part, tout avait été grâce et miséricorde, avant que la loi fût intervenue pour leur montrer ce quâil y avait dans leur cÅur. Câest que la rédemption était à la base de toutes ses voies envers eux! «Je tâai fait monter du pays dâÃgypte, et je tâai racheté de la maison de servitude». Les secours spirituels leur avaient-ils manqué, dès le commencement, dans le désert? Le conducteur et roi en Jeshurun, médiateur entre le peuple et lâÃternel, Moïse, â la sacrificature, Aaron, â la prophétie, Marie, â répondaient à tous leurs besoins, même matériels. Et au bout du désert, quand lâEnnemi voulait le maudire, ce peuple qui avait tant lassé la patience de Dieu, quâavait-il trouvé? Un Dieu qui les bénissait par la bouche même de celui qui voulait les maudire, un Dieu qui déclarait nâavoir pas vu dâiniquité en Jacob, et qui trouvait sur la terre ses délices dans ce peuple quâil avait choisi: «Que tes tentes sont belles, ô Jacob!» Et de quel côté avaient été les justes voies de lâÃternel, après quâil leur avait révélé sa grâce? Pas plus à Sittim quâà Guilgal il nâavait renié sa justice. Aurait-il été lâÃternel sans cela? à Sittim, il les avait châtiés pour leur fornication et leur oubli de sa sainteté. à Guilgal il leur avait enseigné que seul le retranchement de la chair pouvait les introduire dans la jouissance du pays de la promesse.
Aux v. 6, 7 nous trouvons la réponse des croyants dâentre le peuple, devant lesquels Dieu vient de faire passer toute sa bonté, mais une bonté qui ne peut faire abstraction de sa sainteté. «Avec quoi mâapprocherai-je de lâÃternel, mâinclinerai-je devant le Dieu dâen haut? Mâapprocherai-je de lui avec des holocaustes, avec des veaux âgés dâun an? LâÃternel prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents dâhuile? Donnerai-je mon premier-né pour ma transgression, le fruit de mon ventre pour le péché de mon âme?»
Ainsi pris à partie, ils sentent que leur péché les sépare de Dieu. Câest le premier pas vers la conversion. Mais comment sâapprocher de Lui? Tous les sacrifices de la loi ne peuvent en aucune manière le satisfaire, et le cÅur convaincu de péché le sent fort bien. Câest ce que Dieu lui-même appelle de «vaines offrandes» dans le passage correspondant dâÃsaïe (1:11-15). Il en est de même de lâoffrande des premiers-nés, instituée après la sortie dâÃgypte. Cette offrande (Ex. 13:1-2, 10-13) était une consécration à Dieu, dans le sens du dévouement complet de lâhomme tout entier à lâÃternel. Cela pouvait-il avoir lieu, de la part de lâhomme pécheur? Pas plus que les sacrifices, lâoffrande des premiers-nés ne pouvait les purifier. Par ce premier aveu, Dieu va pénétrer plus avant dans la conscience de son peuple, ou, pour mieux dire, dans la conscience du Résidu.
Au v. 8 le prophète répond au peuple selon les saintes exigences de Dieu et sur le pied de leur propre responsabilité individuelle «Il tâa déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et quâest-ce que lâÃternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu?» Dieu veut le cÅur de lâhomme et non des formes ou des cérémonies vaines. Nous trouvons la même pensée en Ãsaïe 1:16, 17: «Lavez-vous, purifiez-vous; ôtez de devant mes yeux le mal de vos actions, cessez de mal faire; apprenez à bien faire; recherchez le juste jugement, rendez heureux lâopprimé; faites droit à lâorphelin, plaidez la cause de la veuve». Cela sépare lââme de toutes ces formes vaines qui ne peuvent ôter les péchés, afin de lâamener à la conscience de son état devant Dieu. Pour être agréé par Lui, sur le pied de la responsabilité de lâhomme, il ne faut que trois choses qui excluent toute apparence extérieure, et exigent un état réel du cÅur, en accord avec le cÅur de Dieu. Ces trois choses sont: 1° Faire ce qui est droit â lâactivité dans les «Åuvres de justice»; 2° Aimer la bonté â lâétat dâun cÅur qui prend plaisir au bien; 3° Une marche avec Dieu dans lâhumilité, exempte de tout orgueil, car marcher avec Dieu, câest être son compagnon, comme Ãnoch, dans une humble dépendance de Lui.
