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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-33.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-33
Nous trouvons dans ce chapitre le premier grand principe introduit pour répondre à la question de Job. Ãlihu commence par développer la raison morale des voies de Dieu et des épreuves sous le poids desquelles Job gémissait. Il dit: «Mais toutefois, Job, écoute ce que je dis, et prête lâoreille à toutes mes paroles. Voici, jâai ouvert ma bouche, ma langue parle dans mon palais. Mes paroles seront selon la droiture de mon cÅur, et ce que je sais mes lèvres le diront avec pureté. LâEsprit de Dieu mâa fait, et le souffle du Tout-Puissant mâa donné la vie».
Il déclare ensuite la vérité à laquelle nous avons déjà fait allusion: «Voici, je suis comme toi quant à Dieu, je suis fait dâargile, moi aussi». Câest exactement ce que Job avait désiré, et maintenant, au-delà de toute attente, lorsque ses amis lâavaient complètement désappointé, Dieu lui fournit le secours qui lui était nécessaire, à savoir une considération patiente des circonstances terriblement éprouvantes par lesquelles il passait, jointe à une sainte jalousie pour la gloire de Dieu, au moment convenable; cette intervention a lieu dâun côté qui était sans nul doute le dernier dâoù Job lâeût attendue. «Voici, ma terreur ne te troublera pas, et mon poids ne tâaccablera pas». Il sâétait plaint de ce que Dieu agissait ainsi envers lui, soit à lâégard de son âme, soit à lâégard de son corps. Il avait demandé sâil était un monstre de la terre ou des eaux que Dieu le traitât ainsi. Job avait donc proféré des paroles tout à fait inconvenantes. Mais nây avait-il pas lieu de tenir compte des provocations de ses amis et de son extrême souffrance dââme et de corps? Câétait la main de Dieu que Job avait cherché à détourner avec tant de persistance. «Certainement tu as dit à mes propres oreilles, et jâai entendu le son de tes discours: Moi, je suis net, sans transgression; je suis pur, et il nây a pas dâiniquité en moi». Sans nul doute Job était allé trop loin. Il était tout à fait vrai quâil nây avait pas en lui dâiniquité cachée comme celle dont ses amis le soupçonnaient, mais il était absolument faux que Dieu nâeût pas les raisons les plus sages pour humilier le moi de Job à ses yeux.
En se complaisant dans les fruits que la grâce avait produits en lui et par lui en abondance, Job avait perdu de vue la source même de cette grâce. Il avait été occupé de ses effets; aussi les doutes de ses amis, ajoutés aux voies de Dieu à son égard, lâavaient presque mis hors de lui. Au lieu de diriger ses regards vers la grâce qui est en Dieu, Ãliphaz lâavait rejeté de plus en plus sur lui-même et ses voies, ce qui était précisément lâerreur dans laquelle Job était tombé. En dâautres termes, Ãliphaz pensait que si Job avait mis sa confiance en la justice et sâil y avait eu un vrai fondement de piété pratique dans sa vie, il était impossible quâil fût affligé de Dieu comme il lâavait été. Tout au contraire, câétait justement parce que Job était tombé dans lâerreur de se complaire beaucoup trop dans sa propre justice, ce qui entretenait dans son âme une dangereuse satisfaction de lui-même, que Dieu devait le faire passer par cette discipline salutaire pour lâhumilier. Pour être pleinement béni, il fallait quâil eût un jugement sain relativement à lui-même, ainsi quâune appréciation plus juste relativement à Dieu, et câest là ce que la grâce voulait lui donner.
Or nous avons besoin de la justice pratique et dâune bonne conscience, aussi bien que de la foi, pour résister à lâEnnemi, comme nous le voyons en Ãph. 6. Mais il nous faut quelque chose de beaucoup plus précieux encore que cette armure comme vêtement devant Dieu; là nous avons besoin de la justice divine, et câest ce que Job devait apprendre. Il avait confondu ces deux points, comme cela arrive à plus dâun croyant aujourdâhui, à son propre dommage et au déshonneur de Dieu.
