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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-15
La double origine du Libérateur dâIsraël : câest de lâobscure Bethléem quâil naîtra; mais son existence nâen plonge pas moins ses racines jusque dans lâéternité.
Et toi⦠Ce brusque début correspond à celui de la strophe précédente (Michée 4:8). Bethléem est personnifiée et interpellée ici, comme lâavaient été au chapitre 4 la tour du troupeau et la colline de la fille de Sion (verset 88). Pour le sens, ce verset forme avec Michée 4:14 une antithèse (entre la royauté abaissée et restaurée) toute pareille à celle de Michée 4:1 et Michée 3:12 (entre le temple renversé et glorifié).
Bethléem Ephrata. Ephrat ou Ephrata, la féconde, est lâancien nom de cette ville, située à 8 kilomètres au sud de Jérusalem; Bethléem, maison du pain, en est le nom plus récent. Ce dernier était déjà connu à lâépoque des patriarches, mais le premier fut usité encore plus tard (voir Genèse 35:16; 48.7-1; Ruth 1:2; 1 Samuel 17:12). Lâun et lâautre font allusion à la grande fertilité de la contrée environnante, couverte, de nos jours comme autrefois, de champs de blé, de vignes et de beaux vergers. Si Michée juxtapose ici les deux noms, ce nâest pas simplement pour distinguer cette ville dâune autre de même nom, Bethléem de Zabulon (Josué 19:15); il lui eût suffi pour cela de lâexpression ordinaire : Bethléem de Juda (Juges 17:7; Ruth 1:1-2). Lâintention du prophète, en se servant du vieux nom, consacré par les souvenirs de lâhistoire patriarcale, quâil a déjà rappelés (Michée 4:8-10), est de donner plus dâampleur et de solennité au discours.
Petite pour être entre les milliers⦠Câest la traduction littérale de lâhébreu. Lâidée nâest pas : trop petite pour être⦠en ce sens que Bethléem ne serait réellement pas au nombre des milliers, mais : bien petite pour figurer, comme câest en effet le cas, parmi les milliers⦠Voir 1 Samuel 20:6; 1 Samuel 20:29.
Le terme milliers (hébreu alaphim, pluriel dâéleph, mille) désigne les grandes divisions, les branches de chaque tribu (appelées aussi mischpachoth), qui comptaient chacune environ un millier de chefs de famille (Nombres 1:16; 10.4; Exode 18:25). Ce nombre pouvait être plus ou moins grand, et lâimportance de lâéleph varier (voir Juges 6:15, hébreu). Bethléem paraît avoir formé lâun des plus petits, Sinon le plus petit. Elle avait si peu dâimportance que le livre de Josué ne la mentionne pas dans le catalogue des villes de Juda (il est vrai que les LXX en ont rétabli la mention, Josué 15:60).
Câest cette petite Bethléem qui sera le lieu natal du Messie; elle sera ainsi élevée entre les villes, comme la petite colline de Sion entre les montagnes (Michée 4:1 et suivants). Le Messie devant être un nouveau David et rétablir en Sion la glorieuse domination de son ancêtre (Osée 3:5; Michée 4:8), câest de Bethléem quâil doit sortir comme lui (comparez Ãsaïe 11:1 où le Messie est, comme David, un rejeton du tronc dâIsaï, père de ce roi). Cette intention de rapprocher le Messie de son type historique, David, se remarque jusque dans les moindres détails du tableau ici tracé; ainsi dans ce mot : me (li : pour moi), qui se retrouve deux fois dans la scène de lâélection de David ( 1 Samuel 16:1; 1 Samuel 16:3) : Je me suis choisi pour roi un de ses frères⦠Tu oindras pour moi celui que je te dirai.
