Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (6)
versets 1-59
1 à 46 La lèpre chez lâhomme
Et à Aaron : comme Lévitique 11:1. Aaron est mentionné à cause du rôle important que jouent ici lui et ses descendants.
Si une loi aussi détaillée est donnée à lâégard de la lèpre, tandis quâil nâest point légiféré sur dâautres maladies graves et mortelles, qui ne sont point considérées comme une source de souillure, câest que la lèpre était envisagée comme une punition spéciale, comme un coup direct de Dieu infligé à lâhomme pécheur par la justice divine. Voilà pourquoi câétait le pontife de Dieu qui devait constater le mal, ordonner la séquestration provisoire ou la relégation définitive, et aussi déclarer la guérison. Cette opinion nâétait pas particulière aux Hébreux; elle a régné chez tous les peuples où la lèpre était endémique, dans lâantiquité comme dans le moyen-âge. Il nâest pas question dâun traitement à suivre. La guérison, comme la maladie elle-même est censée ne venir que de Dieu.
2 à 28 La lèpre sur la peau du corps
3>2 Ã 8 Premier cas
Une tumeur ou tache se produit sans cause apparente ou par contagion sur les parties de la peau dénuées de cheveux ou de barbe.
Ce sont là les trois symptômes critiques.
La peau de sa chair. Cette expression provient de ce que le siège du mal qui se remarque à la peau est dans la chair.
Un mal de lèpre, littéralement : un coup de lèpre. Le terme employé désigne tantôt la maladie, tantôt la place malade. Au verset 4 il est même appliqué au malade.
Deux signes seront décisifs en faveur de la lèpre : les poils de la peau blanchissant et le mal creusant dans la peau. Aujourdâhui encore les Arabes regardent le mal comme curable quand le poil nâa pas blanchi. Lâenfoncement de la peau paraît incompatible avec le terme de tumeur (verset 2). Mais la tumeur peut sâélever du milieu dâun enfoncement plus étendu. Lâon a supposé aussi quâil sâagissait dâun enfoncement purement apparent, en ce sens quâune partie plus claire paraît plus enfoncée que celle qui est dans lâombre.
Il se manifeste parfois chez les habitants du Hauran des taches blanches qui ne sont pas celles de la lèpre.
Le séquestrera. Le séquestre, dâaprès la tradition, ne consistait pas en une réclusion matérielle, mais dans une simple proclamation du sacrificateur, en vertu de laquelle le sujet ne devait être en contact avec personne.
Lâexamen à la suite de la première semaine nâest pas décisif. Dans le cas le plus favorable il doit être suivi dâun nouveau séquestre dâégale durée.
Au septième jour : à la fin du dernier des sept jours précédents. Si la place malade non seulement ne sâest pas étendue, mais a cessé dâêtre luisante (sâest éteinte, est devenue pâle), câest une simple dartre, et non la lèpre. Le malade déclaré pur devra laver ses vêtements, car, dit la tradition, la lèpre soupçonnée est aussi impure.
7 Ã 8
En cas dâextension du mal, alors même que le poil nâest pas encore devenu blanc et que la place malade ne paraît pas encore plus basse que la peau qui lâentoure, câest la lèpre.
9 Ã 17 Second cas
Le malade arrive avec une lèpre bien constatée. La période douteuse est passée : le poil a blanchi, lâenfoncement réel ou apparent a fait place à une excroissance vivante, de chair vive, à des ulcères ouverts, largement crevassés, sur les bords desquels sâélèvent des bourrelets tuméfiés. Câest une lèpre déjà vieille. Pas de séquestre préalable ! Le mal saute aux yeux.
Toutefois, si lâéruption vient à sâétendre sur toute la peau, que le malade devienne tout entier blanc et quâil nây ait plus de plaie vive, cela prouve que la maladie sâest portée à lâextérieur et quâelle est en voie de guérison. Et si cet état se maintient, il en faut conclure que la force vitale a triomphé du mal et lâa expulsé de lâorganisme ou il nâavait quâaccidentellement pénétré. Dès que la chair vive a disparu complètement, le malade doit être déclaré pur.
18 à 23 Troisième cas
La lèpre apparaît sur la cicatrice dâun abcès qui a été guéri.
Abcès. Le mot peut se traduire aussi par tumeur (Exode 9:9).
Les deux mêmes symptômes fâcheux quâau verset 3.
Plus enfoncée. Le terme est un peu moins fort que celui du verset 3, peut-être parce que le changement de niveau est moins sensible quand il se produit sur une cicatrice que sur une partie du corps saine jusquâalors.
Devenue pâle. Câest le contraire de la chair vive.
Le fait que lâinflammation demeure localisée dans le voisinage immédiat de lâancien mal prouve que câest ici une inflammation de bon aloi, telle que celle qui accompagne toute cicatrisation.
24 à 28 Quatrième cas
Lèpre apparaissant à la suite dâune brûlure.
Ou bien, annonce un nouveau cas analogue au précédent. La cause est ici une brûlure, par braises ou cendres brûlantes.
29 à 37 La lèpre dans les cheveux ou la barbe
Le mot de nétek, rendu ici par place malade et plus bas, versets 30 et 31, par teigne, signifie proprement une place où il devait y avoir des cheveux ou de la barbe, mais dâoù ils ont disparu laissant à nu une espèce dâécorchure.
