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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Micah 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/micah-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Micah 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-15
LâAssyrien et la victoire du Résidu dâIsraël
à la fin du chap. 4, il est moins question du siège de Jérusalem elle-même que du combat porté hors de ses murs, par lâÃternel et son peuple, contre les nations assemblées, bien que Jérusalem reste le centre que vise tout leur effort. Dâautres passages (Abdias, Ãsaïe 63) nous apprennent que le choc final et la défaite des nations auront lieu en Ãdom.
Cependant un dernier ennemi surgit. Ce nâest pas lâempire universel confié aux nations, dont Babylone est la tête, puis anéanti, à la fin du chap. 4, dans sa dernière incarnation satanique, lâEmpire romain ressuscité. Non, câest lâAssyrien, lâennemi du dernier jour, qui, comme nous lâavons dit, joue le rôle prépondérant dans Michée, soit comme Assyrien historique avant que lâÃternel abandonne son peuple, soit comme Assyrien prophétique au moment où Dieu reprend ses relations avec Israël. Nous le voyons entrer en scène dans notre chapitre.
«Maintenant, attroupe-toi, fille de troupes» (v. 1). Cette «fille de troupes» est mise en contraste avec la «fille de Sion» (4:10, 13). Elle est appelée par lâÃternel à sâattrouper. Elle ne connaît pas davantage «les pensées et le conseil de Dieu» que les autres nations amassées par lâÃternel (4:12). Cette fille de troupes est, comme le v. 5 nous lâapprend, lâAssyrien poussé par son aveuglement à mettre le siège contre Jérusalem. On voit ainsi réapparaître lâAssyrien prophétique, avec les caractères de lâAssyrien historique, comme en témoignent aussi les prophètes Ãsaïe, Joël, Nahum et dâautres.
La raison de cette invasion nous est donnée par Michée. Câest un jugement sur Israël à cause de la manière dont il a traité son Juge, son Messie et son Roi. «Ils frappent le juge dâIsraël avec une verge sur la joue» (v. 1). Le mépris et la haine du peuple incrédule de jadis contre le Christ, telle est la cause de ce jugement du dernier jour, mais le but de ce jugement est de produire dans le cÅur et la conscience du Résidu une complète repentance, comme on le voit en Zach. 12:8-14.
Notons les interlocuteurs dans ce v. 1. Dâabord la voix de lâÃternel après avoir rassemblé les nations au chap. 4:11, appelle maintenant lâAssyrien à sâattrouper. Après cela le Résidu prend la parole: «Il a mis le siège contre nous». Il reconnaît que ce jugement vient de lâÃternel. Puis le prophète explique la cause de ce jugement: «Ils frappent le juge dâIsraël avec une verge sur la joue». Ãsaïe aussi nous présente les causes du jugement de Dieu sur Israël. Dâabord lâidolâtrie (40-48), puis comme ici, le rejet du Messie (49-57).
Au v. 2 lâÃternel parle, dans une parenthèse1 délicieuse et pleine de grâce, de ce quâil avait voulu faire à lâégard dâIsraël en lui donnant un Roi selon son propre cÅur: «(Et toi, Bethléhem Ãphrata, bien que tu sois petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été dâancienneté, dès les jours dâéternité)».
1 La traduction très répandue qui commence le cinquième chapitre au verset 2 nous semble indiquer un manque réel dâintelligence de tout ce passage.
Les principaux sacrificateurs et les scribes avaient cité cette parole à Hérode qui sâenquérait dâeux où le Christ devait naître (Matt. 2:3-6). Mais pourquoi Bethléhem Ãphrata au lieu de «Bethléhem, terre de Juda», selon la citation de Matthieu? Je pense que lâEsprit de Dieu reporte ici notre pensée à la naissance de Benjamin et à la mort de Rachel (Gen. 35:16-19; 48:7). Benjamin est le «fils de la droite» du père (Gen. 35:18), comme il est le Bien-aimé de lâÃternel (Deut. 33:12). Bethléhem est «petite entre les milliers de Juda». Il a plu à Dieu de choisir cette bourgade humble et sans apparence pour en faire sortir le dominateur. Dieu enlevait ainsi à lâhomme toute prétention de se glorifier; dâautre part, câétait la cité de David (Luc 2:4); il fallait donc que le vrai David y naquît. Mais Dieu a encore une autre raison pour nommer ce lieu Bethléhem Ãphrata. Câest là que la mort atteint lâépouse du choix de Jacob; câest donc en figure quand tout espoir de vivre est perdu pour Israël que surgit le Christ. «De toi sortira pour moi celui qui doit dominer sur Israël» «Pour moi»; Dieu parle ici. Ses conseils sont accomplis dans cet homme qui nâapporte pas seulement la bénédiction au peuple, mais fait resplendir la gloire de Dieu. Jamais pareille chose ne sâétait encore produite. Ni David, ni Salomon, hommes faillibles, nâauraient pu être, sans réserve, des hommes selon le cÅur de Dieu. Lui ne pouvait être satisfait que du Dominateur qui en sortirait pour Lui, le même qui aurait dominé sur Israël, si ce dernier avait voulu le recevoir. Mais quâa fait son peuple? Il lâa rejeté, accablé de mépris, frappé de verges, il a craché contre lui et lui a donné des soufflets. Et cependant «ses origines étaient dâancienneté, dès les jours dâéternité!» (v. 2; Ãs. 9:6). Nâest-ce pas la condamnation absolue de lâhomme? La dernière attaque de lâAssyrien est la vengeance exercée contre Jérusalem pour un tel mépris de Dieu!