Les mots sortira pour moi (câest lâÃternel qui parle) signifient que lâapparition du Messie est destinée à accomplir les desseins de Dieu. Cette pensée garantit la réalisation des promesses qui le concernent Dieu y est, pour ainsi parler, intéressé. Le terme sortir de⦠désigne clairement la naissance du Messie comme devant avoir lieu à Bethléem, ainsi que les Juifs lâont toujours reconnu jusquâà lâépoque de J-C (voir Matthieu 2:5 et Jean 7:42). Les rabbins nâont contesté, ce sens que depuis J-C et dans le but dâenlever au christianisme la preuve quâil tirait de la naissance de Jésus à Bethléem en faveur de sa dignité messianique. Ils ont prétendu que ce passage annonçait simplement que le Messie devait sortir de la famille de David. Mais pourquoi le prophète insisterait-il dans ce cas si expressément sur la localité de Bethléem, puisque, depuis des siècles et pendant toute la période qui sépare David du Messie, la famille de David nâa plus habité à Bethléem, mais à Jérusalem? Pourquoi surtout appuierait-il comme il le fait sur sa petitesse, circonstance qui nâaurait aucun intérêt, si le Messie nâen devait pas sortir directement? Michée voit en esprit le grand prince de lâavenir sortant non de Sion, la citadelle royale de Jérusalem, mais de la pauvre bourgade où le premier David avait été appelé par lâÃternel à quitter son troupeau pour monter sur le trône. Câest un trait de ressemblance avec son grand ancêtre. Mais le fait quâil naît à Bethléem, et non à Jérusalem, suppose que, lors de son apparition, la famille royale sera revenue à lâétat de pauvreté et dâobscurité qui était autrefois le sien à Bethléem.
Le terme peu usuel de dominateur (moschel), employé ici pour désigner le roi futur, rappelle intentionnellement celui de domination (memschala) dans Michée 4:8; les mots : sortira de toi rappellent ceux-ci : reviendra jusquâà toi, dans le même verset du chapitre 4; et le titre de dominateur dâIsraël est opposé à celui de juge dâIsraël (Michée 7:14). La gloire et la grandeur divines du premier contrastent avec les humiliations du second.
La fin du verset : Et dont lâorigine est dès les temps anciens, dès les jours éternels, a été interprétée de bien des manières.
Lâorigine, proprement lâissue, la sortie. Ce terme rappelle le verbe sortira dans la phrase précédente. Il y a en hébreu le pluriel : les issues, les origines. Mais ce pluriel ne renferme pas lâidée de plusieurs origines; il exprime simplement la notion abstraite de provenance. Les interprètes juifs et les rationalistes refusent de voir dans les mots suivants lâindication dâune origine divine du Messie; ces mots exprimeraient seulement lâidée de la haute antiquité de la famille de David, dont la généalogie, en effet, peut être poursuivie jusquâà Pérets, fils de Juda (Ruth 4:18). Sans doute, le mot olam : éternité, se prend parfois dans le sens de longue durée ou de haute antiquité (Michée 7:14; comparez verset 20). Mais ce sens serait ici bien insignifiant. En quoi la famille de David se distinguerait-elle sous ce rapport des autres familles israélites, qui toutes sont également issues dâAbraham et dont la plupart possédaient leur arbre généalogique parfaitement en règle? Les expressions si énergiques dont se sert le prophète doivent être prises ici dans le même sens que les termes analogues employés Proverbes 8:22-23, où lâexistence de la Sagesse créatrice est décrite comme antérieure au commencement du monde. Ainsi lâorigine du Messie remonte au-delà de la création même; elle est éternelle et divine. La seconde partie du verset forme donc le pendant de la première. Lâorigine divine du Messie contraste avec lâobscurité de son origine bethléémite. Il ne faudrait pas objecter contre le sens propre du mot éternité, quâil est question ici de jours. Lâéternité ne peut être pour notre conception humaine quâune succession infinie de moments, de jours, et nous ne pourrons jamais la désigner sans introduire dans la définition des déterminations temporelles. Sans vouloir anticiper sur lâenseignement du Nouveau Testament qui sera le fruit de révélations subséquentes, nous devons reconnaître que le prophète attribue ici au Messie deux origines, lâune locale, terrestre (Bethléem), lâautre supra-terrestre, divine. Nous ne saurions nous en étonner, puisque Ãsaïe, le contemporain de Michée, affirme comme lui, dâun côté, que le Messie sera un descendant de David et, de lâautre, quâil sera un être divin (Ãsaïe 7:14; 9.5; 11.1 : un fils est néâ¦; du tronc dâIsaï⦠Emmanuel; Dieu fort. Il faut se souvenir ici de cet Ange de lâÃternel en qui le nom, la pleine révéIation, de Dieu réside (Exode 23:21; Ãsaïe 63:9), et dont lâavènement du Messie sera la suprême apparition en Israël (Malachie 3:1).