Ãlihu déclare ensuite clairement à Job quâil avait mal parlé de Dieu, tandis quâil sâétait trop glorifié de lui-même: «Voici, il trouve des occasions dâinimitié contre moi, il me considère comme son ennemi». Ãtait-il convenable de parler ainsi de Dieu? Ãlihu condamne à juste titre un tel langage. Un saint devrait se montrer plein de révérence à lâégard de Dieu. «Il a mis mes pieds dans les ceps, il observe toutes mes voies. Voici, je te répondrai quâen cela tu nâas pas été juste, car Dieu est plus grand que lâhomme. Pourquoi contestes-tu avec lui?» Est-il possible quâun homme pieux se permette dâaccuser Dieu dâinjustice? Les trois amis nâavaient pas réussi à convaincre Job selon la vérité, tout en le soupçonnant à tort. Non seulement il jugeait Dieu, mais il ne lui était pas soumis. Il y avait de la rébellion dans son cÅur. Si Dieu avait à le reprendre, il aurait dû rechercher sa face, au lieu de murmurer contre Lui. «Pourquoi contestes-tu avec lui? car dâaucune de ses actions il ne rend compte. Car Dieu parle une fois, et deux fois, â et lâon nây prend pas garde, â dans un songe, dans une vision de nuit, quand un profond sommeil tombe sur les hommes, quand ils dorment sur leurs lits: alors il ouvre lâoreille aux hommes et scelle lâinstruction quâil leur donne».
Ainsi, dans ce chapitre, Ãlihu signale à Job une des dispensations habituelles des voies de Dieu bien que ce ne soit nullement toujours ainsi quâil agisse. Dieu nâest pas du tout limité dans ses méthodes pour atteindre lâhomme, mais il peut opérer de diverses manières dans lââme. Ici, Ãlihu commence par les vérités fondamentales quâil expose avec la plus grande intelligence. Il parle dâabord de la première Åuvre de Dieu chez un homme qui ne le connaît pas. Câest la grâce qui opère pour réveiller une âme inconvertie. La raison pour laquelle est faite cette remarque deviendra claire par la suite. Telle est la première partie de la solution donnée à la difficulté que tous avaient éprouvée, mais qui, jusquâalors, était demeurée entièrement inexpliquée: «Pour détourner lâhomme de ce quâil fait; et il cache lâorgueil à lâhomme». Câest exactement ce qui caractérise la miséricorde divine dans les appels quâelle adresse à lâhomme inconverti. Celui-ci est emporté par sa propre volonté, mais Dieu sait comment la faire plier ou la briser. «Il préserve son âme de la fosse, et sa vie de se jeter sur lâépée». Tel est le but miséricordieux de lâintervention divine. Il y a en cela autre chose quâun songe de la nuit ou une vision passagère. Câétaient des voies disciplinaires, aussi bien que des reflets de la lumière de Dieu et de ses jugements que Job méconnaissait. «Il est châtié aussi sur son lit par la douleur, et la lutte de ses os est continuelle, et sa vie prend en dégoût le pain, et son âme lâaliment quâil aimait. Sa chair est consumée et ne se voit plus, et ses os, quâon ne voyait pas, sont mis à nu; et son âme sâapproche de la fosse, et sa vie, de ceux qui font mourir. Sâil y a pour lui un messager, un interprète, un entre mille, pour montrer à lâhomme ce qui, pour lui, est la droiture, il lui fera grâce» (v. 19-23).
Ainsi il en était autrefois comme aujourdâhui. Dieu, qui emploie ces moyens extérieurs pour sâadresser à lâhomme, opère par sa parole et, en règle générale, par le moyen dâun messager dont Il se sert, «un interprète, un entre mille» comme nous lisons: «Il lui fera grâce, et il dira: Délivre-le pour quâil ne descende pas dans la fosse: jâai trouvé une propitiation». Câest là un tableau particulièrement saisissant de ce que Dieu devait accomplir au temps convenable; cette vérité ne nous est pas présentée ici seulement sous la forme typique dâune promesse, mais dans un langage très clair; de fait, ce sont peut-être les termes les plus explicites que nous donne lâAncien Testament pour nous faire connaître par anticipation cette Åuvre infinie qui a été, comme nous le savons maintenant, accomplie à la croix de Christ.
