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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-59
Chapitres 13 et 14
De toutes les fonctions que, dâaprès la loi de Moïse, le sacrificateur avait à remplir, aucune nâexigeait une attention plus patiente, une plus stricte adhésion au Guide divin, que la constatation et le traitement convenable de la lèpre. Ce fait doit être évident pour quiconque étudie avec quelque peu dâattention lâimportante partie de notre Livre à laquelle nous sommes arrivés.
Deux choses exigeaient la sollicitude vigilante du sacrificateur, savoir, la pureté de lâassemblée et la grâce qui ne pouvait admettre lâexclusion dâun membre quelconque, à moins de motifs bien clairement déterminés. La sainteté ne pouvait permettre quâun homme quelconque, qui devait être exclu, demeurât dans la congrégation; et, dâun autre côté, la grâce ne voulait pas que qui que ce soit fût dehors, qui devait être dedans. Câest pourquoi le sacrificateur avait le plus urgent besoin de vigilance, de calme, de sagesse, de patience, de tendresse et dâune grande expérience. Certaines choses pouvaient paraître de peu dâimportance, tout en étant réellement très graves, et dâautres pouvaient ressembler à la lèpre, sans lâêtre le moins du monde. Il fallait la plus grande attention et le plus grand sang-froid. Un jugement précipité, une conclusion trop prompte, pouvaient entraîner les plus sérieuses conséquences, soit pour lâassemblée, soit pour quelquâun de ses membres.
Câest ce qui explique la fréquente répétition dâexpressions, telles que les suivantes: «Le sacrificateur verra»; â «le sacrificateur fera enfermer pendant sept jours celui qui a la plaie; et le sacrificateur le verra le septième jour»; â «le sacrificateur le fera enfermer pendant sept autres jours. Et le sacrificateur le verra pour la seconde fois le septième jour». On ne devait juger ou décider dâaucun cas avec précipitation. On ne devait former aucune opinion par ouï-dire. Lâexamen personnel, le discernement sacerdotal, la calme réflexion, la stricte adhésion à la parole écrite, savoir au Guide saint et infaillible, toutes ces choses étaient formellement exigées du sacrificateur, sâil voulait se former un jugement sain sur chaque cas. Il ne devait pas se laisser guider par ses propres pensées, ses propres sentiments, sa propre sagesse en quoi que ce soit. Il avait dâamples directions dans la Parole, pourvu quâil sây soumît. Chaque détail, chaque trait, chaque mouvement, chaque variation, chaque nuance et chaque symptôme particulier â tout était prévu, avec une prévoyance divine, en sorte que le sacrificateur nâavait quâà bien connaître la Parole et à sây conformer en tous points, pour éviter des milliers dâerreurs.
En voilà assez quant au sacrificateur et à ses saintes responsabilités.
Considérons maintenant la maladie de la lèpre, développée dans un individu, dans un vêtement ou dans une maison.
Au point de vue physique, rien ne pouvait être plus dégoûtant que cette maladie; et comme elle était tout à fait incurable quand il sâagissait dâun homme, elle offre une peinture des plus vives et des plus effrayantes du péché â du péché en nous â du péché dans nos circonstances â du péché dans une assemblée. Quelle leçon pour lââme, quâune maladie aussi affreuse et humiliante soit employée pour figurer le mal moral, soit dans un membre de lâassemblée de Dieu, soit dans les circonstances dâun de ses membres, soit dans lâassemblée elle-même!
1. Et dâabord, quant à la lèpre dans un individu, ou en dâautres termes, quant à lâaction du mal moral ou à ce qui pouvait paraître mal chez quelque membre de lâassemblée, câest une affaire de grave et sérieuse importance â une affaire qui demande la plus grande vigilance et toute la sollicitude de la part de tous ceux qui ont à cÅur le bien des âmes et la gloire de Dieu, laquelle est intéressée au bien-être et à la pureté de son assemblée comme corps et de chacun de ses membres en particulier.
Il importe de remarquer que, tandis que les principes généraux de la lèpre et de sa purification sâappliquent, dans un sens secondaire, à tout pécheur, cependant, dans la portion de lâÃcriture qui nous occupe, le sujet est présenté en rapport avec ceux qui étaient le peuple reconnu de Dieu. Lâindividu que lâon voit ici soumis à lâexamen du sacrificateur est un membre de lâassemblée de Dieu. Il est bon de comprendre cela. Lâassemblée de Dieu doit être conservée pure, parce que câest son habitation. Aucun lépreux ne peut demeurer dans lâenceinte sacrée de la demeure de lâÃternel.
Mais alors, remarquez le soin, la vigilance, la patience parfaite, recommandés au sacrificateur; de peur que quelque chose, qui nâétait pas la lèpre, ne fût traité comme lèpre, ou que quelque chose, qui était réellement la lèpre, ne fût toléré. Maintes affections pouvaient paraître «dans la peau» â la place de la manifestation â «comme une plaie de lèpre», lesquelles, après une patiente investigation du sacrificateur, se trouvaient nâêtre que superficielles. Câest à quoi il fallait soigneusement avoir égard. Quelque bouton pouvait apparaître à la surface, lequel, quoique demandant les soins de celui qui agissait pour Dieu, nâétait pas réellement une souillure. Et pourtant ce qui paraissait nâêtre quâun bouton superficiel pouvait devenir quelque chose de plus profond que la peau, quelque chose sous la surface, quelque chose affectant les éléments cachés de la constitution. Tout cela exigeait la plus grande sollicitude de la part du sacrificateur (voyez vers. 2-11). Une petite négligence, un léger oubli pouvaient amener des conséquences désastreuses. Cela pouvait occasionner la souillure de lâassemblée par la présence dâun lépreux réel, ou lâexpulsion, pour quelque infirmité superficielle, dâun vrai membre de lâIsraël de Dieu.
Il y a dans tout cela un riche fonds dâinstructions pour le peuple de Dieu. Il y a une différence entre les infirmités personnelles et la positive énergie du mal, â entre les défauts et les imperfections de la conduite et lâactivité du péché dans les membres. Sans doute, il importe de veiller sur nos infirmités; car si nous ne sommes pas sur nos gardes à leur égard et si nous ne les jugeons pas, elles peuvent devenir la source dâun mal positif (vers. 14-28). Tout ce qui est de notre nature doit être jugé et refoulé. Nous ne devons avoir aucune indulgence pour les infirmités personnelles qui sont en nous-mêmes, quoique nous devions en avoir beaucoup pour celles qui sont chez les autres. Prenons, pour exemple, un caractère irritable. Chez moi, je dois le juger; chez un autre, je dois lâexcuser. Semblable à «la tumeur blanche», dans le cas de lâIsraélite (vers. 19-20), il peut devenir la source dâune vraie souillure â la cause dâune exclusion de lâassemblée. Toute faiblesse, quel quâen soit le caractère, doit être surveillée, de peur quâelle ne devienne une occasion de péché. Une tête chauve nâétait pas de la lèpre, mais la lèpre pouvait sây déclarer et, par conséquent, il fallait y prendre garde. Il peut y avoir mille choses qui ne sont pas coupables, en elles-mêmes, mais qui peuvent devenir une occasion de péché, si lâon nây fait pas une grande attention. Et il ne sâagit pas seulement de ce qui, à notre avis, peut être nommé taches, défauts et infirmités personnelles, mais même ce dont nos cÅurs pourraient être disposés à se glorifier. Lâhumour, la vivacité dâesprit, la gaîté peuvent devenir la source et le centre de la souillure. Chacun a quelque chose dont il doit se garder, â quelque chose qui fait quâil doit toujours se tenir comme sur un observatoire. Que nous sommes heureux de pouvoir compter sur un cÅur de Pète, au sujet de toutes ces choses! Nous avons le précieux privilège de pouvoir entrer, en tout temps, en la présence de lâamour infatigable, toujours accessible, qui ne repousse jamais et ne fait pas de reproches, pour exprimer tout ce que nous avons sur le cÅur, obtenir grâce pour être aidés en tous nos besoins et remporter une complète victoire, sur tout. Nous nâavons pas sujet dâêtre découragés aussi longtemps que nous voyons cette inscription sur la porte du trésor de notre Père: «Il donne une plus grande grâce». Précieuse inscription! Elle nâa pas de limites. Elle est sans fond et sans bornes.
Nous allons voir maintenant ce quâon faisait dans chacun des cas où la plaie de la lèpre était indubitablement reconnue. Le Dieu dâIsraël pouvait supporter les infirmités, les défauts et les taches; mais du moment que le cas devenait un cas de souillure, quâelle fût à la tête, à la barbe, au front ou en quelque autre partie, elle ne pouvait être tolérée dans la sainte assemblée. «Et le lépreux en qui sera la plaie aura ses vêtements déchirés et sa tête découverte, et il se couvrira la barbe, et il criera: Impur! Impur! Tout le temps que la plaie sera en lui, il sera impur; il est impur; il habitera seul, son habitation sera hors du camp» (vers. 45, 46). Voilà quelle était la condition du lépreux â lâoccupation du lépreux â la place du lépreux. Les vêtements déchirés, la tête nue, la barbe couverte, criant: Impur! Impur! et demeurant hors du camp, dans la solitude du désert vaste et affreux. Que pouvait-il y avoir de plus humiliant, de plus accablant que cela? «Il habitera seul». Il était indigne de la communion et de la société de ses semblables. Il était exclu du seul endroit, dans le monde entier, où la présence de lâÃternel était connue et goûtée.