Le verset que nous venons dâexpliquer est cité en partie et assez librement par Matthieu 2:6. La principale modification que lâévangéliste fait subir au texte de Michée consiste à substituer les mots : Tu nâes pas la plus petite entre⦠à ceux-ci : petite pour être entre⦠Les deux textes font ressortir la petitesse extérieure de Bethléem, qui contraste avec le rôle quâelle doit jouer comme lieu de naissance du Messie; mais le texte de Michée lâénonce expressément, tandis que Matthieu la sous-entend, comme assez connue, et y oppose la grandeur morale que Bethléem, si petite, est appelée à posséder dans le règne de Dieu (tu nâes pas la plus petite !). De là lâapparente contradiction entre le texte du prophète et la citation de lâévangéliste, contradiction qui nâest que dans les termes et nâexiste pas dans lâidée.
Câest pourquoi⦠Lâidée est que, tant que le Messie, restaurateur dâIsraël, nâa pas paru, le peuple demeure dans un état de souffrance et dâhumiliation : Il (lâÃternel) les livrera (entre les mains de leurs ennemis, voir Michée 4:10; Michée 4:14) jusquâau temps oùâ¦
La mère, littéralement : celle qui doit enfanter; évidemment la mère du Messie. Qui est cette mère? Dâaprès Michée 4:9-10, on pourrait appliquer ce terme à la communauté dâIsraël : les douleurs de lâexil seraient pour elle comme les souffrances de lâenfantement du Messie; la naissance de lâenfant serait lâimage de lâavènement du Libérateur, fruit de toutes ces douleurs. Le type de Rachel enfantant Benjamin, que le prophète avait devant les yeux en écrivant Michée 4:8 et suivants, et que rappelle ici le nom dâEphrata (verset 1; comparez Genèse 35:16) serait favorable à cette interprétation; car Rachel est le symbole de la communauté israélite. Mais ce type conduirait à une application différente (voir Jérémie 31:15-17 : Rachel retrouvant, après lâexil, de nombreux fils dans le peuple restauré; comparez Ãsaïe 54:1 et suivants; Ãsaïe 66:7-9). Et surtout la fin de notre verset ne permet pas dâadmettre que Michée ait voulu représenter la nation israélite comme la mère du Messie, puisquâil désigne les membres du peuple comme ses frères. Celle qui enfante ne désigne donc pas un personnage collectif, mais une personne réelle, la femme (encore inconnue de lui) que le prophète contemple en esprit comme déjà prête à enfanter le Sauveur. Câest ici un nouveau et remarquable trait de rapprochement entre Michée et Ãsaïe 7:14.
La fin du verset commence lâénumération des bénédictions que le Messie apportera à son peuple. La première sera la cessation de la division dont il souffrait depuis plusieurs siècles, la réunion complète de la famille du Messie, que les prophètes ont toujours promise (Michée 2:12; comparez Ãsaïe 11:13; Osée 3:5; Jérémie 3:18).
Le reste de ses frères désigne les dix tribus dispersées, venant après lâexil rejoindre les enfants de Juda sous le sceptre du Messie.