«Câest pourquoi il les livrera jusquâau temps où celle qui enfante aura enfanté» (v. 3).
Ici le prophète reprend la parole, interrompue par lâÃternel au v. 2. Le «Câest pourquoi» du v. 3 se relie aux mots: «Ils frappent le juge dâIsraël avec une verge sur la joué». En présence de toute la grâce divine qui donnait le Christ pour Roi à Israël, le peuple et particulièrement Jérusalem, sujet principal de la prophétie de Michée, avait commis cet épouvantable attentat. Câest pourquoi la rétribution dâun tel forfait doit avoir lieu. Israël sera livré par lâÃternel jusquâau temps de lâenfantement. Au lieu dâavoir été rassemblé, comme il aurait dû lâêtre, par la venue du Messie, il sera livré jusquâà ce que tout le travail de son angoisse et de sa tribulation ait pris fin. Il sâagit moins ici du fruit de lâenfantement (voyez 4:9, 10) que des douleurs et de la détresse dâIsraël, quand elles auront été consommées1. «Il les livrera»; câest Dieu qui les livre jusquâà ce que la tribulation soit terminée.
1 Je pense que tel doit être le sens. Si lâon voulait considérer le produit de lâenfantement, on pourrait invoquer non pas Apoc. 12:4, 5, où lâIsraël des conseils de Dieu enfante le «fils mâle», Christ et lâÃglise, dont lâenlèvement au ciel met fin à la période actuelle; mais plutôt le «Résidu de la semence de la femme» (Apoc. 12:17).
«Et le reste de ses frères retournera vers les fils dâIsraël» (v. 3). Ce reste avait été délivré de la captivité de Babylone sous Cyrus (4:10), mais, au lieu de recevoir le Messie, en vue duquel il était ramené dans son pays, il lâa frappé sur la joue, comme nous lâavons vu, et en vertu de ce péché, il est retourné dans la dispersion vers «les fils dâIsraël». Pareil aux dix tribus, il est rentré dans la captivité au sein des nations.
Il nâen a pas été de même au début de la parenthèse par laquelle sâouvre lâhistoire de lâÃglise et qui se ferme ici-bas à la venue du Seigneur. Le Résidu dâIsraël, le reste des frères de Christ, est venu à lâÃglise pour en faire partie; «ceux qui devaient être sauvés», terme employé pour le Résidu, ont été ajoutés à lâAssemblée (Actes 2:47), au lieu dâêtre dispersés de nouveau comme le furent les transportés de Babylone à la suite du meurtre du Fils de Dieu.
«Et il se tiendra et paîtra son troupeau avec la force de lâÃternel, dans la majesté du nom de lâÃternel, son Dieu. Et ils habiteront en sûreté, car maintenant il sera grand jusquâaux bouts de la terre. Et lui sera la paix» (v. 4).
Ce nâest plus seulement, comme au chap. 4 v. 8, le royaume revenant à la fille de Jérusalem; car le prophète nous décrit ici la personne du Roi, du Berger dâIsraël. Après que le jugement aura été exécuté sur Jérusalem, le Juge souffleté jadis, Celui dont les origines sont éternelles, se tiendra là et paîtra son troupeau. «De Dieu», dit Jacob, «est le Berger, la pierre dâIsraël» (Gen. 49:25). Ce Christ, autrefois bafoué, se tiendra là dans la force1 et dans la majesté de lâÃternel, comme le «Dieu fort, le Père du siècle, le Prince de paix» (Ãsaïe 9:6). Quây a-t-il, en effet, de plus paisible quâun Berger paissant son troupeau? Mais cette calme fonction sera remplie par Celui qui, maintenant, sera grand jusquâaux bouts de la terre. «Lui sera la paix.» Tableau, à la fois reposant et grandiose, de cette période millénaire où, sur la nation délivrée et jusquâaux bouts de la terre, resplendira la face paisible et souveraine de lâhomme autrefois anéanti pour accomplir lâÅuvre de la Rédemption, maintenant souverainement élevé, tout en restant le fidèle Berger de ses brebis et le serviteur de ses bien-aimés. Ce service éternel dâamour nous le goûterons, nous aussi, dans la gloire, mais eux, «lâAgneau qui est au milieu du trône les paîtra», est-il dit en Apoc. 7:17.
1 Ce mot caractérise la force divine elle-même, force qui appartient de la même manière à Christ (Ps. 110:2) et dans laquelle tous les saints de son peuple trouvent leur force.