Lecteur, voyez dans le pauvre et solitaire lépreux le type frappant de celui en qui le péché travaille. Câest vraiment là ce que cela signifie. Ce nâest pas, comme nous le verrons bientôt, un pécheur perdu, faible, coupable et condamné, dont le péché et la misère sont entièrement découverts et qui, par conséquent, est un sujet bien qualifié pour lâamour de Dieu et pour le sang de Christ. Non, nous voyons, dans le lépreux mis à part, un homme en qui le péché agit avec efficace â un homme en qui il y a la positive énergie du mal. Câest là ce qui souille et exclut de la jouissance de la présence de Dieu et de la communion des saints. Aussi longtemps que le péché agit, il ne peut y avoir de communion ni avec Dieu, ni avec son peuple. «Il habitera seul; son habitation sera hors du camp». Jusques à quand? Pendant «tout le temps que la plaie sera en lui». Câest là une grande vérité pratique. Lâénergie du mal est le coup de mort de la communion. Il peut y avoir les apparences extérieures, les pures formes, la froide profession, mais il ne peut y avoir de communion tant que lâénergie du mal est là . Nâimporte le caractère ou la mesure du mal; sâil nâavait que le poids dâune plume, si ce nâétait quâune pensée légère, aussi longtemps quâil continue à agir, il doit empêcher la communion, la suspendre pour un temps. Câest quand il se forme en bouton, quand il monte à la surface, quand il se découvre entièrement, quâil peut être combattu et tout à fait ôté par la grâce de Dieu et par le sang de lâAgneau.
Ceci nous amène à un point des plus intéressants en rapport avec le lépreux â à un point qui doit paraître un vrai paradoxe à tous, sauf à ceux qui comprennent la manière dont Dieu agit envers les pécheurs: «Si la lèpre fait éruption sur la peau, et que la lèpre couvre toute la peau de celui qui a la plaie, de la tête aux pieds, autant quâen pourra voir le sacrificateur, le sacrificateur le verra: et voici, la lèpre a couvert toute sa chair; alors il déclarera pur celui qui a la plaie: il est tout entier devenu blanc; il est pur» (Chap. 13:12, 13). Du moment quâun pécheur est à sa vraie place devant Dieu, la question tout entière est réglée. Dès que son véritable caractère est pleinement manifesté, il nây a plus de difficulté. Il peut avoir à passer par de pénibles expériences, avant dâen arriver là â expériences résultant de ses refus de prendre sa véritable place â de confesser «toute la vérité» sur ce quâil est; mais, dès lâinstant quâil est amené à dire de tout son cÅur: «tel que je suis», la grâce gratuite de Dieu coule jusquâà lui. «Quand je me suis tu, mes os ont dépéri, quand je rugissais tout le jour. Car jour et nuit ta main sâappesantissait sur moi; ma vigueur sâest changée en une sécheresse dâété» (Ps. 32:3, 4). Combien de temps ce pénible état durait-il? Jusquâà ce que tout ce qui travaillait à lâintérieur fût venu ouvertement à la surface. «Je tâai fait connaître mon péché, et je nâai pas couvert mon iniquité; jâai dit: Je confesserai mes transgressions à lâÃternel; et toi, tu as pardonné lâiniquité de mon péché» (vers. 5).
Il est des plus intéressant dâobserver la suite des dispensations de Dieu envers le lépreux, depuis lâinstant où les soupçons étaient excités par certains symptômes à lâendroit de la manifestation, jusquâà ce que la maladie couvrît lâhomme tout entier, «de la tête aux pieds». Il nây avait ni hâte, ni indifférence. Dieu entre toujours en jugement dâun pas lent et mesuré; mais quand il y entre, il faut quâil agisse selon les droits de sa nature. Il peut examiner avec patience. Il peut attendre «sept jours», et si la plus légère variation se montre dans les symptômes, il peut attendre «sept autres jours»; mais du moment quâil est prouvé que câest bien positivement lâaction de la lèpre, il ne peut plus y avoir de tolérance: «Son habitation sera hors du camp». Jusques à quand? Jusquâà ce que la maladie soit entièrement venue à la surface. Si «la lèpre a couvert toute sa chair, alors il le déclarera pur». Câest ici le point le plus précieux et le plus intéressant. La plus petite tache de lèpre était intolérable aux yeux de Dieu; et cependant, quand lâhomme tout entier en était couvert de la tête aux pieds, il était déclaré net â câest-à -dire il était un sujet qualifié pour avoir part à la grâce de Dieu et au sang de lâexpiation.
Il en est toujours de même avec le pécheur. Dieu «a les yeux trop purs pour voir le mal et ne peut contempler lâoppression» (Hab. 1:13); et cependant, du moment quâun pécheur prend sa véritable place, en tant que complètement perdu, coupable et souillé en tant que nâayant pas même un seul point sur lequel lâÅil de lâinfinie Sainteté puisse sâarrêter avec plaisir â comme un être si mauvais quâil ne pourrait être pire â dès cet instant, toute la question est immédiatement, parfaitement, divinement résolue. La grâce de Dieu a affaire avec des pécheurs; et quand je me reconnais pécheur, je me reconnais comme lâun de ceux que Christ est venu sauver. Plus quelquâun me prouvera clairement que je suis un pécheur, plus il établira clairement mon droit à lâamour de Dieu et à lâÅuvre de Christ. «Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin quâil nous amenât à Dieu» (1 Pierre 3:18). Or, si je suis «injuste», je suis un de ceux pour lesquels Christ est mort, et jâai droit à tous les bienfaits de sa mort. «Il nây a pas un homme juste sur la terre»; et, puisque je suis «sur la terre», il est évident que je suis «injuste», et il est également évident que Christ est mort pour moi, quâil a souffert pour mes péchés. Donc, puisque Christ est mort pour moi, je possède lâheureux privilège de pouvoir entrer dans la jouissance immédiate des fruits de son sacrifice. Câest aussi évident que cela peut être, cela ne demande aucun effort quelconque. Je ne suis pas appelé à être, en quoi que ce soit, différent de ce que je suis. Je ne suis pas appelé à sentir, à expérimenter, à réaliser quoi que ce soit. La parole de Dieu mâassure que Christ est mort pour moi, tel que je suis; et sâil est mort pour moi, je suis aussi en sûreté quâil lâest lui-même. Il nây a rien contre moi. Christ a satisfait à tout. Non seulement il a souffert pour «mes péchés», mais il a «aboli le péché». Il a aboli tout le système dans lequel jâétais, comme enfant du premier Adam, et il mâa introduit dans une nouvelle position, en association avec lui-même; et câest là que je me tiens devant Dieu, délivré de toute imputation de péché et de toute crainte de jugement.
Tel que je suis â Pécheur rebelle,
Au nom du sang versé pour moi,
Au nom de ta voix qui mâappelle,
Jésus, je viens à toi!
Comment puis-je savoir que son sang a été versé pour moi? Par les Ãcritures. Source bénie, assurée et éternelle de connaissance! Christ a souffert pour les péchés. Jâai des péchés, Christ est mort, «le juste pour les injustes». Je suis injuste. Donc, la mort de Christ sâapplique à moi, aussi complètement, aussi immédiatement, aussi divinement que si jâétais le seul pécheur sur la terre. Il ne sâagit pas de mon appropriation, de ma réalisation, de mes sentiments. Bien des âmes se tourmentent là -dessus. Que de fois nâentend-on pas des expressions telles que celles-ci. «Oh! je crois que Christ est mort pour les pécheurs, mais je ne puis pas réaliser que mes péchés sont pardonnés. Je ne puis pas mâappliquer, je ne puis mâapproprier, je ne puis expérimenter le bienfait de la mort de Christ». Tout cela est du moi, et non pas Christ. Câest le sentiment, et non lâÃcriture. Si nous cherchons dâun bout à lâautre du saint volume, nous nây trouverons pas une syllabe qui dise que nous sommes sauvés par la réalisation, lâexpérience ou lâappropriation. LâÃvangile sâapplique à tous ceux qui se reconnaissent perdus. Christ est mort pour les pécheurs. Câest précisément ce que je suis. Donc, il est mort pour moi. Comment est-ce que je le sais? Est-ce parce que je le sens? Nullement. Comment donc? Par la parole de Dieu. «Christ est mort pour nos péchés, selon les Ãcritures; il a été enseveli et il a été ressuscité le troisième jour, selon les Ãcritures» (1 Corinthiens 15:3, 4). Ainsi, tout est «selon les Ãcritures». Si câétait selon nos sentiments, nous serions bien misérables, car nos sentiments sont rarement les mêmes pendant un jour tout entier; mais les Ãcritures sont toujours les mêmes. «Ãternel! ta parole est établie à toujours dans les cieux⦠Tu as exalté ta parole au-dessus de tout ton nom».
