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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-16
1 et 2 préambule
Voir, sur lâidée dâun procès que Dieu soutient contre son peuple, Osée 4:1, note; comparez Ãsaïe 1:18.
Le prophète commence par exhorter Israël à écouter ce que dit lâÃternel : il ordonne à son serviteur de plaider pour lui, comme son chargé dâaffaires ou son avocat, contre son peuple.
Plaide devant (littéralement avec, câest-à -dire ici : en société, en présence, deâ¦) et non contre les montagnes (comme quelques-uns traduisent). Le verset 2 fait voir que les montagnes ne figurent pas ici comme accusées, mais comme témoins. Lâaccusé, câest Israël. Les montagnes sont appelées en témoignage par lâÃternel contre le peuple, parce étant là de toute antiquité, elles ont assisté à tout ce que Dieu a fait pour Israël et ont vu comment celui-ci a, dès le commencement, répondu à ses bienfaits. Comparez le début du cantique de Moise, imité par Michée (Deutéronome 32:1), et Ãsaïe 1:2.
Immuables fondements : témoins toujours présents. Comparez les collines éternelles, Genèse 49:26; voir aussi Deutéronome 33:15.
Le prophète obéit à lâappel divin : il sâadresse aux montagnes et les invite à assister au procès qui va sâinstruire. Le début de ce discours : Ãcoutez, qui ouvre la dernière partie de notre livre, correspond à celui de la première partie (Michée 1:2).
Son peuple. Le droit de lâÃternel, de contester avec lui, nâest donc pas douteux.
3 à 8 le procès
3>3 à 5 le discours dâaccusation prononcé par le prophète au nom de lâÃternel
LâÃternel parle avec lâaccent de lâamour attristé, demandant pour quelle cause son peuple lâa abandonné.
Tâai je causé de la peine : par des exigences excessives (Ãsaïe 43:23) ou des promesses non accomplies (Jérémie 2:5; Jérémie 2:31). Bien au contraire, câest Israël qui a fatigué Dieu par ses infidélités (Ãsaïe 43:24).
Réponds-moi, câest-à -dire : défends-toi, si tu le peux, en mâaccusant !
Le car suppose cette réponse sous-entendue à la question du verset 3 (en quoi tâai-je causé⦠?) : en rien, car bien plutôt je tâai comblé de mes bienfaits !
Le verset 4 rappelle le grand bienfait auquel Israël devait son existence nationale : la sortie dâÃgypte, lâacte de grâce fondamental qui renfermait implicitement toutes les grâces subséquentes (Amos 2:10; Jérémie 2:6). La grandeur de ce bienfait est relevée par lâexpression : maison de servitude, tirée dâExode 20:2. Puis lâÃternel rappelle le don quâil a fait à Israël affranchi de prophètes et de médiateurs, pour être ses conducteurs à travers le désert jusquâen Canaan : Moïse, lâhomme avec qui Dieu parlait face à face comme un ami avec son ami; Aaron, le sacrificateur, intercesseur et révélateur de la volonté divine par lâurim et le thummim; Marie, leur sÅur, celle qui entonne le cantique de louanges et qui porte Exode 15:20 le titre de prophétesse.
Nouvelle preuve toute spéciale de la grâce divine envers Israël : la malédiction projetée par Balak, changée dans la bouche de Balaam en bénédiction. Cette bénédiction releva le courage dâIsraël, en lui montrant que lâÃternel était tellement avec lui que même ses ennemis étaient obligés de le bénir.
Les mots : de Sittim à Guilgal, dépendent grammaticalement du verbe répondit (bien que la réponse de Balaam nâait pas été donnée pendant le trajet de lâune de ces localités à lâautre). Ils rappellent les bienfaits accordés aussitôt après la bénédiction de Balaam et qui en furent la manifestation en acte.