Les fils dâIsraël désignent Juda, la tribu royale, demeurée attachée à la maison de David, en face du royaume infidèle des dix tribus. Elle était, au temps de Michée, le vrai corps de la nation, et elle formera un jour le noyau du peuple restauré, auquel se rallieront les autres tribus. Ainsi se réalisera en la personne du Messie le type offert par David, son aïeul, quand, après avoir régné sur Juda seulement, il vit toutes les tribus dâIsraël se joindre à lui et le reconnaître pour roi, en lui disant : Nous sommes tes os et ta chair (2 Samuel 5:1).
Lâactivité du Messie pour le bien de son peuple, dans laquelle il déploie à la fois une puissance et une douceur divines. Elle est dépeinte sous lâimage dâun berger paissant son troupeau (type fréquent de la royauté; comparez 2 Samuel 5:2, et Jean 10:10 et suivants).
Il se tiendra⦠elles se reposeront⦠Le tableau est celui-ci : le berger debout, appuyé sur son bâton et veillant sur le troupeau; celui-ci reposant à ses pieds, en pleine sécurité et à lâabri de toute attaque (comparez Michée 4:4).
Paîtra les brebis, hébreu : paîtra, tout court; mais le français exige pour la clarté un complément qui se tire de lui-même de lâidée du verbe.
Dans la force⦠dans la majesté du nom de lâÃternel. Il est revêtu de la force divine pour défendre son troupeau contre loups et voleurs (comparez lâesprit de force, Ãsaïe 11:2); plus que cela : il est tellement uni à Dieu que la plénitude de la puissance et de la majesté divines resplendit en lui; le nom même de Dieu lui appartient (Dieu fort, Ãsaïe 9:5; comparez Exode 23:21 : Mon nom est en lui). Tout cela dépasse ce quâon pourrait dire dâun roi terrestre.
Car il sera grand jusquâaux bouts de la terre. Motif de la sécurité du peuple de Dieu : son propre roi est en même temps le roi de toute la terre. Comparez Psaumes 2:8.
La paix résume tous les bienfaits du règne du Messie pour son peuple maintenant réuni. Il est lui-même cette paix; il la porte en lui, il en est la source constante. Ãphésiens 2:14 : Câest lui qui est notre paix, fait allusion à notre passage. La paix est toujours le trait caractéristique des descriptions prophétiques du règne de Dieu : voir entre autres Michée 4:3-4; Ãsaïe 11:6-9; Zacharie 9:10 : Il parlera de paix aux nations.
La protection quâaccorde le Messie à son peuple contre les ennemis étrangers. Michée prend ici comme type des ennemis des derniers temps, le peuple de son époque le plus redoutable à Israël, celui qui représentait alors la puissance de ce monde, hostile à Dieu et à son règne : lâAssyrie.
Sept pasteurs et huit princes : autant de lieutenants et dâauxiliaires du roi futur. Ces chiffres sont symboliques : sept est le nombre de la perfection, celui des Åuvres que Dieu accomplit; huit, qui va au-delà , indique une surabondance de forces dépassant le strict nécessaire pour la victoire. Cette forme (sept⦠huitâ¦) est sans doute une imitation de la forme semblable quâemploie Amos pour exprimer le nombre surabondant des péchés qui provoquent le jugement de Dieu : à cause de trois crimes de⦠et à cause de quatre⦠(Amos 1:3 etc.).
Le mot nos palais renferme une allusion au même Amos, qui avait dit : Le feu dévorera les palais de Jérusalem (Michée 2:5).
Les pasteurs sont des princes de race royale, comme le pasteur suprême, le Messie; les princes (proprement : préposés, consacrés) sont des chefs choisis au sein du peuple pour marcher avec eux à sa tête contre lâennemi.
Nous ferons⦠est dit au nom du peuple dâIsraël, dont la force est multipliée par la présence du Messie.