Sans doute, câest très heureux de réaliser, de sentir et dâexpérimenter; mais si nous mettons ces choses à la place de Christ, nous nâaurons ni ces choses ni le Christ qui les donne. Si je suis occupé de Christ, je serai heureux; mais si je mets mon bonheur à la place de Christ, je nâaurai ni lâun ni lâautre. Câest la triste condition morale de milliers de gens. Au lieu de se reposer sur lâinébranlable autorité des Ãcritures, ils regardent toujours à leurs propres cÅurs, ce qui fait quâils sont toujours incertains, et, par conséquent, toujours malheureux. Un état de doute est un état de torture. Mais comment puis-je sortir de mes doutes? Tout simplement en croyant à la divine autorité des Ãcritures. De qui les Ãcritures rendent-elles témoignage? De Christ (Jean 5). Elles déclarent que Christ est mort pour nos péchés, et quâil a été ressuscité pour notre justification (Rom. 4). Cela règle tout. La même parole qui me dit que je suis injuste, me dit aussi que Christ est mort pour moi. Rien ne peut être plus clair. Si je nâétais pas injuste, la mort de Christ ne serait pas pour moi du tout; mais, moi étant injuste, elle est ce quâil me faut et sâapplique divinement à moi. Si je suis occupé de quoi que ce soit en moi-même ou touchant moi-même, il est clair que je nâai pas saisi toute lâapplication spirituelle de Lév. 13:12, 13. Je ne suis pas venu à lâAgneau de Dieu, «tel que je suis». Câest quand le lépreux est couvert de lèpre de la tête aux pieds quâil est comme il doit être. Câest alors, et alors seulement, que la grâce peut le rencontrer. «Le sacrificateur le verra: et voici, la lèpre a couvert toute sa chair; alors il déclarera pur celui qui a la plaie: il est tout entier devenu blanc; il est pur». Précieuse vérité! «Où le péché a abondé, la grâce a surabondé». Aussi longtemps que je pense quâil y a une seule place qui ne soit pas couverte par lâaffreuse maladie, je nâen ai pas fini avec moi-même. Câest quand mon véritable état mâest complètement dévoilé que je comprends réellement ce que veut dire le salut par grâce.
Nous comprendrons mieux la force de tout cela, lorsque nous en viendrons à considérer les ordonnances relatives à la purification du lépreux, au chapitre 14 de notre livre. Nous dirons maintenant quelques mots sur la question de la lèpre des vêtements, mentionnée au chapitre 13:47-59.
2. Le vêtement ou la peau suggère à lâesprit lâidée des circonstances ou des habitudes dâun homme. Câest un point de vue éminemment pratique. Nous devons être en garde contre le développement du mal dans nos voies tout autant que contre le mal en nous-mêmes. Nous voyons la même investigation patiente à lâégard dâun vêtement que dans le cas dâune personne. Il nây a aucune précipitation, comme aussi aucune indifférence. «Le sacrificateur verra la plaie, et il fera enfermer pendant sept jours lâobjet où est la plaie». Il ne doit y avoir ni insouciance, ni négligence. Le mal peut se glisser de mille manières dans nos habitudes et dans nos circonstances; câest pourquoi, dès que nous apercevons quoi que ce soit dâune nature suspecte, nous devons le soumettre à une investigation sacerdotale, calme et patiente. Il faut quâil soit «enfermé pendant sept jours», afin dâavoir amplement le temps de se manifester tout à fait.
«Et le septième jour, il verra la plaie: si la plaie sâest étendue dans le vêtement, soit dans la chaîne, soit dans la trame, soit dans la peau, dans un ouvrage quelconque qui a été fait de peau, la plaie est une lèpre rongeante: la chose est impure. Alors on brûlera le vêtement». La mauvaise habitude doit être abandonnée à lâinstant où je la découvre. Si je me trouve dans une mauvaise position, je dois la quitter. Lâaction de brûler le vêtement exprime le jugement du mal, soit dans les habitudes, soit dans les circonstances dâun homme. Il ne faut pas jouer avec le mal. Dans certains cas, le vêtement devait être «lavé», ce qui exprime lâaction de la parole de Dieu sur les habitudes dâun homme. «Le sacrificateur commandera quâon lave lâobjet où est la plaie, et le fera enfermer pendant sept autres jours». Il faut une attente patiente pour sâassurer des effets de la Parole. «Et le sacrificateur verra, après que la plaie aura été lavée: et voici, la plaie nâa pas changé⦠tu la brûleras au feu». Quand il y a quelque chose de radicalement et dâirrémédiablement mauvais dans notre position ou dans nos habitudes, nous nâavons pas autre chose à faire quâà y renoncer entièrement. «Et si le sacrificateur regarde, et voici, la plaie sâefface après avoir été lavée, alors on lâarrachera du vêtement». La Parole peut produire assez dâeffet pour que ce qui est mauvais dans la conduite dâun homme, ou dans sa position, soit abandonné, et quâainsi le mal soit ôté; mais si malgré tout, le mal continue, il doit être, avec tout ce qui sây rattache, entièrement condamné et mis de côté.
Il y a une mine abondante dâinstructions pratiques dans tout ceci. Nous devons prendre bien garde à la position que nous occupons, aux circonstances dans lesquelles nous sommes, aux habitudes que nous contractons, au caractère que nous prenons. Il y a là un besoin tout particulier de vigilance. Tout symptôme suspect doit être soigneusement surveillé, de peur quâil ne se change plus tard en «lèpre rongeante» ou «faisant éruption», par laquelle, nous-mêmes et beaucoup dâautres, nous serions souillés. Nous pouvons être placés dans une position, à laquelle sont attachées certaines choses mauvaises qui peuvent être abandonnées sans abandonner entièrement la position; mais nous pouvons nous trouver aussi dans une situation où il est impossible de «demeurer avec Dieu». Si lâÅil est simple, le chemin sera tout tracé. Si le seul désir du cÅur est de jouir de la présence divine, nous découvrirons aisément quelles sont les choses qui tendent à nous priver de cette grâce inexprimable.
Puissions-nous rechercher une plus grande intimité avec Dieu, et nous garder soigneusement de toute forme de souillure, soit dans nos personnes, soit dans nos habitudes, soit dans nos relations!
Nous allons considérer maintenant les belles et significatives ordonnances, relatives à la purification du lépreux, qui nous offrent en type quelques-unes des vérités les plus précieuses de lâÃvangile.
«LâÃternel parla à Moïse, disant: Câest ici la loi du lépreux, au jour de sa purification: il sera amené au sacrificateur; et le sacrificateur sortira hors du camp» (Chap. 14:1-3). Nous avons déjà vu quelle place le lépreux occupait. Il était hors du camp, à distance de Dieu, de son sanctuaire et de son assemblée. En outre, il demeurait dans une aride solitude, dans une condition de souillure. Il était hors de la portée de tout secours humain et, quant à lui-même, il ne pouvait que communiquer la souillure à tout ce quâil touchait. Il était donc, évidemment, impossible quâil pût faire quoi que ce fût pour se purifier. Sâil ne pouvait que souiller par son attouchement, comment aurait-il pu se nettoyer lui-même? Comment aurait-il pu contribuer ou coopérer à sa purification? Impossible. Comme lépreux souillé, il ne pouvait absolument rien faire pour lui-même; tout devait être fait pour lui. Il ne pouvait se frayer un chemin jusquâà Dieu, mais Dieu pouvait se frayer un chemin jusquâà lui. Aucun moyen de secours pour lui, ni en lui-même, ni en ses semblables. Il est clair quâun lépreux ne pouvait en nettoyer un autre; et il est clair aussi que si un lépreux touchait une personne nette, il la rendait souillée. Sa seule ressource était en Dieu. Il devait être débiteur de la grâce pour toutes choses.
Câest pourquoi nous lisons: «Le sacrificateur sortira hors du camp». Il nâest pas dit: «Le lépreux viendra». Câétait entièrement en dehors de la question; à quoi eût servi de dire au lépreux dâaller ou de faire? Il était relégué dans la solitude du désert; où pouvait-il aller? Il était tout couvert de souillures incurables; que pouvait-il faire? Il pouvait soupirer après la société de ses semblables, et désirer dâêtre nettoyé; mais ses soupirs étaient ceux dâun lépreux isolé et sans force. Il pouvait faire des efforts pour se nettoyer, mais ses efforts nâavaient dâautre résultat que de le montrer souillé et de contribuer à propager la souillure. Avant quâil pût être déclaré «pur», il fallait quâune Åuvre fût opérée pour lui â Åuvre quâil ne pouvait ni faire, ni aider à faire â Åuvre qui devait être entièrement accomplie par un autre. Le lépreux devait se «tenir tranquille», et regarder le sacrificateur faisant une Åuvre en vertu de laquelle la lèpre pouvait être parfaitement nettoyée. Le sacrificateur faisait tout. Le lépreux ne faisait rien.