Or quâest-ce qui résulte du fait que lââme sâincline ainsi devant Dieu, en écoutant un interprète tel quâÃlihu? «Alors sa chair aura plus de fraîcheur que dans lâenfance; il reviendra aux jours de sa jeunesse. Il suppliera Dieu, et Dieu lâaura pour agréable; et il verra sa face avec des chants de triomphe, et Dieu rendra à lâhomme sa justice. Il chantera devant les hommes, et dira: Jâai péché et jâai perverti la droiture, et il ne me lâa pas rendu».
En résumé, nous trouvons ici non seulement la grâce de la part de Dieu, mais du côté de lâhomme la repentance qui est un don de Dieu tout autant que la foi. Cette Åuvre dans lââme est le fruit de la grâce qui amène le pécheur à se confier en Dieu, tandis que Dieu ne peut avoir aucune confiance en lui. La grâce met Dieu et lâhomme à leur vraie place respective. La grande question dans la conversion est que lâhomme soit amené à abandonner toute confiance en lui-même et à recevoir avec reconnaissance le témoignage de Dieu. Pour le pécheur réveillé, câest la seule manière vraie de se confier en Dieu. Or câest ce que fait la foi et elle en donne la preuve, lorsque le témoignage pénètre réellement dans lââme, par la repentance. Alors le langage du cÅur est celui-ci: «Jâai péché et jâai perverti la droiture, et il ne me lâa pas rendu». Et que fait Dieu en pareil cas? «Il a délivré mon âme pour quâelle nâallât pas dans la fosse, et ma vie verra la lumière. Voilà , Dieu opère toutes ces choses deux fois, trois fois, avec lâhomme».
Nous nâavons pas ici une explication doctrinale de la manière dont la grâce réveille les pécheurs du sommeil de la mort, mais une esquisse des voies de Dieu dans leur application détaillée à la vie de lâhomme et lâemploi de la maladie et de la douleur, aussi bien que des songes et des visions. Puis, nous voyons comment Dieu se sert particulièrement de ceux qui viennent avec la lumière dâEn-Haut pour agir sur la conscience de lâhomme. Toutes ces vérités sont présentées dâune façon saisissante, ainsi que les effets quâelles produisent. Le fruit en sera de «détourner son âme de la fosse, pour quâil soit illuminé de la lumière des vivants». De fait, ces paroles sont si frappantes quâelles sont devenues, comme nous le savons, un thème favori pour ceux qui, jusquâà ce jour, prêchent lâÃvangile aux inconvertis. Nous ne voulons nullement dire que les paroles dâÃlihu fournissent les matériaux les plus complets et le terrain le plus profond que présente lâÃcriture à lâévangéliste. Néanmoins, elles sont un exemple frappant de la puissance vivante qui sâattache aux moindres détails des voies les plus anciennes de Dieu à lâégard dâun pécheur quâIl réveille de son sommeil. Câest ainsi que, bien des centaines dâannées, et de fait environ deux mille ans avant que lâÃvangile de la grâce de Dieu fut proclamé, nous en avons une anticipation complète par le moyen dâÃlihu lâinterprète, qui intervient pour éclairer Job, bien quâil fût déjà converti.
Ãlihu commence donc par établir que Dieu se sert des songes, des visions, des peines et de la maladie, aussi bien que de moyens spirituels plus directs pour la bénédiction des âmes. Mais il sâagit de quelquâun qui nâa aucune connaissance de Dieu, afin quâil puisse être amené à la jouissance de son amour. Assurément câétait sa miséricorde qui se plaisait à agir ainsi dans lâhomme, afin quâil jouît de sa faveur selon la mesure de la révélation que Dieu donnait de lui-même. Ainsi, bien que le monde fût ruiné devant Dieu et quâil ne fût que trop évident que Satan était lâagent infatigable du mal ici-bas (fait qui est placé devant nous de la manière la plus claire dans ce livre), Dieu qui est au-dessus de tout cela, et qui semble ne prendre aucune part dans tout ce qui arrive, accomplit ses voies de grâce, afin de convertir et de délivrer ceux qui étaient misérables, vils et rebelles.
