Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
Lâouvrier de la onzième heure
(v. 1-16). â Afin que lâon ne perde pas de vue que tout est grâce dans la dispensation actuelle, même sâil sâagit des récompenses, et que lâon ne pense pas que telle tâche accomplie aura telle rétribution, le Seigneur donne la parabole du maître de maison qui engage des ouvriers pour travailler à sa vigne. Avec ceux qui sont engagés à la première heure, il convient du prix: un denier par jour. Il sort encore à la troisième, à la sixième, à la neuvième heure, même à la onzième, et, trouvant des ouvriers qui ne faisaient rien, les envoie à sa vigne, en leur disant: «Vous recevrez ce qui sera juste». Ils y vont, sans convenir de prix, sâen remettant à la justice et à la bonté du maître. Le soir venu, celui-ci commence par payer ceux qui ont été les derniers au travail et donne un denier à ceux de la onzième heure. Voyant cela, les premiers sâattendent à recevoir plus; mais le maître ne leur donne pas davantage. Alors ils murmurent et disent: «Ces derniers nâont travaillé quâune heure, et tu les as faits égaux à nous qui avons porté le faix du jour et la chaleur. Et lui, répondant, dit à lâun dâentre eux: Mon ami, je ne te fais pas tort: nâes-tu pas tombé dâaccord avec moi pour un denier? Prends ce qui est à toi et va-tâen. Mais je veux donner à ce dernier autant quâà toi. Ne mâest-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est mien? Ton Åil est-il méchant, parce que moi, je suis bon?» La faute des premiers venait de ce quâils avaient pris pour base dâestimation le salaire des derniers, et non la bonté du maître. Puis celui-ci seul sait apprécier la valeur du travail fait, car il y en a qui, venus à la onzième heure, peuvent avoir rendu de plus grands services que ceux qui ont peiné la journée entière. Mais par-dessus tout, le maître est absolument libre dâagir selon sa grâce souveraine et de faire ce qui lui plaît de ses biens. Ainsi «les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers». Tout est toujours grâce de la part du Seigneur.
Ainsi, pour ne pas risquer dâêtre déçu, il ne faut pas calculer avec Dieu. Soyons heureux de ce quâil a bien voulu nous appeler à travailler dans sa vigne, satisfaits dâêtre les objets de sa pure et merveilleuse grâce, nous qui ne méritons que le jugement éternel. Travaillons à tout ce que le Seigneur place devant nous, en ayant pour mobile cette grâce merveilleuse; laissons-lui lâappréciation de notre travail sans attendre sur une récompense, tout en sachant que la même grâce tiendra compte de ce qui aura été fait pour lui, et cela, selon sa justice.
En chemin pour Jérusalem
(v. 17-28). â Si Jésus pouvait parler à de pauvres pécheurs de gloire et de récompense dans lâéternité, câest parce quâil était sur le chemin qui le conduisait à la croix, où il allait porter toute la peine de leurs péchés, en subissant le jugement quâils avaient mérité. Il montait à Jérusalem avec ses disciples, voyage quâil accomplissait pour la dernière fois depuis la Galilée. Il éprouvait le besoin de leur dire ce qui lui arriverait. Câest la troisième fois que nous entendons Jésus les entretenir de sa mort et de sa résurrection (voir chap. 16:21, 17:22, 23). Mais les disciples, plus préoccupés de la gloire du royaume que du chemin qui y conduisait, nâentraient pas dans cette pensée de la mort de leur Maître, mort qui était toujours devant lui et dont dépendait tout leur avenir. Quelle souffrance pour le Seigneur, dans ce monde, que de se voir incompris des disciples, méconnu et méprisé par son peuple!
La mère de Jean et de Jacques sâapproche pour lui demander quâil ordonne que ses deux fils soient lâun à sa droite et lâautre à sa gauche dans son royaume. Une bonne place dans le royaume les préoccupait davantage que les souffrances et la mort du Seigneur, et ils pensaient encore moins que, sans cette mort, ils nâauraient point de place dans le royaume. Jésus leur dit: «Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi, je vais boire? Ils lui disent: Nous le pouvons. Et il leur dit: Vous boirez bien ma coupe; mais de sâasseoir à ma droite et à ma gauche, nâest pas à moi pour le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé par mon Père».