Tels sont les «préceptes», les règles et enseignements que Dieu nous recommande. Mais comment les suivre si ce nâest par la foi. Par elle nous faisons les Åuvres; par elle nous aimons à reproduire le caractère du Dieu dâamour qui sâest révélé à nous en Christ; par elle nous marchons avec Dieu. La loi exige ces choses, mais ne peut les produire dans le cÅur de lâhomme; ce dernier ne se trouve, par là , que plus absolument condamné, car il est impuissant pour répondre aux exigences de la sainteté de Dieu. Câest ce que lâon voit en Ãsaïe 1:16, 17, où il nâest pas question, comme dans les deux derniers chapitres de Michée, de la restauration du Résidu (quoiquâil soit nommé au v. 9), mais du jugement absolu du peuple qui ne cesse pas de mal faire, qui «ne fait pas droit à lâorphelin et auprès duquel la cause de la veuve nâa pas dâaccès» (v. 23; cf. v. 17). Il en est de même pour la purification de leurs péchés que Dieu leur offre au v. 18. Elle leur est présentée, mais ils refusent. â Toute autre est la prophétie de Michée, où, comme nous le voyons, Dieu poursuit son Åuvre de grâce dans la conscience du Résidu, pour lâamener à une complète restauration.
Aux v. 9 à 11, lâÃternel reprend la parole par la bouche de son prophète. Câest pour se faire entendre que Dieu emploie la verge: «Ãcoutez la verge et Celui qui lâa décrétée», crie-t-il à la ville. Cette ville est Samarie où lâon observe «les statuts dâOmri et toutes les Åuvres de la maison dâAchab» (v. 16). Le prophète revient à ce quâil a annoncé au commencement «au sujet de Samarie et de Jérusalem» (1:1). Il sâadresse à la seconde de ces villes au chapitre suivant (7:11-17). Les avertissements de Dieu par ses prophètes ont-ils réussi à bannir des maisons de Samarie les faux poids et les fausses mesures, la violence et le mensonge? (voyez Amos 3:9, 10). à cause de cela le jugement lâatteindra. Tous ses efforts pour subsister, pour conserver, pour récolter du fruit, seront vains, car, au lieu dâobserver les statuts de lâÃternel, il marche selon les conseils idolâtres dâOmri et dâAchab sous le règne duquel un autre Michée avait prophétisé (1 Rois 22). Ainsi Dieu répond au peuple sur le pied de sa responsabilité, quand il a été démontré à ce dernier quâil lui est impossible dây satisfaire.
Ce chapitre est très beau comme appel à la conscience. Dieu commence par parler de sa grâce. Le cÅur est convaincu quâil nâa aucun moyen dây répondre, étant séparé de Dieu. Alors Dieu fait connaître lâétat moral quâil exige, et auquel, quelque désirable quâil soit, lâhomme ne peut répondre à cause de lâétat de son cÅur. La foi seule pourrait réaliser ces choses. Dès lors Dieu fait assister lââme travaillée, à son juste jugement sur la ville et le peuple infidèle qui lâhabite. Si Dieu en restait là , il nây aurait plus aucune ressource pour le Résidu, mais nous allons voir au chap. 7 que tout ce travail a pour résultat dâamener lââme des croyants à un entier jugement dâelle-même, de produire la repentance et enfin dâétablir le cÅur dans la pleine jouissance de la grâce.