«Le sacrificateur commandera quâon prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, et du bois de cèdre, et de lâécarlate, et de lâhysope; et le sacrificateur commandera quâon égorge lâun des oiseaux sur un vase de terre, sur de lâeau vive». Dans le sacrificateur sortant hors du camp â sortant du domicile de Dieu â nous voyons le Seigneur Jésus, descendant du sein du Père, sa demeure éternelle, sur notre terre souillée, où il nous voyait enfoncés dans la lèpre avilissante du péché. Semblable au bon Samaritain, il vint à nous là où nous étions. Il ne vint pas seulement à mi-chemin. Il ne fit pas seulement les neuf-dixièmes de la route de notre côté. Il fit tout le chemin. Câétait indispensable. Vu les saintes exigences du trône de Dieu, il nâaurait pas pu commander à notre lèpre de nous quitter, sâil était resté dans le sein du Père. Il pouvait créer des mondes par la parole de sa bouche; mais quand il sâagissait de nettoyer des pécheurs lépreux, il fallait quelque chose de plus. «Dieu a tant aimé le monde, quâIl a donné son Fils unique». Quand il sâagit de former les mondes, Dieu nâeut quâà parler. Quand il sâagit de sauver les pécheurs, il dut donner son Fils. «En ceci a été manifesté lâamour de Dieu pour nous, câest que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui; en ceci est lâamour, non en ce que nous, nous avons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et quâil envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés» (1 Jean 4:9-10).
Mais lâenvoi et lâincarnation du Fils étaient loin dâêtre tout ce quâil fallait. Si le sacrificateur nâavait fait que sortir hors du camp et regarder la misérable condition du lépreux, cela ne lui aurait pas servi à grand-chose. Lâeffusion du sang était absolument nécessaire pour que la lèpre pût être ôtée. Il fallait la mort dâune victime sans tache. «Sans effusion de sang, il nây a pas de rémission» (Héb. 9:22). Et remarquez que lâeffusion du sang était la base réelle de la purification du lépreux. Ce nâétait pas une circonstance accessoire qui, de concert avec dâautres, contribuait à la purification du lépreux. Nullement. Le sacrifice de la vie était le fait principal et de toute importance. Cela accompli, le chemin était ouvert; toute barrière était enlevée; Dieu pouvait agir en parfaite grâce avec le lépreux. Il faut soigneusement retenir ce point, si lâon veut bien comprendre la glorieuse doctrine du sang.
«Et le sacrificateur commandera quâon égorge lâun des oiseaux sur un vase de terre, sur de lâeau vive». Nous avons ici le type reconnu de la mort de Christ «qui, par lâEsprit éternel, sâest offert lui-même à Dieu sans tache». «Il a été crucifié en infirmité» (Héb. 9; 2 Cor. 13). LâÅuvre la plus grande, la plus importante, la plus glorieuse, qui fût jamais opérée dans le vaste univers de Dieu, fut accomplie «en infirmité». Oh! mes lecteurs, quelle terrible chose le péché doit être au jugement de Dieu, puisque son Fils unique a dû descendre du ciel et être cloué au bois maudit, en spectacle aux hommes, aux anges et aux démons, pour que vous et moi pussions être sauvés! Et quel type du péché nous avons en la lèpre! Qui aurait pensé que cette petite «tumeur blanche», paraissant sur la personne de quelque membre de lâassemblée, fût dâune aussi grave conséquence? Mais cette petite «tumeur blanche» nâétait rien moins que lâénergie du mal, en train de se manifester. Câétait lâindice de lâaffreux travail du péché dans la nature; et, avant que cette personne pût être qualifiée pour occuper de nouveau une place dans lâassemblée, ou pour jouir de la communion avec un Dieu saint, le Fils de Dieu a dû quitter les cieux et descendre dans les lieux les plus bas de la terre, afin de faire une complète expiation pour ce qui ne se montrait que sous la forme dâune petite «tumeur blanche». Souvenons-nous de cela. Le péché est une chose terrible au jugement de Dieu. Il ne saurait tolérer même une seule pensée coupable. Avant quâune telle pensée pût être pardonnée, Christ a dû mourir sur la croix. Le plus petit péché, si un péché quelconque peut être appelé petit, ne demandait rien moins que la mort du Fils éternel de Dieu. Mais gloire à Dieu! ce que le péché exigeait, lâamour rédempteur lâa gratuitement donné; et maintenant Dieu est infiniment plus glorifié par le pardon du péché, quâil nâaurait pu lâêtre si Adam eût gardé son innocence originelle. Dieu est plus glorifié par le salut, le pardon, la justification, la conservation et la glorification finale dâhommes pécheurs, quâil nâaurait pu lâêtre en maintenant un homme innocent dans la jouissance des bénédictions de la création. Tel est le précieux mystère de la rédemption. Puissent nos cÅurs, par la puissance du Saint Esprit, saisir et approfondir ce merveilleux mystère!
«Quant à lâoiseau vivant, il le prendra, et le bois de cèdre, et lâécarlate, et lâhysope, et il les trempera, ainsi que lâoiseau vivant jans le sang de lâoiseau égorgé sur lâeau vive; et il fera aspersion, sept fois, sur celui qui doit être purifié de la lèpre, et il le purifiera; puis il lâchera dans les champs lâoiseau vivant». Le sang étant répandu, le sacrificateur peut entrer immédiatement et pleinement dans son Åuvre. Jusquâici nous lisions: «Le sacrificateur commandera»; mais maintenant il agit par lui-même. La mort de Christ est la base de son service sacerdotal. Ãtant entré dans le lieu saint avec son propre sang, il agit comme notre Grand Souverain Sacrificateur, appliquant à notre âme tous les précieux résultats de son Åuvre expiatoire, et nous maintenant dans la pleine et divine intégrité de la position, où son sacrifice nous a introduits. «Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices; câest pourquoi il était nécessaire que celui-ci aussi eût quelque chose à offrir. Si donc il était sur la terre, il ne serait pas sacrificateur» (Héb. 8:3, 4).
Nous ne pourrions guère avoir un type plus parfait de la résurrection de Christ, que celui qui nous est présenté dans lâoiseau vivant quâon lâche dans les champs. Il nâétait relâché quâaprès la mort de son compagnon; car les deux oiseaux représentent un seul Christ, à deux moments de son Åuvre bénie, savoir, à sa mort et à sa résurrection. Des milliers dâoiseaux relâchés nâauraient servi à rien au lépreux. Câétait cet oiseau vivant, â sâélevant dans les cieux en portant sur ses ailes la marque significative de lâexpiation accomplie, â qui proclamait le grand fait que lâÅuvre était finie, le terrain déblayé, le fondement posé. Il en est de même relativement à notre Seigneur Jésus Christ. Sa résurrection déclare le glorieux triomphe de la rédemption: «Il est ressuscité le troisième jour, selon les Ãcritures». «Il a été ressuscité pour notre justification». Câest là ce qui soulage le cÅur oppressé, et met au large la conscience tourmentée. Les Ãcritures mâassurent que Jésus a été cloué sur la croix, chargé de mes péchés, mais les mêmes Ãcritures mâassurent aussi quâil est sorti du tombeau sans aucun de ces péchés sur lui. Et ce nâest pas tout. Les mêmes Ãcritures mâassurent que tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus Christ sont aussi exempts de toute imputation de péché que lui; quâil nây a pas plus de colère ou de condamnation pour eux que pour lui; quâils sont en lui, un avec lui, acceptés en lui; vivifiés, ressuscités, assis ensemble avec lui. Tel est le bienfaisant témoignage de la Parole de vérité â tel est le témoignage du Dieu qui ne peut mentir (voyez Rom. 6:6-11 8:1-4; 2 Cor. 5,21; Ãph. 2:5, 6; Col. 2:10-15; 1 Jean 4:17).
Mais une autre vérité, des plus importantes, nous est présentée au verset 6 de notre chapitre. Non seulement nous voyons notre entière délivrance de la coulpe et de la condamnation, admirablement représentée par lâoiseau vivant relâché; mais nous voyons aussi notre entière délivrance de toutes les attractions de la terre et de toutes les influences de la nature, «Lâécarlate» est lâexpression qui conviendrait aux premières, tandis que «le bois de cèdre et lâhysope» représenteraient bien les secondes. La croix est la fin de toutes les gloires de ce monde. Dieu la présente comme telle, et le croyant la reconnaît comme telle: «Mais quâil ne mâarrive pas à moi de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde mâest crucifié, et moi au monde» (Gal. 6:14).
Quant au «bois de cèdre et à lâhysope», ils nous offrent, pour ainsi dire, les deux extrêmes du vaste domaine de la nature. Salomon «parla sur les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusquâà lâhysope qui sort du mur» (1 Rois 4:33). Depuis le cèdre majestueux qui couronne les flancs du Liban, jusquâà lâhumble hysope â les deux extrêmes et tout ce qui est entre eux â la nature, dans toutes ses ramifications, tout est amené sous la puissance de la croix; en sorte que le croyant voit, dans la mort de Christ, la fin de toute sa culpabilité, la fin de toute la gloire terrestre et la fin de tout le système de la nature â la vieille création tout entière. Et de quoi doit-il être occupé? De Celui qui est, lâantitype de cet oiseau vivant, aux plumes teintes de sang, sâélevant vers les cieux ouverts. Objet précieux, glorieux, satisfaisant pour lââme! Un Christ ressuscité, monté au ciel, triomphant, glorifié, qui est passé dans les cieux, portant sur sa Personne sacrée les marques de lâexpiation accomplie. Câest avec lui que nous avons affaire. Nous sommes enfermés avec lui. Il est lâobjet exclusif de lâamour de Dieu. Il est le centre de la joie du ciel, le thème, du chant des anges. Nous nâavons besoin dâaucune des gloires de la terre, dâaucune des attractions de la nature. Nous pouvons les voir mises de côté pour toujours, avec nos péchés, par la mort de Christ. Nous pouvons aisément nous passer de la terre et de la nature, puisque nous avons reçu, à leur place, «les richesses insondables de Christ».