Ce nâest pas là ce gouvernement rétributif auquel le cÅur de lâhomme voudrait sans cesse limiter Dieu, mais celui qui sâexerce sur les âmes, pendant que le monde continue à marcher dans lâorgueil. On aime que ceux qui méritent dâêtre punis le soient; câest naturel au cÅur humain. Il y a dans notre nature une disposition qui se donne carrière lorsquâon ne souffre pas soi-même, ou quâon nâa pas la perspective de traverser des peines, et qui nous fait désirer trouver quelque raison, bonne ou mauvaise, pourrait-on dire, pour laquelle un autre doit être sous lâeffet dâune punition, quand il est dans la souffrance. Câétait ce qui caractérisait les trois amis de Job. Mais ce livre a pour but de nous montrer quâils se trompaient entièrement dans lâapplication quâils faisaient de cette vérité. Ce nâest pas à dire quâil nây aura pas une rétribution parfaite quand le temps en sera venu; elle sera exercée par Celui qui seul est capable de lâaccomplir, mais elle nâest que partielle maintenant. Christ seul agira en perfection à cet égard dans un jour à venir, mais cela nâaura lieu quâà son apparition en gloire. Il nây aura point de gouvernement rétributif complet tant que le Seigneur Jésus nâaura pas pris les rênes de son royaume. Il a été Lui-même, comme nous le savons, Celui qui a le plus souffert ici-bas; de même les saints ont eu à souffrir avant quâIl vînt, et encore davantage depuis quâIl est venu. De plus, la grâce manifestée aujourdâhui est si grande que Dieu nous présente la souffrance pour son nom comme un privilège qui nous est accordé. Aussi nous devrions assurément pouvoir bénir Dieu pour cette souffrance, de telle sorte que Job ni aucun autre des saints de cette économie nâaurait pu le faire, parce que nous avons une pleine révélation de Christ. Job ne savait pas pourquoi son Maître miséricordieux lâavait livré à des épreuves aussi terribles et aussi réitérées. Il devait apprendre cette leçon et lâapprendre lentement et douloureusement, mais dâune façon bénie à la fin. Nous commençons au point où Job a fini. Ayant en Christ la vraie lumière de Dieu, nous ne connaissons pas seulement son amour parfait, mais nous apprenons aussi quâil y a une forme de gouvernement quâIl exerce ici-bas et qui est tout à fait différente de la rétribution. De plus, nous savons que Dieu agit en grâce pour le bien des âmes en ajoutant à ses voies ce gouvernement moral ignoré du monde et qui, en dépit de toutes les apparences contraires, ne manque jamais dâatteindre son but. Il ne consiste pas en manifestations publiques et ne peut être discerné par lâhomme naturel. Néanmoins, Dieu agit dans les âmes et apporte une bénédiction ineffable à tous ceux qui se soumettent à sa parole et à Lui-même. La discipline peut être douloureuse; nous pourrions même ajouter quâil faut quâil en soit ainsi. Quelle bénédiction pourrait-il y avoir pour nous sans cela, dans notre condition présente et dans un tel monde? La croix nous enseigne ce quâil en a coûté au Seigneur lui-même pour que notre bénédiction repose sur un fondement de justice, et nous avons dans cette croix la manifestation de la même vérité de la manière la plus riche et la plus profonde. Y a-t-il une seule joie pour nous qui étions autrefois morts dans nos péchés, mais qui sommes maintenant sauvés par grâce, laquelle nâait pas son fondement dans les douleurs et les souffrances de Celui qui a porté notre jugement? Telle est la leçon nécessaire pour ceux qui apprennent ce quâest le péché en la présence de Dieu.
Toutefois ce nâest là que la première partie du gouvernement de Dieu dans ses voies envers le pécheur pour lâamener à la connaissance de sa propre culpabilité et de sa misère, aussi bien que de la bonté de Dieu. Câest ainsi quâil est gardé de descendre dans la fosse.