Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-30
Question touchant le mariage
(v. 1-12). â Jésus continue son Åuvre dâamour en guérissant les foules qui le suivaient de Galilée en Judée. Au lieu dâêtre touchés par les Åuvres quâil accomplissait, les pharisiens viennent à lui pour chercher, par des questions, à le mettre en opposition avec les enseignements de Moïse, donnés pour le régime de la loi. Ils demandent si un homme a le droit de renvoyer sa femme, chose autorisée par la loi de Moïse, à cause de la dureté de cÅur des Juifs. Le Seigneur leur dit quâau commencement il nâen était pas ainsi. Dieu a créé lâhomme et la femme pour quâils soient unis à toujours sur la terre. Lâhomme ne doit jamais déroger à lâordre divinement établi; lâhomme ne doit pas être séparé de sa femme, cela dâautant moins sous le régime de la grâce où la dureté du cÅur ne saurait trouver de place dans nos rapports; au contraire, nous avons à nous aimer tous, à nous supporter, à nous pardonner les uns aux autres, surtout entre mari et femme, et dans la même famille.
Nous voyons, par lâenseignement du Seigneur, que, pour connaître la vérité sur une question, il faut toujours revenir aux origines, considérer ce que Dieu a fait et comment il lâa fait. Lâhomme altère tout, modifie tout; il veut tout arranger selon ses goûts et ses convenances, et dénature ce que Dieu a établi. Il oublie la responsabilité qui lui incombe de se conformer à la pensée de Dieu à tous égards, car câest dâaprès cette mesure que le jugement sera prononcé à la fin. De là lâimportance quâil y a de rechercher en toute circonstance la pensée de Dieu; nous la trouvons toujours dans sa Parole.
Encore les petits
(v. 13, 14). â La débonnaireté et la grâce que manifestait le Sauveur et ses pensées à lâégard des petits enfants engageaient leurs parents à les lui apporter, afin quâil leur impose les mains et quâil prie. Câétait là une chose agréable à son cÅur, il aimait trouver ces petits êtres qui venaient à lui sans crainte, en pleine confiance, attirés par la grâce que lâhomme orgueilleux, lâhomme fait, endurci par le péché, repoussait avec mépris.
Ce qui étonne, câest dâentendre les reproches de ses disciples, malgré tout ce quâils avaient vu précédemment (chap. 18). Le cÅur naturel, étranger aux pensées de grâce qui doivent caractériser les disciples de Jésus dans le royaume des cieux, croit que ce que lâhomme estime doit convenir à Dieu. Le Seigneur profite de cette circonstance pour rappeler encore une fois que câest à de tels quâest le royaume des cieux. Sans ce caractère-là , inutile dâavoir une prétention quelconque à y entrer et à le posséder. Or puisque le royaume des cieux appartient à ceux qui ressemblent aux petits enfants, il faut bien se garder dâempêcher ceux-ci dâaller à Jésus. Dans leur simplicité enfantine, comme leur nature pécheresse ne sâest pas encore développée au contact du monde et des enseignements des hommes, ils vont tout naturellement à Jésus. Aussi doit-on veiller à ne rien faire, soit en paroles soit en actions, qui puisse détourner un enfant de la simplicité de la foi au Seigneur Jésus.
Quelle triste preuve nous avons de lâétat du cÅur de lâhomme, dans le fait que le développement de lâintelligence humaine contribue à lâéloigner de Dieu, à sâopposer à lui, tandis que, dans lâétat dâinnocence, câétait par lâintelligence qui le distinguait de la bête quâil pouvait avoir des rapports avec Dieu et être heureux dans sa présence! Le péché a fait éclore la conscience, cette faculté de connaître le bien et le mal. Alors lâhomme a fui ce Dieu, la source de tout bien pour lui; et dans cet éloignement de lui, sans désir dâun rapprochement, le péché que le cÅur aime se pratique librement et entretient la peur de Dieu. Chez le petit enfant, plus ou moins inconscient du péché, toutefois sans être innocent, il nây a pas cette frayeur et cette haine à lâégard de celui que nous avons offensé; il est dans lâétat le plus proche de celui où Dieu avait placé lâhomme. Câest pourquoi il ne fuit pas et, sâil ne va pas à Jésus, câest parce quâon lâen empêche de diverses manières. Puissent tous ceux qui ont une responsabilité quelconque vis-à -vis des enfants y penser sérieusement!