Le v. 4, ayant fait la description magnifique de la personne glorieuse à laquelle sera confiée la garde du troupeau, les v. 5 à 9 nous renseignent sur les caractères du troupeau lui-même, du «Résidu de Jacob», qui prend la parole au v. 5:
«Quand lâAssyrien entrera dans notre pays, et quand il mettra le pied dans nos palais, nous établirons contre lui sept pasteurs et huit princes des hommes. Et ils ravageront le pays dâAssyrie avec lâépée, et le pays de Nimrod dans ses portes.»
Christ lui-même est le Libérateur quand lâAssyrien entre dans «notre pays» (câest-à -dire celui du Résidu, du vrai Israël). Mais il emploie des instruments de sa puissance, une plénitude de pasteurs (sept) et de princes (huit), en rapport avec son gouvernement terrestre (quatre + quatre). Ce sont les «sauveurs» dâAbdias 21. Ils ravagent le pays dâAssyrie. Jâai suggéré autre part1 que cette invasion de lâAssyrie pourrait être la cause du retour de lâAssyrien, lors de sa campagne dâÃgypte, quand «des nouvelles de lâOrient et du Nord lâeffrayeront» (Dan. 11:44).
1 Lâhistoire prophétique des derniers jours, par H. R.
«Et il (le Messie) nous délivrera de lâAssyrien, quand il entrera dans notre pays, et quâil mettra le pied dans nos confins» (v. 6).
Nous assistons maintenant à cette destruction finale de lâAssyrien par le Seigneur lui-même, mentionnée en Dan. 11:45 et prédite par Ãsaïe, Ãzéchiel, Joël et dâautres prophètes.
«Et le Résidu de Jacob sera, au milieu de beaucoup de peuples, comme une rosée de par lâÃternel, comme des ondées sur lâherbe, â qui nâattend pas lâhomme, et ne dépend pas des fils des hommes» (v. 7).
Tel est le premier caractère du Résidu sous le sceptre de Christ. Il portera les traits de Celui qui sâest mis à sa tête (2 Sam. 23:4; Prov. 16:15; 19:12; Osée 14:5); il sera comme une rosée qui nâexige aucun effort; un pur fruit de la grâce qui nâattend pas lâhomme, ni ne dépend des fils des hommes. Ainsi sera lâaube du millénium, et ce Résidu dont il est dit. «Du sein de lâaurore te viendra la rosée de ta jeunesse» (Ps. 110:3). Toute bénédiction découlera du Roi céleste qui viendra manifester sa présence au milieu de son peuple; elle sera la part dâIsraël, en communion avec son Chef.
«Et le Résidu de Jacob sera, parmi les nations, au milieu de beaucoup de peuples, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un jeune lion parmi les troupeaux de menu bétail, qui, sâil passe, foule et déchire, et il nây a personne qui délivre» (v. 8).
Tel est le second caractère du Résidu de Jacob. Juda, la tribu royale est à sa tête, ce quâimplique le nom de Jacob, comme nous lâavons souvent remarqué. Câest de Juda quâil est dit: «Juda est un jeune lion; tu es monté dâauprès de la proie, mon fils. Il se courbe, il se couche comme un lion, et comme une lionne; qui le fera lever?» (Gen. 49:9, 10). Mais Juda porte avant tout le caractère de son Chef qui est le Christ. Câest lui qui est appelé «le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David» (Apoc. 5:5). Comme il communique sa grâce à ceux qui sont de sa race, il leur communique aussi sa force, et câest par Lui que le Résidu asservira les nations et dominera «parmi les bêtes de la forêt».
Au v. 9, le Résidu sâadresse au Seigneur lui-même: «Ta main se lèvera sur tes adversaires, et tous tes ennemis seront retranchés». Il donne la gloire à Christ seul, ne sâattribuant aucune vertu pour vaincre ce qui sâélève contre son Roi, mais la grâce et la force lui sont communiquées par le Chef adorable auquel il appartient pour toujours. Câest ainsi que le Résidu a appris, dans le chemin de lâhumiliation, à nâavoir aucune confiance en lui-même et à attribuer à lâÃternel tout le bien qui est produit. Comparez ce que Dieu dit du Résidu aux v. 7 et 8, avec ce que le Résidu pense de lui-même en Esdras 9:5-15. Dans ces conditions Dieu fait savoir, par la bouche du prophète, au «reste des réchappés», quâIl veut faire de lui le vase de sa grâce et de sa puissance. Le Résidu répond (v. 9) en attribuant toute la gloire à son Seigneur et à son Dieu.
Aux v. 10 à 15 lâÃternel parle. Il retranchera du milieu du peuple apostat lâappareil guerrier, les villes et les forteresses, retraites de lâAntichrist (Dan. 11:39). Toute cette puissance sera réduite à néant, avec ses enchantements et ses idoles (v. 10-14). Du même coup (v. 15), la colère et la fureur de lâÃternel tomberont sur les nations auxquelles le peuple incrédule sâétait assimilé et dont il avait partagé lâapostasie. Ainsi le règne de paix sera établi par les jugements. LâÃternel commence par exercer le jugement sur sa propre maison, puis il lâétend au monde et à la nation apostate, mais tout cela en vue de la bénédiction finale de son peuple et de lâétablissement du royaume glorieux de Christ.