On peut se demander comment ces attaques des païens contre Israël sâaccordent avec leur conversion au vrai Dieu, annoncée Michée 4:1-4. Sans doute la conversion des peuples nâest que partielle et graduelle, et cette attitude prise par une portion de lâhumanité a pour effet de surexciter chez le reste des hommes lâhostilité contre Dieu et son règne, jusquâà ce que lâEglise, conduite par le Messie, ait remporté sur le monde une victoire définitive.
Le peuple de Dieu ne se borne pas à repousser les attaques de lâennemi; il le poursuit jusque dans son pays et en fait la conquête : Assur lui est asservi.
Ils paîtront (gouverneront)⦠avec lâépée : comparez Psaumes 2:9.
La terre de Nimrod : parallèle de la terre dâAssur. LâAssyrie est ici nommée le pays de Nimrod, parce que celui-ci fut le fondateur de la première monarchie universelle (Babel), dont la puissance assyrienne fut lâune des branches (Genèse 10:9-11). Le nom de Nimrod représente mieux quâaucun autre la puissance terrestre dans son opposition au règne de Dieu.
Les portes désignent non les frontières dâAssur, mais les villes et forteresses qui sont le cÅur même du pays.
Aux bénédictions dont Israël restauré joint lui-même se joignent celles dont il sera la source pour les peuples qui se subordonneront au règne du Messie.
Comme une rosée⦠La rosée : image fréquente de ce qui rafraîchit et vivifie (Osée 14:5; Psaumes 72:6; 133.3).
Lâherbe, laquelle⦠Nous rapportons le pronom, non à la rosée, mais à lâherbe qui la reçoit. Le gazon flétri, avide dâhumidité (image de ce quâest lâhumanité privée de la grâce divine), nâa rien à attendre de lâhomme : câest directement dâen-haut, de Jéhova, que lui vient la rosée vivifiante.
Sâil est une source de bénédiction pour ceux qui acceptent sa suprématie spirituelle, Israël doit être une puissance de destruction pour ceux qui la repoussent. Sous le premier aspect, il est comparé à une rosée; sous le second, à un lion, type de la force dâextermination.
Les ennemis dâIsraël le sont aussi de Dieu. De là lâappel à lâintervention de la puissance divine elle-même. Comparez Ãsaïe 26:11.
9 Ã 14
Israël ne pourra jouer ce rôle parmi les peuples quâà la condition dâêtre lui-même pur de tout, ce qui attire la colère divine. Aussi lâÃternel annonce-t-il quâil va détruire dans son sein ce qui provoque sa jalousie, les objets dans lesquels il a placé jusquâici une confiance charnelle, chevaux, chars de guerre, forteresses (versets 9 et 10); idolâtrie (versets 11 et 12); le verset 13 reprend et résume ce qui précède. Le verset 14 clôt le morceau en annonçant le triomphe définitif de Jéhova sur tous ses ennemis.
Comparez le verset 9 et Ãsaïe 2:7; 31.1.
Comparez Ãsaïe 2:15. LâÃternel sera désormais la forteresse de son peuple (Zacharie 9:8; comparez Ãsaïe 26:1).
11 et 12
Les deux manifestations du paganisme que lâAncien Testament condamne si souvent : la divination (verset 11) et les idoles (verset 12). Comparez Ãsaïe 2:6; Ãsaïe 2:8; 17.7; Jérémie 27:9.
Reproduction des deux catégories dâobjets dans lesquels Israël a placé une coupable confiance.
Tes Astartés : les statues dâAstarté, la Vénus phénicienne, ou les arbres qui lui étaient consacrés (Ãsaïe 1:29; 17.8).
Tes villes : ici spécialement les villes fortes.
Ne rencontrant plus dâobstacles dans lâétat moral de son peuple, lâÃternel pourra tourner sa colère contre les nations encore rebelles et exercer sur elles un jugement sévère et définitif, en sorte que rien ne trouble plus la paix et lâharmonie de son règne universel.