Le jeune homme riche
(v. 16-26). â Le Seigneur continue à faire ressortir que les pensées des hommes, quant au bien et quant à la grandeur, sont opposées à celles de Dieu, même celles qui pouvaient provenir de lâenseignement légal qui sâappliquait à lâhomme naturel.
Un homme bien disposé sâapproche de Jésus, lui disant: «Maître, quel bien ferai-je pour avoir la vie éternelle?» Il vient avec la pensée quâil y a quelque chose de bon en lui qui le rendra capable de mériter la vie éternelle par le bien quâil pourrait accomplir. Câest pourquoi le Seigneur répond premièrement: «Pourquoi mâinterroges-tu touchant ce qui est bon? Un seul est bon». Nous savons que ce seul est Dieu.
La loi promettait la vie ici-bas à celui qui lâaurait observée; le Seigneur cite cette partie des commandements quâun homme pouvait encore accomplir. Le jeune homme lui répond: «Jâai gardé toutes ces choses; que me manque-t-il encore?» Il voulait avoir non seulement les bénédictions que la loi offrait sur la terre, mais encore la vie éternelle. Or, bien quâil nâait pas tué, ni commis adultère, ni volé, ni dit de faux témoignages, rien de cela ne pouvait lui donner des bénédictions éternelles. Un seul moyen existait: Jésus était venu dans ce monde pour en ouvrir le chemin. Il fallait le suivre avec un cÅur détaché des choses terrestres. Câest pourquoi le Seigneur lui répond: «Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et donne aux pauvres; et tu auras un trésor dans le ciel; et viens, suis-moi. Et le jeune homme, ayant entendu cette parole, sâen alla tout triste, car il avait de grands biens». Combien de personnes lui ressemblent! Elles savent quâil leur manque quelque chose pour être heureuses en pensant à lâavenir; mais elles veulent garder la jouissance des biens de ce monde, ne rien abandonner, surtout ne pas suivre Christ. Sa personne nâa aucun attrait pour leur cÅur, les jouissances de ce monde en ont infiniment plus et elles sacrifient lâavenir au présent; aussi leur part est-elle misérable et elles ont leurs biens actuels avec la tristesse de ne pouvoir mêler le ciel avec la terre et elles nâont aucune certitude pour lâavenir. Si elles persistent dans cette voie jusquâà la fin, elles auront en partage un éternel malheur. En utilisant les biens de cette vie pour dâautres, à cause du Seigneur, on ne les perd pas; au contraire, ils se transforment en bénédictions célestes et éternelles, comme le Seigneur lâenseigne ailleurs aussi; puis, en suivant Jésus, on arrive où son chemin a abouti, dans la gloire éternelle, car lui est «le chemin, la vérité et la vie».
Voyant lâeffet de ses paroles sur ce jeune homme, Jésus dit à ses disciples: «En vérité, je vous dis quâun riche entrera difficilement dans le royaume des cieux; et je vous le dis encore: Il est plus facile quâun chameau entre par un trou dâaiguille, quâun riche nâentre dans le royaume de Dieu». Ici encore, les disciples nâentrent pas dans la pensée de Jésus. Ils sâétonnent et disent: «Qui donc peut être sauvé?» Sous le gouvernement de Dieu, les richesses terrestres appartenaient à ceux qui faisaient le bien; Dieu les bénissait de cette manière; mais ils ne comprenaient pas que ces biens terrestres nâavaient rien à faire avec la vie éternelle, puisquâon ne pouvait en jouir quâici-bas. Ils pensaient que les riches, apparemment les objets de la faveur de Dieu, entreraient plus facilement dans le royaume des cieux, cela toujours parce quâils considéraient les choses au point de vue des mérites de lâhomme et non à celui de la grâce. Ces biens, au contraire, retenant le cÅur et lâattachant à la terre, constituaient un grand obstacle lorsquâil sâagissait de tout abandonner pour un trésor qui, bien que réel, céleste et éternel, était, pour le moment, invisible, et pour suivre un Christ méprisé qui nâavait pas un lieu où reposer sa tête, dans un monde où lâhomme perdu possède de «grands biens». Les pauvres, ayant moins de jouissances ici-bas, moins à laisser, moins considérés par les hommes, acceptent plus facilement la grâce, venue à eux dans la personne de Jésus. Le Seigneur répond aux disciples de Jean le Baptiseur: «LâÃvangile est annoncé aux pauvres» (chap. 11:5).