«Et il fera aspersion, sept fois, sur celui qui doit être purifié de la lèpre, et il le purifiera; puis il lâchera dans les champs lâoiseau vivant». Plus nous étudierons le contenu du chapitre 13, mieux nous verrons combien il était impossible au lépreux de faire quoi que ce soit pour sa purification. Tout ce quâil pouvait faire, câétait de «se couvrir la barbe», et tout ce quâil pouvait dire, câétait: «Impur, Impur!» Il appartenait à Dieu, et à Dieu seul, de décréter et dâaccomplir une Åuvre par laquelle la lèpre pouvait être parfaitement nettoyée, et, de plus, il appartenait à Dieu, et à lui seul, de déclarer «pur» le lépreux. Câest pourquoi il est écrit: «Le sacrificateur fera aspersion», et «il le déclarera pur». Il nâest pas dit: «Le lépreux fera aspersion, et se déclarera pur ou sâimaginera être pur». Cela ne pouvait se faire. Dieu était le Juge â Dieu était le Médecin â Dieu était le Purificateur. Lui seul savait ce quâétait la lèpre, comment elle pouvait être ôtée, et quand le lépreux devait être déclaré pur. Le lépreux aurait pu passer toute sa vie couvert de lèpre, et cependant ignorer complètement quelle était sa maladie. Câétait la parole de Dieu â les Ãcritures de vérité â le témoignage divin, qui déclaraient toute la vérité quant à la lèpre; et rien dâautre que cette même autorité ne pouvait déclarer le lépreux net, et cela, seulement sur le ferme et solide principe de la mort et de la résurrection. Il y a une liaison des plus précieuses entre les trois choses du verset 7; le sang est aspergé, le lépreux déclaré pur, et lâoiseau vivant relâché. Il nây a pas un seul mot sur ce que le lépreux devait faire, dire, penser ou sentir. Il suffisait quâil fût un lépreux; un lépreux bien manifesté, entièrement jugé, couvert de lèpre de la tête aux pieds. Pour lui, cela était suffisant; tout le reste était lâaffaire de Dieu.
Il est de toute importance, pour celui qui cherche anxieusement la paix, de bien saisir la vérité développée dans cette partie de notre sujet. Tant dââmes sont éprouvées en sâimaginant ou entendant affirmer quâil sâagit de sentir, de réaliser et de sâapproprier, au lieu de voir, comme dans le cas du lépreux, que lâaspersion du sang était aussi indépendante de lui et aussi divine que lâeffusion de ce sang. Il nâest pas dit: «Le lépreux sâappliquera, sâappropriera, ou réalisera, et alors il sera purifié». Nullement. Le plan de la délivrance était divin; le sacrifice, nécessaire pour cela, était divin; lâeffusion du sang était divine; lâaspersion du sang était divine; le résultat était divin; en un mot, tout était divin.
Ce nâest pas que nous devions mépriser la réalisation ou, pour parler plus correctement, la communion, par le Saint Esprit, avec tous les précieux résultats de lâÅuvre de Christ pour nous. Loin de là ; nous verrons bientôt quelle place lui est assignée dans lâéconomie divine. Mais nous ne sommes pas plus sauvés par la réalisation que le lépreux nâétait nettoyé par elle. LâÃvangile qui nous sauve, câest que «Christ est mort pour nos péchés, selon les Ãcritures; quâil a été enseveli et quâil est ressuscité le troisième jour, selon les Ãcritures». Il nây a rien là sur la réalisation. Sans doute, on est heureux de réaliser. Quelquâun qui a été sur le point de se noyer est heureux de réaliser quâil est dans le bateau de sauvetage; mais il est évident quâil est sauvé par le bateau et non par sa réalisation. De même pour le pécheur qui croit au Seigneur Jésus. Il est sauvé par la mort et la résurrection. Est-ce parce quâil le réalise? Non, mais parce que Dieu le dit. Câest «selon les Ãcritures». Christ est mort et il est ressuscité et, sur ce principe, Dieu déclare le pécheur purifié.
Voilà ce qui donne à lââme une immense paix. Jâai affaire avec le simple témoignage de Dieu, que rien ne saurait ébranler. Ce témoignage a rapport à lâÅuvre même de Dieu. Câest lui-même qui a fait tout ce qui était nécessaire, afin que je fusse déclaré net à ses yeux. Mon pardon ne dépend pas plus de ma réalisation que dâaucune «Åuvre de justice que jâai faite»; et il ne dépend pas plus de mes Åuvres de justice que de mes crimes. En un mot, il dépend exclusivement de la mort et de la résurrection de Christ. Comment est-ce que je le sais? Dieu me le dit. Câest «selon les Ãcritures».
Il y a peu de choses qui montrent, dâune manière plus frappante, la légalité enracinée de nos cÅurs, que cette question, si fréquemment soulevée, de réalisation. Nous voulons avoir quelque chose du moi, et ainsi nous troublons déplorablement notre paix et notre liberté en Christ. Câest surtout pour cette raison que je mâarrête si longtemps sur la belle ordonnance de la purification du lépreux, et particulièrement sur la vérité contenue au chapitre 14:7. Câétait le sacrificateur qui faisait lâaspersion du sang, et câétait le sacrificateur qui déclarait que le lépreux était net. Il en est de même dans le cas du pécheur. Dès lâinstant quâil est sur son vrai terrain, le sang de Christ et le témoignage de Dieu sâappliquent dâeux-mêmes sans autre question ou difficulté quelconque. Mais dès lâinstant quâon soulève cette question de réalisation, la paix est troublée, le cÅur abattu, lââme embrouillée. Plus jâen ai entièrement fini avec le moi, plus je mâoccupe de Christ, tel quâil est présenté dans «les Ãcritures», plus aussi ma paix sera stable. Si le lépreux avait regardé à lui-même, quand le sacrificateur le déclarait net, aurait-il trouvé une raison pour cette déclaration? Assurément non! Lâaspersion du sang était la base de la déclaration divine, et non quelque chose chez le lépreux ou en rapport avec lui. On ne demandait pas au lépreux comment il se sentait ou ce quâil pensait. On ne lui demandait pas sâil avait un profond sentiment de la laideur de sa maladie. Il était un lépreux déclaré; câétait assez. Câétait pour lui que le sang était répandu, et ce sang le nettoyait. Comment le savait-il? Ãtait-ce parce quâil le sentait? Non, mais parce que le sacrificateur le lui déclarait, de la part de Dieu, et avec lâautorité de Dieu. Le lépreux était déclaré net sur le même principe que lâoiseau vivant était relâché. Le même sang qui teignait les plumes de cet oiseau vivant, était aspergé sur le lépreux. Câétait là un règlement parfait de toute lâaffaire, et cela dâune manière tout à fait indépendante du lépreux, des pensées du lépreux, de ses sentiments et de sa réalisation. Tel est le type. Et quand nous passons du type à lâantitype, nous voyons que notre Seigneur Jésus Christ est entré au ciel et a posé sur le trône de Dieu lâéternelle attestation dâune Åuvre accomplie, en vertu de laquelle le croyant y entre aussi. Câest une vérité glorieuse, divinement propre à chasser des cÅurs inquiets toute espèce de doute, toute crainte, toute angoissante pensée, toute question embarrassante. Un Christ ressuscité est lâobjet exclusif de Dieu, et câest en Lui quâil voit tout croyant. Puisse toute âme réveillée trouver une paix durable dans cette vérité qui affranchit!
«Et celui qui doit être purifié lavera ses vêtements et rasera tout son poil, et se lavera dans lâeau; et il sera pur. Et après cela, il entrera dans le camp, et il habitera sept jours hors de sa tente» (vers. 8). Le lépreux, ayant été déclaré net, peut commencer à faire ce quâil nâaurait pas même pu essayer de faire auparavant; savoir se laver, laver ses vêtements, raser tout son poil; et, cela étant fait, il peut prendre sa place dans le camp â le lieu ostensible et reconnu des relations publiques avec le Dieu dâIsraël, dont la présence dans le camp rendait lâexpulsion du lépreux nécessaire. Le sang ayant été appliqué dans sa vertu expiatoire, il y a le lavage dâeau, qui exprime lâaction de la Parole sur le caractère, les habitudes, la conduite, pour rendre lâindividu moralement et pratiquement propre, non seulement aux yeux de Dieu, mais aussi à ceux de la congrégation, à occuper une place dans lâassemblée publique.