Sittim, est la dernière station dâIsraël au pays de Moab (Nombres 25:4), Guilgal, la première au-delà du Jourdain (Josué 4:19). Entre ces deux stations se placent la victoire sur les Madianites, qui cherchaient à perdre Israël, en lâentraînant dans lâidolâtrie, le passage du Jourdain et lâentrée en Canaan, enfin la circoncision à Guilgal, par laquelle la génération née au désert fut admise dans lâalliance et le peuple entier rentra dans une relation normale avec Dieu. Dans tous ces faits, Israël doit reconnaître les justices de lâÃternel, câest-à -dire des Åuvres qui prouvent sa fidélité, sa justice envers son peuple.
6 et 7 Israël répond
Il sâavoue coupable et demande seulement par quel moyen il pourra apaiser la colère de lâÃternel. Ce nâest pas directement à Dieu quâil pose cette question, mais au prophète, interprète de sa volonté.
La première pensée qui se présente à lui, câest de se servir du moyen que Dieu lui-même a institué pour entretenir la communion entre son peuple et lui : les sacrifices; il se déclare prêt à accomplir pour lui être agréable toutes les Åuvres extérieures quâil pourra exiger.
Veaux dâun an : non que ce soient les seuls quâil fût permis de sacrifier; mais ils étaient réputés les meilleurs (Lévitique 9:3).
Béliers : câétaient, avec les veaux, les victimes les plus usuelles. La quantité est ici relevée, comme la qualité lâa été à propos des veaux.
Lâhuile ne devait manquer dans aucune offrande (voir Nombres 15:1 et suivants).
Tout cela, Israël serait prêt à le donner. Mais dans le sentiment de lâinsuffisance probable de tous ces dons pour couvrir une faute aussi grave quâest la sienne envers Dieu, il va plus loin encore, et il offre le sacrifice de ce quâil a de plus cher : de son premier-né. Il est mu en cela par le sentiment bien juste que ce que Dieu réclame, câest le sacrifice de lâhomme lui-même, mais il oublie que câest un holocauste spirituel que lâÃternel demande (voir Genèse chapitre 22), et non lâholocauste sanglant qui est à ses yeux une abomination païenne et ne peut, par conséquent, racheter les crimes de lâhomme (voir lâexemple du roi de Moab sacrifiant son fils aîné, 2 Rois 3:27). Sans doute encore, les premiers-nés appartenaient spécialement et de droit à lâÃternel; mais ils devaient être rachetés, non sacrifiés (Exode 13:12 et suivants).
Réponse du prophète à la demande du peuple (versets 6 et 7). Il repousse toutes ces offres et rappelle à Israël ce quâil doit lui-même fort bien connaître : les exigences morales de la loi de Jéhova. Que demandes-tu là ? Lui dit-il; tu sais bien que ton Dieu te demande dâautres choses.
Il tâa déclaré⦠: par la bouche de Moïse; voir par exemple Deutéronome 10:12 et suivants.
Michée résume les obligations morales dâIsraël en trois mots : droiture, miséricorde (justice et charité envers le prochain; ces deux termes résument toute la seconde table de la loi); humilité devant Dieu : ce terme résume la première table. Sans cette justice sincèrement pratiquée, les sacrifices ne sont que des formes vides auxquelles Dieu ne prend nul plaisir. Comparez 1 Samuel 15:22; Osée 6:6.
9 Ã 16 proclamation du jugement
Jugement sévère, car, hélas ! La conduite du peuple est tout lâopposé de cette justice.
Câest Jéhova lui-même, le juge, et non plus le prophète, qui prononce la sentence
La ville : Jérusalem, la capitale dans laquelle se concentre le péché du peuple tout entier (comparez Michée 1:5).
Celui qui est sage, littéralement, la sagesse. Le mot rare, employé ici, signifie proprement : solidité, substance, réalité. Ce terme abstrait est employé pour désigner lâattitude de lâhomme sérieux, solide, prudent, qui, au lieu de se heurter à la loi de Dieu, prend garde à la révélation de sa volonté et sâefforce dây conformer sa conduite. Le nom de Dieu est la révélation de son être intime.
Ãcoutez la verge⦠Forme elliptique, pour dire : Ãcoutez lâannonce de la verge⦠La verge est ici, comme dans Ãsaïe 10:5; Ãsaïe 10:24 (comparez Ãsaïe 28:15), le peuple étranger dont lâinvasion accomplira sur Israël les jugements de Dieu. Dans Ãsaïe, lâAssyrien est expressément désigné par ce terme comme lâinstrument du châtiment divin.