à la question des disciples: «Qui donc peut être sauvé?» Jésus répond: «Pour les hommes, cela est impossible; mais pour Dieu, toutes choses sont possibles». Que des hommes trouvent moins dâobstacles sur leur chemin que dâautres pour venir à Jésus, il est également impossible, aux uns comme aux autres, dâêtre sauvés. Mais, grâce à Dieu, Lui peut tout, et il a fait tout le nécessaire pour que de pauvres coupables, perdus et ruinés, incapables de quoi que ce soit, puissent trouver un salut parfait quâil offre gratuitement à quiconque lâaccepte par la foi au Seigneur Jésus.
Récompense des douze
(v. 27-30). â Pierre ayant entendu ce que le Seigneur avait dit au jeune homme riche, comprend que le renoncement aux avantages présents pour suivre le Seigneur aura une récompense. Il pense aussitôt aux disciples qui avaient tout quitté pour suivre Jésus, et lui dit: «Voici, nous avons tout quitté et nous tâavons suivi; que nous adviendra-t-il donc?» Cette question nous montre que les disciples avaient répondu à lâappel du Seigneur et sâétaient attachés à sa personne sans songer à une récompense. Le Seigneur, qui le reconnaît et lâapprécie, leur répond: «En vérité, je vous dis que vous qui mâavez suivi, â dans la régénération, quand le Fils de lâhomme se sera assis sur le trône de sa gloire, vous aussi, vous serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus dâIsraël». La «régénération» désigne ici le millénium; car, pour le règne de Christ, tout sera régénéré, renouvelé. Au lieu de pouvoir accomplir cette régénération lors de sa venue, le Messie avait été rejeté. Néanmoins il régnera en son temps, et les disciples, qui lâavaient suivi dans sa rejection, qui avaient tout quitté pour partager son humiliation, auraient, dans le règne, une position glorieuse en rapport avec le renoncement quâils avaient accepté en suivant Jésus ici-bas. Sâils ont enduré avec Christ le mépris, sâils ont partagé le caractère de celui qui nâinsistait pas sur ses droits, lorsquâil les fera valoir, ils partageront avec lui lâexercice de la justice, jugeant tout particulièrement les tribus dâIsraël au milieu desquelles ils auront été non comme des juges, mais comme des agneaux au milieu des loups.
Les douze ne recevront pas seuls une récompense en rapport avec ce qui aura été fait ici-bas. Jésus ajoute: «Et quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sÅurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, pour lâamour de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera de la vie éternelle». On voit quâil ne sâagit pas de tout quitter en vue dâune récompense, mais bien pour lâamour du Seigneur. Il faut avoir vu, en sa personne, la grâce, lâamour qui attirent le cÅur; comment ne le suivrait-on pas, lorsquâon le voit quitter lui-même la gloire du ciel pour venir dans ce monde souillé, sous la forme dâun homme, afin de mourir pour des pécheurs sur cette croix infâme où il a souffert pour nos péchés, le juste pour les injustes? Y a-t-il besoin dâune autre considération pour suivre le Seigneur et pour renoncer à tout ce qui pourrait nous empêcher de le servir fidèlement, serait-ce bien père, mère, femme ou enfant? Lui-même, son nom glorieux, expression dâune telle grâce, suffit pour attirer à lui. Mais, dans sa bonté infinie, après nous avoir fourni de tels motifs pour le suivre et le servir, il veut récompenser ce que nous aurons fait pour lâamour de son nom. La récompense sert donc dâencouragement et jamais de motif dâaction. Comme pour les disciples, la récompense se rapportera aux circonstances dans lesquelles nous aurons suivi le Seigneur. Aucun de nous ne pourra siéger sur un trône pour juger les douze tribus dâIsraël, parce que ce nâest pas au milieu dâIsraël que nous nous trouvons pour suivre le Seigneur et lui rendre témoignage. Chaque temps a son caractère propre, et le Seigneur seul est juge de ce quâil accordera à chacun. Incapables de juger selon Dieu, nous nâavons pas à apprécier cela aujourdâhui. Câest pourquoi le Seigneur ajoute: «Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et des derniers seront les premiers». Plusieurs qui, aux yeux des autres, paraissent les premiers aujourdâhui, seront les derniers au jour où Dieu montrera ce quâil aura apprécié dans leur conduite. Et de ceux qui paraissent les derniers, qui, par leur caractère dâhumilité, auront su sâeffacer, occuperont une place que le Seigneur donne à ceux quâil estime les premiers. «à toi, Seigneur, est la bonté; car toi tu rends à chacun selon son Åuvre» (Psaumes 62:13).