Mais il faut observer que lâhomme, quoique aspergé de sang et lavé dâeau, et par conséquent avant droit à une place dans lâassemblée publique, nâavait pas la permission dâentrer encore dans sa propre tente. Il ne pouvait pas entrer dans la pleine jouissance de ces privilèges particuliers et personnels, qui appartenaient à sa condition propre et privée dans le camp. En dâautres termes, quoique connaissant la rédemption par lâeffusion et lâaspersion du sang, et reconnaissant la Parole comme la règle de toute sa conduite, il avait encore à être amené, par la puissance de lâEsprit, à une communion entière et intelligente de sa place spéciale, de sa portion et de ses privilèges en Christ.
Je parle dâaprès la doctrine du type, et je sens combien il importe de bien comprendre la vérité quâil renferme. On la néglige trop souvent. Il y a beaucoup dââmes, qui reconnaissent le sang de Christ comme la seule base de pardon, et la parole de Dieu comme ce qui seul doit purifier et régler leur marche, leurs habitudes et leurs pensées, et qui, néanmoins, sont loin dâêtre, par la puissance du Saint Esprit, en communion avec la valeur et lâexcellence de Celui dont le sang a ôté leurs péchés et dont la Parole doit purifier leur vie pratique. Ils sont dans des relations visibles et actuelles, mais non dans la puissance de la communion personnelle. Il est parfaitement vrai que tous les croyants sont en Christ et que, comme tels, ils ont droit à jouir des vérités les plus élevées. De plus, ils ont le Saint Esprit, comme puissance de la communion. Tout cela est divinement vrai; mais il nây a pas chez tous cet entier éloignement de tout ce qui tient à la chair, lequel est absolument essentiel à la puissance de la communion avec Christ, sous toutes les faces de son caractère et de son Åuvre. Au fait, cette dernière ne sera pleinement goûtée que «le huitième jour» â jour glorieux de la résurrection, quand nous connaîtrons comme nous avons été connus. Alors, chacun en particulier, et tous ensemble nous entrerons dans la puissance pleine et entière de la communion avec Christ, dans toutes les phases précieuses de sa Personne et des traits de son caractère, développés du verset 10 au verset 20 de notre chapitre. Telle est lâespérance mise devant nous; mais, dès maintenant même, en proportion que nous réalisons, par la foi et par la puissante énergie de lâEsprit demeurant en nous, la mort de la chair et de tout ce qui y tient, nous pouvons nous nourrir de Christ et en jouir, comme la portion de nos âmes, dans la communion individuelle.
«Et il arrivera que, le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête et sa barbe et ses sourcils; il rasera tout son poil; et il lavera ses vêtements, et il lavera sa chair dans lâeau, et il sera pur,» (vers. 9). Il est clair que le lépreux était tout aussi pur, aux yeux de Dieu, le premier jour, quand il était fait sur lui aspersion du sang par sept fois, câest-à -dire avec une parfaite efficace, quâil lâétait le septième jour. En quoi donc consistait la différence? Non dans sa condition ou position actuelle, mais dans sa communion ou intelligence personnelle. Le septième jour, il était appelé à commencer à détruire entièrement tout ce qui tenait à sa nature. Il était appelé à comprendre que non seulement la lèpre de sa chair devait être ôtée, mais encore les ornements de sa chair â tout ce qui était de sa nature â tout ce qui appartenait à son ancienne condition.
Autre chose est de savoir, en principe, que Dieu me voit mort, par nature; et tout autre chose est de me «tenir» comme mort â de me dépouiller, en pratique, du vieil homme et de ses convoitises â de mortifier mes membres qui sont sur la terre. Câest là probablement ce quâentendent bien des personnes pieuses, quand elles parlent de sanctification progressive. La chose est bonne en elle-même, quoiquâelles ne la comprennent pas tout à fait comme les Ãcritures lâexposent. Le lépreux était déclaré pur, dès lâinstant où le sang était aspergé sur lui; et cependant il devait se nettoyer. Comment cela? Dans le premier cas, il était net au jugement de Dieu; dans le second, il devait être net en pratique, à son jugement personnel, et dans son caractère public. Il en est de même avec le croyant: Il est, en tant quâun avec Christ, «lavé, sanctifié et justifié» â «rendu agréable» â «accompli» (1 Cor. 6:11; Ãph. 1:6; Col. 2:10). Tels sont sa position et son état invariables devant Dieu. Il est aussi parfaitement sanctifié que justifié, car Christ est la mesure de lâun et de lâautre, selon la parole de Dieu. Mais, ensuite, la réalisation de tout cela dans lââme du croyant, et la manifestation quâil en fait dans sa marche et dans son témoignage, ouvrent un tout autre champ de pensées. Câest pourquoi il est dit: «Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et dâesprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu» (2 Cor. 7:1). Câest parce que Christ nous a purifiés par son sang précieux, que nous sommes appelés à «nous purifier» en nous appliquant la Parole, par lâEsprit. «Câest lui qui est venu par lâeau et par le sang, Jésus le Christ, non seulement dans la puissance de lâeau, mais dans la puissance de lâeau et du sang; et câest lâEsprit qui rend témoignage, car lâEsprit est la vérité; car il y en a trois qui rendent témoignage: lâEsprit, et lâeau, et le sang, et les trois sont dâaccord pour un même témoignage» (1 Jean 5:6-8). Nous avons ici lâexpiation par le sang, la purification par la Parole et la puissance par lâEsprit, toutes fondées sur la mort de Christ, et distinctement typifiées par les ordonnances relatives à la purification du lépreux.
«Et le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une jeune brebis âgée dâun an, sans défaut, et trois-dixièmes de fleur de farine pétrie à lâhuile, en offrande de gâteau, et un log dâhuile. Et le sacrificateur qui fait la purification placera lâhomme qui doit être purifié, et ces choses, devant lâÃternel, à lâentrée de la tente dâassignation; et le sacrificateur prendra lâun des agneaux, et le présentera comme sacrifice pour le délit, avec le log dâhuile, et les tournoiera en offrande tournoyée devant lâÃternel» (vers. 10-12). Toute la série des offrandes est présentée ici, mais câest la victime pour le délit qui est égorgée la première, parce que le lépreux est considéré comme un véritable transgresseur. Câest vrai dans tous les cas. Ayant tous péché contre Dieu, nous avons besoin de Christ, comme de celui qui a expié nos offenses sur la croix. «Il a porté nos péchés en son corps sur le bois». Le premier aspect sous lequel Christ se présente au pécheur, câest comme antitype de lâoffrande pour le délit.
«Et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le sacrificateur le mettra sur le lobe de lâoreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit». «Lâoreille» â ce centre coupable, qui avait si souvent été un canal de communication pour la vanité, la folie et même lâimpureté â lâoreille devait être purifiée par le sang de lâoffrande pour le délit. Par là , toute la culpabilité que jâai contractée par ce membre est pardonnée selon lâestimation que Dieu fait du sang de Christ. «La main droite», qui avait été si fréquemment étendue pour commettre des actes de vanité, de folie et même dâimpureté, doit être nettoyée par le sang de lâoffrande pour le délit. Par là , toute la culpabilité que jâai contractée par ce membre est pardonnée selon lâestimation que Dieu fait du sang de Christ. «Le pied», qui avait si souvent couru dans le chemin de la vanité, de la folie et même de lâimpureté, doit maintenant être nettoyé par le sang de lâoffrande pour le délit, en sorte que toute la culpabilité que jâai contractée par ce membre est pardonnée, selon lâestimation que Dieu fait du sang de Christ. Oui, tout, tout, tout est pardonné â tout est effacé â tout est oublié â tout est jeté, comme du plomb, au fond des grandes eaux de lâéternel oubli. Qui est-ce que le ramènera à la surface? Les anges, les hommes ou les démons pourront-ils plonger dans ces eaux insondées et insondables, pour en retirer ces transgressions du «pied, de la main ou de lâoreille», que lâamour rédempteur y a jetées? Oh! non, béni soit Dieu! elles sont ôtées et ôtées pour jamais. Je suis beaucoup plus heureux que si Adam nâavait jamais péché. Précieuse vérité! Ãtre lavé dans le sang vaut beaucoup mieux que dâêtre revêtu dâinnocence.
Mais Dieu ne pouvait pas se contenter seulement de lâexpiation des péchés par le sang expiatoire de Christ. Câest déjà une grande chose, mais il y a quelque chose de plus grand encore.
«Et le sacrificateur prendra du log dâhuile, et en versera dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur; et le sacrificateur trempera le doigt de sa main droite dans lâhuile qui est dans sa paume gauche, et fera aspersion de lâhuile avec son doigt, sept fois, devant lâÃternel. Et du reste de lâhuile, qui sera dans sa paume, le sacrificateur en mettra sur le lobe de lâoreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur le sang du sacrifice pour le délit; et le reste de lâhuile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié; et le sacrificateur fera propitiation pour lui devant lâÃternel» (vers. 15-18). Ainsi nos membres sont non seulement nettoyés par le sang de Christ, mais encore consacrés à Dieu, dans la puissance de lâEsprit. LâÅuvre de Dieu nâest pas seulement négative, elle est aussi positive. Lâoreille ne doit plus être le canal pour communiquer la souillure, mais elle doit être «prompte à écouter» la voix du bon Berger. La main ne doit plus être employée comme instrument dâinjustice, mais elle doit être étendue pour des actes de justice, de grâce et de vraie sainteté. Le pied ne doit plus fouler les sentiers de la folie, mais courir dans la voie des saints commandements de Dieu. Enfin, lâhomme tout entier doit être consacré à Dieu par lâénergie du Saint Esprit.