Michée justifie cette sentence en dénonçant lâinjustice qui règne dans le peuple. Il le fait sous forme de question, pour mieux réveiller la conscience dâIsraël.
Trésors iniques : acquis par des moyens injustes. Comparez Michée 2:1-2; Michée 3:1-3, Michée 3:9-10.
Un épha amoindri, littéralement : un épha de consomption, câest-à -dire trop petit. Comparez Amos 8:5; Deutéronome 25:14. Le contraire : lâépha de justice (Lévitique 19:36). Lâépha est une mesure pour les solides (blé, etc.) de la contenance probable de 10 litres.
Abominable, provoquant la malédiction divine (Deutéronome 25:16).
Câest le prophète qui parle, comme représentant de la conscience du peuple. Celui-ci ne peut se déclarer innocent, puisque des péchés comme celui qui vient dâêtre stigmatisé, se commettent incessamment dans son sein.
De faux poids, littéralement : pierres à peser que lâon portait dans une bourse (Proverbes 16:11).
Cette ville, littéralement : elle : Jérusalem (verset 9). Comparez verset 10.
13 à 16 le châtiment quâattireront infailliblement ces iniquités
Moi donc, à mon tour⦠: juste rétribution des crimes du peuple et surtout des violences exercées sur les petits.
Malade de coups : même image dans Ãsaïe 1:5 et suivants.
La menace sâadresse au peuple de la capitale et du pays de Juda tout entier (verset 16). Comparez Lévitique 26:18; Lévitique 26:24, etc.
Le pays sera dévasté (verset 13); on fuira dans les forteresses; là , on sera en proie à la famine, et ceux qui sây seront réfugiés finiront par tomber au pouvoir de lâennemi avec ce quâils y auront sauvé. Comparez Lévitique 26:25-26; Jérémie 50:37; et lâaccomplissement Jérémie 52:6 (comparez 2 Rois 6:25).
Câest lâennemi qui recueillera tout. Comparez Deutéronome 28:39 et suivants; Ãsaïe 62:8 et suivants; Amos 5:11.
Ce verset clôt tout le morceau en rappelant, dâune part, le péché (le début du verset reprend lâidée des versets 10 à 12, de lâautre, le châtiment (la fin du verset reprend celle des versets 13 à 15).
Câest par son impiété que le peuple sâattire tous ces maux. Comparez Ãsaïe 65:7. Les ordonnances dâOmri, quâon observe avec une exactitude extrême (ce quâindique la forme du verbe hébreu), désignent le culte de Baal, dont Achab, fils dâOmri, roi dâIsraël, avait fait la religion officielle dans son royaume. Ce culte est rapporté directement à Omri, comme fondateur de la dynastie maudite qui lâa introduit (comparez Athalie, fille dâAchab, appelée fille dâOmri, 2 Chroniques 22:2). Omri lui-même, dâailleurs, avait fait pire que tous les rois avant lui. Voir 1 Rois 16:25; 1 Rois 16:31 et suivants. Michée ne peut avoir écrit ceci quâau temps dâAchaz ou dans les premières années du règne dâÃzéchias, avant la grande réforme qui abolit lâidolâtrie en Juda (voir lâintroduction).
Toutes les pratiques de la maison dâAchab : persécution des vrais prophètes, et autres crimes, comme par exemple le meurtre de Naboth (voir 1 Rois chapitres 18, 21, 22).
Afin que⦠Ironie : comme si vous aviez formé le dessein dâattirer sur vous une ruine pareille à celle de la maison dâAchab. Cette expression relève le caractère conscient et opiniâtre de leur péché, par lequel ils sâobstinent à provoquer le châtiment.
Désolation : voyez la prédiction de la dévastation complète, Michée 3:12.
Sifflets : railleries; lâopprobre : il consiste pour le peuple de Dieu à être livré aux païens (Ãzéchiel 36:20). Le terme : vous portiezâ¦, sâadresse aux individus israélites qui auront tous à porter leur part de lâopprobre national.