Homme ou femme. Cette expression, qui ne se trouve point aux versets 2, 9, 18 et 24, sâexplique sans doute par le fait, que la mention de la barbe pourrait faire penser que cette espèce de maladie ne se rencontre que chez les hommes; mais les femmes peuvent aussi en être atteintes à la tête.
Deux symptômes fâcheux : lâenfoncement du mal et lâaltération des poils, soit pour la couleur, soit pour la nature.
Câest la teigne : le nétek, la lèpre locale de la tête et du menton.
Un seul des deux symptômes : lâaltération des poils, dont aucun nâest franchement noir. Le cas est douteux : séquestre dâune semaine.
32 à 33 Absence des deux symptômes; étendue du mal stationnaire; nouveau séquestre
Il ne rasera pas la place : pour que lâon puisse juger de la couleur et de la valeur des cheveux ou des poils qui sây trouvent.
Cas de rechute. Le signe en est lâextension de la teigne.
Si le mal est resté stationnaire et quâil y ait repoussé du poil noir, on est assuré de la guérison.
38 à 39 Simple exanthème
Des taches blanches, et non pas luisantes comme au verset 6. Cette lèpre inoffensive porte encore aujourdâhui chez les Arabes le nom de bohak, de bahak, être blanc. Elle dure de deux mois à deux ans, sans causer de souffrance ni aucune incommodité.
40 à 44 Lèpre sur la tète chauve
3>40 et 41
La simple calvitie ne souille pas. Mais si sur la tête chauve on remarque une tache dâun blanc rougeâtre, le mal est déclaré.
Câest à la tête. Câest une vraie lèpre, lors même quâelle affecte ici la tête, plus ordinairement sujette à la teigne.
45 et 46 Condition du lépreux
Ce qui suit sâapplique à tous les cas de lèpre déclarés, non au dernier seulement.
Vêtements déchirés : en signe de deuil; câest la marque dâun homme frappé de Dieu.
Tête nue : les cheveux libres, flottant en désordre; même expression quâExode 5:4; Exode 32:25 (en hébreu), ou elle désigne la licence.
Se couvrira la barbe : jusquâà la lèvre supérieure; câest encore un signe de deuil (Ãzéchiel 24:17; Michée 3:7).
Souillé ! afin que chacun lâévite (Lamentations 4:15).
Hors du camp (Nombres 5:2; Nombres 12:10; 2 Rois 15:5; 2 Rois 7:3). Car il souillerait quiconque viendrait à le toucher. La tradition prétend même que toute maison où il entrait était souillée avec tout ce sây trouvait. Encore maintenant, en Orient les lépreux sont confinés en dehors des villes et des villages et habitent des demeures spéciales, souvent de misérables buttes où on leur apporte leur nourriture. à Jérusalem il y a près de la porte de Sion un lieu assigné aux lépreux. Chez les Perses aussi le lépreux était mis au ban de la société. Dâaprès le Zendavesta, il faut, à la vue dâun lépreux, prononcer une prière spéciale. Un Arabe ne voudrait pas coucher dans le voisinage dâun lépreux, ni manger du même plat que lui. Aucune maladie nâinspire aux peuples de lâAsie une telle horreur.
47 à 59 La lèpre dans les vêtements et dans les objets en cuir
On sait que le virus de certaines maladies contagieuses se transmet très facilement par le moyen des vêtements qui ont appartenu aux malades. Il paraît que ce qui découle des ulcères des lépreux a un caractère infectieux prononcé et ronge même les objets inanimés, comme les tissus. Cependant dans notre passage le législateur paraît avoir en vue une désorganisation spontanée qui se formerait sur certains tissus et sur les objets de peau, une espèce de moisissure rongeante et dangereuse, dont il est difficile de se faire une idée exacte.
Laine, lin. Lâusage du coton ne parait pas avoir été connu des anciens.
Tissu ou tricot (scheti et érev). Ces deux termes ne se trouvent nulle part ailleurs; les anciennes versions y ont vu la chaîne et la trame de lâétoffe, mais on ne comprendrait pas que lâune pût être contaminée sans lâautre. Il nous paraît plus probable, dâaprès lâanalogie avec lâarabe, quâil est question ici de deux modes de fabrication, lâun où les fils sont tissés, lâautre où ils sont noués.
Du cuir, apprêté, tanné, corroyé. Pour le cuir non employé, voir verset 49.
Cas où la tache sâest étendue.
Cas où la tache ne sâest pas étendue dâabord.
54 à 55 Nouvelle épreuve
Si la tache, bien que ne sâétant pas étendue, nâa pas perdu sa couleur verdâtre ou rougeâtre, il y a corrosion intérieure, comme le prouve la diminution dâépaisseur, le principe malin agit en profondeur, soit à lâenvers, soit à lâendroit.
56 Ã 58
Dans ce cas plus favorable, il suffit dâenlever le morceau attaqué, quitte à brûler le tout, si une nouvelle manifestation lépreuse prouve que cet objet est disposé à de pareilles affections. Dans le cas favorable, un simple lavage, comme au verset 54.
Conclusion du passage versets 47 Ã 58.
Cette conclusion spéciale prouve que ce morceau nâétait pas un simple appendice, mais quâil avait sa valeur indépendante.