Il est des plus intéressant de voir que «lâhuile» est mise «sur le sang du sacrifice pour le délit». Le sang de Christ est la base divine des opérations du Saint Esprit. Le sang et lâhuile vont ensemble. En tant que pécheurs, nous ne pouvons rien connaître de lâhuile, sauf sur le principe du sang. Lâhuile nâaurait pas pu être mise sur le lépreux, avant que le sang de la victime pour le délit nây eût été appliqué dâabord. «Auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse». La divine exactitude du type éveille lâadmiration du cÅur régénéré. Plus nous le scrutons attentivement plus nous y concentrons la lumière de lâÃcriture plus nous en voyons la beauté, la force et la précision. Comme on pouvait bien sây attendre, tout est en parfaite harmonie avec lâentière analogie de la parole de Dieu. Il nâest besoin dâaucun effort dâesprit. Prenons Christ comme la clef pour ouvrir le riche trésor des types; explorons-en le précieux contenu à la lumière de la lampe céleste du Livre inspiré; que le Saint Esprit soit notre interprète, et nous ne saurions manquer dâêtre édifiés, éclairés et bénis.
«Et le sacrificateur offrira le sacrifice pour le péché, et fera propitiation pour celui qui doit être purifié de son impureté». Nous avons ici un type de Christ, non seulement comme celui qui a porté nos péchés, mais aussi comme celui qui a mis fin au péché, racines et rameaux comme celui qui a détruit tout le système du péché; â «lâAgneau de Dieu qui ôte le péché du monde»; «la propitiation pour le monde entier». Comme offrande pour le délit, Christ a ôté toutes mes offenses. Comme offrande pour le péché, il a atteint la grande racine dâoù provenaient ces offenses. Il a satisfait à tout; mais je le connais dâabord comme offrande pour le délit, parce que jâai dâabord besoin de lui, comme tel. Câest la conscience de mes péchés qui me trouble tout premièrement. Ma précieuse Offrande pour le délit y a divinement pourvu. Puis, en avançant, je découvre que tous ces péchés avaient une racine, un tronc, et je trouve en moi cette racine ou ce tronc. à ceci, aussi, mon précieux Sacrifice pour le péché a divinement pourvu. Lâordre, présenté dans le cas du lépreux, est parfait. Câest précisément le même ordre que nous retrouvons dans les expériences de toute âme. Lâoffrande pour le délit vient dâabord, et puis lâoffrande pour le péché.
«Et après, il égorgera lâholocauste». Cette offrande nous présente lâaspect le plus élevé possible de la mort de Christ. Câest Christ sâoffrant lui-même à Dieu, sans tache, sans rapport spécial soit avec le délit, soit avec le péché. Câest Christ marchant à la croix avec un dévouement volontaire, et là , sâoffrant lui-même en sacrifice dâagréable odeur à Dieu.
«Et le sacrificateur offrira lâholocauste et le gâteau sur lâautel; et le sacrificateur fera propitiation pour celui qui doit être purifié, et il sera pur» (vers. 20). Lâoffrande du gâteau représente lâhomme Christ Jésus dans sa parfaite vie humaine. Dans le cas du lépreux purifié, elle est intimement liée à lâholocauste; et il en est de même dans lâexpérience de tout pécheur sauvé. Câest lorsque nous savons que nos offenses sont pardonnées et que la racine ou le principe du péché est jugé, que nous pouvons, selon notre mesure, par la puissance de lâEsprit, jouir de la communion avec Dieu au sujet de cet Ãtre béni, qui a vécu ici-bas une vie humaine parfaite, puis sâest offert lui-même, sans tache, à Dieu, sur la croix. Ainsi, les quatre classes dâoffrandes sont placées devant nous, en leur ordre divin dans la purification du lépreux â savoir, lâoffrande pour le délit, le sacrifice pour le péché, lâholocauste et lâoffrande du gâteau, chacune montrant une face particulière de notre bien-aimé Seigneur Jésus Christ.
Ici se termine le récit des dispensations de lâÃternel à lâégard du lépreux; et quel récit merveilleux! Quel développement du caractère extrêmement haïssable du péché, de la grâce et de la sainteté de Dieu, de la valeur de la Personne de Christ et de lâefficacité de son Åuvre! Rien ne saurait être plus intéressant que dâobserver les traces de la grâce divine, sortant de lâenceinte sacrée du sanctuaire, pour aller jusquâà la place souillée où se tenait le lépreux, la tête nue, la lèvre couverte et les vêtements déchirés. Dieu visitait le lépreux où il se trouvait, mais il ne le laissait pas là . Il sâavançait vers lui, tout prêt à accomplir une Åuvre, en vertu de laquelle il pouvait amener le lépreux à une place plus élevée, à une communion plus intime que ce quâil avait jamais connu auparavant. Sur le principe de cette Åuvre, le lépreux était conduit, de son lieu de souillure et de solitude, jusquâà la porte même du tabernacle dâassignation, la demeure des sacrificateurs, pour y jouir de privilèges sacerdotaux (comp. Exode 29:20, 21, 32). Comment aurait-il jamais pu parvenir à une telle élévation? Impossible quant à lui! Pour peu que cela eût dépendu de lui, il aurait langui et serait mort dans sa lèpre, si la souveraine grâce du Dieu dâIsraël ne se fût abaissée vers lui, pour relever le misérable de dessus le fumier et le placer parmi les princes de son peuple. Si jamais il y eut un cas où la question des efforts humains, des mérites humains et de la justice humaine pût être pleinement éprouvée et parfaitement résolue, câest bien incontestablement le cas du lépreux. Ce serait même perdre son temps, que de discuter une telle question en présence dâun cas semblable. Il doit être évident, même pour le lecteur le plus superficiel, que rien, sauf la grâce gratuite, régnant par la justice, ne pouvait répondre à la condition du lépreux et aux besoins du lépreux. Et comme cette grâce agissait dâune manière glorieuse et triomphante! Elle descendait jusquâaux plus basses profondeurs, afin dâélever le lépreux jusquâaux plus grandes hauteurs. Voyez ce que le lépreux perdait, et voyez ce quâil gagnait! Il perdait tout ce qui était de sa nature, et il gagnait le sang de lâexpiation et la grâce de lâEsprit. Typiquement, cela sâentend. Son gain était vraiment incalculable. Il était infiniment plus riche que sâil nâeût jamais été mis hors du camp. Telle est la grâce de Dieu! Telle est la puissance et la valeur, la vertu et lâefficacité du sang de Jésus.
Comme tout cela nous rappelle le fils prodigue de Luc 15! Chez lui, aussi, la lèpre avait travaillé et était montée à la surface. Il sâen était allé, dans le pays éloigné de la souillure, où ses propres péchés et lâégoïsme extrême des gens de lâendroit avaient créé la solitude autour de lui. Mais, béni soit à jamais lâamour tendre et profond dâun Père, nous savons comment cela finit. Le prodigue trouva une place plus haute, et goûta une communion plus élevée, quâil nâen avait jamais connues auparavant. «Le veau gras» nâavait jamais été tué pour lui auparavant. «La plus belle robe» ne lui avait jamais été mise auparavant. Et dâoù cela venait-il? Sâagissait-il des mérites du fils prodigue? Oh! non; il sâagissait seulement de lâamour du Père.
Cher lecteur, je vous le demande, pouvez-vous lire le récit des dispensations de Dieu envers le lépreux en Lévitique 14, ou celui de la conduite du Père envers le prodigue, en Luc 15, et ne pas avoir un sentiment plus intense de lâamour qui est dans le sein de Dieu, qui en découle par la Personne et par lâÅuvre de Christ, qui est révélé dans lâÃcriture de vérité et qui est répandu par le Saint Esprit dans le cÅur du croyant? Seigneur, donne-nous une communion plus intime et plus constante avec Toi-même.