Le Seigneur avait dit précédemment aux disciples que, parce quâils avaient tout quitté et lâavaient suivi, ils siégeraient sur douze trônes. Ils nâavaient retenu que cette promesse, sans comprendre lâabaissement et le renoncement de Jésus, la position de dépendance quâil avait prise au milieu dâeux; il allait à la mort pour quâils aient une part avec lui dans la gloire, au lieu de la condamnation éternelle quâils méritaient. Dans cette position de dépendance, il leur dit que ce nâest pas à lui de donner les places dans son royaume; câest lâaffaire de son Père. Il avait auparavant à boire la coupe de souffrance et de mort, et les disciples devaient la partager avec lui en suivant un chemin de souffrance. Ils avaient peine à apprendre cette leçon, et nous aussi, car nous aimerions avoir la gloire sans les souffrances, chose impossible à cause du péché. Mais, «si nous souffrons, nous régnerons aussi avec Lui» (2 Timothée 2:12). Lâapôtre Paul, qui avait vu Christ dans la gloire et qui savait quâil y serait avec lui et comme lui, dit quâil veut «le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection dâentre les morts» (Philippiens 3:10, 11). Les autres disciples sâindignèrent à lâégard de Jacques et de Jean, sans comprendre mieux quâeux, sans doute, la position quâils avaient à prendre ici-bas. Alors Jésus leur montra la différence qui existe entre la grandeur humaine et la grandeur selon Dieu. «Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent dâautorité sur elles. Il nâen sera pas ainsi parmi vous; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur; et quiconque voudra être le premier parmi vous, quâil soit votre esclave; de même que le Fils de lâhomme nâest pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs». Le chemin de la grandeur est donc lâabaissement pour servir; or comme nul ne sâest abaissé autant que Christ, nul ne sera haut élevé comme lui, auquel son Dieu, en le plaçant au-dessus de tout, «a donné un nom au-dessus de tout nom, afin quâau nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux» (Philippiens 2:9, 10). Ceux donc qui aspirent à une place tout près de lui dans la gloire, doivent le suivre de près ici-bas dans cette vie de renoncement, dâhumiliation, de dévouement, de service et de souffrance.
Que Dieu nous enseigne à prendre le chemin de la vraie grandeur, non de la grandeur éphémère de ce monde-ci, mais de la grandeur divine et éternelle. Soyons les imitateurs de celui qui sâest abaissé jusquâà la mort de la croix pour nous sauver, en le suivant dans lâhumilité et lâobéissance, bien peu de temps peut-être, avant dâêtre introduits dans la gloire éternelle, avec lui et semblables à lui!
Guérison de deux aveugles
(v. 29-34). â Toujours en chemin pour Jérusalem, Jésus sort de Jéricho, suivi dâune grande foule. Deux aveugles, assis au bord du chemin, quand ils apprirent que Jésus passait, sâécrièrent: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» La foule cherche à les faire taire. On voit lâesprit qui lâanimait; ce nâétait pas la grâce de la personne de Jésus qui attirait après lui, mais des motifs charnels, une vaine gloire. Conscients de leurs besoins, et conscients de la grâce et de la puissance qui se trouvaient en Jésus, les aveugles crièrent plus fort: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David. Et Jésus, sâarrêtant, les appela et dit: Que voulez-vous que je vous fasse? Ils lui disent: Seigneur, que nos yeux soient ouverts. Et Jésus, ému de compassion, toucha leurs yeux; et aussitôt leurs yeux recouvrèrent la vue; et ils le suivirent». On remarquera que ces aveugles en appellent au fils de David. Ils représentent ceux qui, en Israël, avaient la foi au Messie, bien que ce fût la dernière heure de sa présentation au peuple; ils ont les yeux ouverts, le reçoivent et le suivent tel quâil est, et se trouvent ainsi sur le chemin de la gloire, au lieu dâêtre enveloppés dans les jugements qui tombèrent sur le peuple pour avoir rejeté le Fils de David.
Mais ce récit nous présente dâautres enseignements. à côté de vrais besoins qui font crier à Jésus, on voit lâindifférence de la foule à lâégard de ces besoins, et son effort pour empêcher quâil y soit répondu. Nâen est-il pas de même aujourdâhui, au milieu de la foule qui fait profession de suivre Christ, qui se réclame du nom de chrétien. Si lâon entend la voix de quelquâun qui cherche le Seigneur, dans la conscience de sa misère et de son état de perdition, on cherche à lâétouffer. Mais celui qui sent le poids de ses péchés et le malheur éternel qui lâattend, ne se laissera pas détourner par les efforts du monde; il criera dâautant plus fort à celui qui peut le délivrer; ce cri touchera le cÅur du Sauveur, toujours ému de compassion envers le pécheur, et il lui donnera le pardon et la paix. Dès lors, il suivra Jésus, parce quâil connaît son amour, où que passe son chemin; par amour pour lui, il le suivra jusquâau bout de la course, pour jouir ensuite avec lui du repos et de la gloire éternels.
Si, parmi nos lecteurs, il se trouvait encore quelquâun qui ne possède pas le salut éternel, quâil crie au Seigneur. Quâil ne sâinquiète pas de ce que peut penser de sa conversion le monde qui lâentoure et quâil a peut-être écouté jusquâici; il ne peut quâempêcher dâaller à Jésus, et, sâil réussit à en détourner, il ne répondra pour personne au jour du jugement. Comme Satan, son prince, il vous laissera subir seul votre terrible sort, sans pouvoir vous distraire. Ayez seulement conscience de votre perdition et de votre culpabilité. Si vous avez déjà crié, si le monde a pu vous retenir, criez encore et vous rencontrerez le Seigneur dont le cÅur est encore ému de compassion; il ne désire que répondre à votre cri de détresse pour vous placer à sa suite en sécurité, sur le chemin de la gloire éternelle. Mais hâtez-vous! Le temps passe rapidement. Comme le Seigneur passait pour la dernière fois dans le chemin qui allait à Jérusalem et allait être caché pour toujours à ce peuple désobéissant, peut-être est-ce la dernière fois que la grâce vous est présentée. Profitez-en!
Le temps sâen va, lâheure sâécoule:
Qui sait où nous serons demain!
Jésus est ici dans la foule;
Ah! saisissez sa main!