Du verset 21 au 32, nous avons «la loi touchant celui en qui il y a une plaie de lèpre, et dont la main nâa pas su atteindre ce qui était ordonné pour sa purification». Cela est relatif aux sacrifices du «huitième jour» et non pas aux «deux oiseaux vivants et nets». En aucun cas, on ne pouvait se dispenser de ces derniers, parce quâils représentaient la mort et la résurrection de Christ, comme le seul fondement sur lequel Dieu pût recevoir un pécheur revenant à lui. Dâun autre côté, les sacrifices du «huitième jour» étant liés à la communion de lââme, doivent, en quelque mesure, être affectés par le degré de réalisation de lââme. Mais, quel que puisse être ce degré, la grâce de Dieu peut y pourvoir par ces paroles, particulièrement touchantes: «Selon ce que sa main pourra atteindre». Et de plus, «les deux tourterelles» confèrent «au pauvre» les mêmes privilèges que les deux agneaux conféraient au riche, puisque les unes et les autres indiquaient le «précieux sang de Christ», qui est dâune efficace infinie, inaltérable et éternelle au jugement de Dieu. Nous sommes tous devant Dieu sur le principe de la mort et de la résurrection. Nous avons tous été également rapprochés; mais tous ne jouissent pas du même degré de communion â tous ne réalisent pas au même degré la valeur de Christ, dans toutes les phases de son Åuvre. Ils le pourraient, sâils le voulaient; mais ils se laissent détourner, de diverses manières. Le monde et la chair, avec leurs influences respectives, agissent sur eux dâune manière nuisible. LâEsprit est contristé, et on ne jouit pas de Christ comme on le pourrait. Si nous vivons selon nos cÅurs naturels, il est tout à fait inutile de croire que nous puissions nous nourrir de Christ. Non, si nous voulons nous nourrir habituellement de Christ, il faut que nous renoncions à nous-mêmes, que nous nous jugions nous-mêmes, que nous puissions dire: «Ce nâest plus moi qui vis». Il ne sâagit pas du salut. Il ne sâagit pas du lépreux introduit dans le camp â le lieu des relations reconnues. Nullement. Il sâagit seulement de la communion de lââme, de sa jouissance de Christ. Quant à cela, la plus grande mesure est mise à notre portée. Nous pouvons parvenir à la connaissance des vérités les plus élevées; mais, si notre mesure est petite, la grâce du cÅur de notre Père qui ne reproche pas, murmure ces douces paroles: «Selon ce que sa main pourra atteindre». Les droits de chacun sont les mêmes, mais nos capacités peuvent varier; et, béni soit Dieu, quand nous entrons en sa présence, tous les désirs les plus ardents de la nouvelle nature sont satisfaits; tous les pouvoirs, les plus étendus, de la nouvelle nature sont mis en Åuvre. Puissions-nous éprouver ces choses jour par jour, dans les heureuses expériences de nos âmes!
Nous terminerons cette section, en touchant brièvement au sujet de la lèpre dans une maison.
3. Le lecteur remarquera quâun cas de lèpre, dans une personne ou dans un vêtement, pouvait se rencontrer au désert; mais quant à ce qui concernait une maison, il fallait, nécessairement, que ce fût au pays de Canaan. «Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, que je vous donne en possession, si je mets une plaie de lèpre dans une maison du pays de votre possession⦠et le sacrificateur commandera quâon vide la maison avant que le sacrificateur entre pour voir la plaie, afin que tout ce qui est dans la maison ne soit pas rendu impur; et après cela, le sacrificateur entrera pour voir la maison. Et il regardera la plaie: et voici, la plaie est dans les murs de la maison, des creux verdâtres ou roussâtres, et ils paraissent plus enfoncés que la surface du mur; alors le sacrificateur sortira de la maison, à lâentrée de la maison, et fera fermer la maison pendant sept jours».
En considérant la maison comme le type dâune assemblée, nous trouvons ici des principes importants sur la méthode divine de traiter le mal moral, ou les symptômes du mal dans une congrégation. Nous remarquons le même calme et la même parfaite patience à lâégard de la maison quâà lâégard de la personne ou du vêtement. Il nây avait ni hâte, ni indifférence, quâil sâagît dâune maison, dâun vêtement ou dâun individu. Lâhomme qui tenait à sa maison ne devait traiter avec insouciance aucun symptôme suspect qui se montrait dans les parois; et il ne devait pas non plus prononcer lui-même un jugement sur ces symptômes. Câétait lâaffaire du sacrificateur dâexaminer et de juger. Dès lâinstant que quoi que ce soit de suspect se manifestait, le sacrificateur prenait une attitude judiciaire vis-à -vis de la maison. La maison était sous le jugement, quoique non condamnée. Le terme parfait devait sâécouler, avant quâon pût arriver à une décision. Il se pouvait que les symptômes ne fussent que superficiels, ce qui nâeût exigé aucune action quelconque.
«Et le septième jour, le sacrificateur retournera, et regardera: et voici, la plaie sâest étendue dans les murs de la maison; alors le sacrificateur commandera quâon arrache les pierres dans lesquelles est la plaie, et quâon les jette hors de la ville, dans un lieu impur». La maison tout entière ne devait pas être condamnée. Il fallait dâabord essayer dâarracher les pierres lépreuses.
«Et si la plaie revient et fait éruption dans la maison après quâon aura arraché les pierres, et après quâon aura raclé la maison, et après quâon lâaura enduite, le sacrificateur entrera et regardera: et voici, la plaie sâest étendue dans la maison, câest une lèpre rongeante dans la maison: elle est impure. Alors on démolira la maison, ses pierres et son bois, avec tout lâenduit de la maison, et on les transportera hors de la ville, dans un lieu impur». Le cas était désespéré, le mal incurable, tout le bâtiment était démoli.
«Et celui qui sera entré dans la maison pendant tous les jours où elle aura été fermée, sera impur jusquâau soir; et celui qui aura couché dans la maison lavera ses vêtements; et celui qui aura mangé dans la maison lavera ses vêtements». Câest une vérité bien sérieuse. Le contact souille! Souvenons-nous-en. Câest un principe amplement inculqué sous lâéconomie lévitique, et, assurément, il nâest pas moins applicable maintenant.
«Mais si le sacrificateur entre, et regarde, et voici, la plaie ne sâest pas étendue dans la maison après que la maison a été enduite, le sacrificateur déclarera la maison pure, car la plaie est guérie». Lâenlèvement des pierres souillées, etc., avait arrêté les progrès du mal, et rendait superflu tout jugement ultérieur. La maison ne devait plus être considérée comme dans une position judiciaire; mais, étant nettoyée par lâapplication du sang, elle était de nouveau propre à être habitée.
Maintenant venons-en à la morale de tout ceci. Elle est, à la fois, intéressante, solennelle et pratique. Prenez, par exemple, lâéglise de Corinthe. Câétait une maison spirituelle, composée de pierres spirituelles; mais, hélas! lâÅil dâaigle de lâapôtre discernait sur ses murs certains symptômes de la nature la plus suspecte. Y était-il indifférent? Assurément non. Il était beaucoup trop imbu de lâesprit du Maître de la maison, pour excuser un seul instant cet état fâcheux. Mais il nâétait pas plus précipité quâindifférent. Il commanda quâon arrachât la pierre lépreuse et quâon raclât à fond la maison. Puis, ayant agi avec cette fidélité, il attendit patiemment le résultat. Et quel fut ce résultat? Tout ce que le cÅur pouvait désirer: «Mais Celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite, et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation dont il a été rempli à votre sujet, en nous racontant votre grand désir, vos larmes, votre affection ardente envers moi, de sorte que je me suis dâautant plus réjoui⦠à tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans lâaffaire» (comp. 1 Cor. 5 avec 2 Cor. 7:6, 11). Voilà un bel exemple. Les soins zélés de lâapôtre étaient dûment récompensés; la plaie était arrêtée, et lâassemblée délivrée de lâinfluence corruptrice du mal moral non jugé.
Prenez un autre sérieux exemple. «Et à lâange de lâassemblée qui est à Pergame, écris: Voici ce que dit celui qui a lâépée aiguë à deux tranchants: Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan; et tu tiens ferme mon nom, et tu nâas pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. Mais jâai quelque chose contre toi: câest que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre dâachoppement devant les fils dâIsraël, pour quâils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et quâils commissent la fornication. Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. Repens-toi donc; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par lâépée de ma bouche» (Apoc. 2:12-16). Le divin Sacrificateur se tient ici dans une attitude judiciaire vis-à -vis de sa maison à Pergame. Il ne pouvait demeurer indifférent à lâégard de symptômes aussi alarmants; mais il use de grâce et de patience et leur donne le temps de se repentir. Si les avertissements, les réprimandes et la discipline ne servent à rien, alors le jugement devra suivre son cours.
Ces choses sont pleines dâinstructions pratiques quant à la doctrine de lâassemblée. Les sept églises dâAsie offrent diverses illustrations frappantes de la maison sous le jugement sacerdotal. Nous devrions les étudier soigneusement et avec prière. Elles sont dâune immense valeur. Nous ne devrions jamais nous asseoir, à notre aise, aussi longtemps que quoi que ce soit dâune nature suspecte se montre dans lâassemblée. Nous pouvons être tentés de dire: «Cela ne me regarde pas»; mais câest le devoir de tous ceux qui aiment le Maître de la Maison, dâavoir un soin jaloux et pieux pour la pureté de cette maison; et si nous reculons devant lâexercice de ce devoir, ce ne sera pas à notre honneur ou profit dans la journée du Seigneur.
Je ne développerai pas davantage ce sujet dans ces pages, et je dirai seulement, en terminant cette section, que je ne doute nullement que tout ce sujet de la lèpre, nâait une grande portée dispensationnelle, non seulement pour la maison dâIsraël, mais aussi pour lâéglise professante1.
1 Comparez, quant à Israël et au temple de lâÃternel, avec Lév. 14:43-45; 1 Rois 9:6-9; Jér. 26:18; 52:13; Lam. 4:1 et Matt. 24:2; â et quant à lâÃglise comme maison: 1 Cor. 3:16-17; 2 Tim. 2:20, 21; Apoc. 3:14-16, etc. (Trad.)