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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 34". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-34.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 34". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-37
Ãlihu ne sâarrête pas à ce quâil vient dâexposer. Au chapitre 34, il va plus loin dans le développement de la vérité. Nous pouvons supposer quâil y eut une pause à ce point de lâentretien. Job avait-il quelque réponse à faire à ce quâil venait dâentendre? Ses amis et lui avaient-ils acquis une connaissance plus exacte de la vérité? Il faut attendre encore pour que ce résultat soit atteint. Ce nâest pas que Job nâeût un peu profité des paroles dâÃlihu, mais nous pouvons craindre quâil nâen fût pas ainsi de ses amis. Tant que la conscience nâa pas jugé le moi devant Dieu, lâesprit travaille en vain dans le domaine divin. Soyons assurés quâil ne peut jamais y avoir de bénédiction réelle et durable pour nous sans le brisement de nous-mêmes.
«Et Ãlihu reprit la parole et dit: Sages, écoutez mes paroles, et vous qui avez de la connaissance, prêtez-moi lâoreille. Car lâoreille éprouve les discours, comme le palais goûte les aliments». Il blâme Job en toute fidélité, entremêlant la répréhension avec toutes les paroles de grâce quâil lui adresse. Nâest-ce pas là une leçon salutaire et bénie pour nos âmes? Câest exactement ainsi que lâapôtre sâadresse aux Colossiens, en plaçant la vérité devant eux. Le discours dâÃlihu était toujours, nous pouvons le dire, «dans un esprit de grâce, assaisonné de sel» (Col. 4:6). En effet, le sel ne manque pas dans cet exposé. «Car Job a dit: Je suis juste, et Dieu a écarté mon droit. Mentirai-je contre ma droiture?» En vérité, Job avait montré une absence complète de brisement dâesprit. «Ma blessure est incurable, sans quâil y ait de transgression. Qui est lâhomme qui soit comme Job? Il boit la moquerie comme lâeau». Il ne dit pas que Job boit «lâiniquité» comme Ãliphaz lâen avait accusé, mais il lui impute «la moquerie». Ses paroles avaient été inconvenantes et irrévérencieuses. Ãlihu ne lui attribue pas quelque crime secret que Dieu doive punir sévèrement. Mais Job, dans lâassurance de son intégrité, se complaisait à tort dans ce que, par grâce, il était pour Dieu, et câest ce dont Dieu devra lâamener à ne faire aucun cas. «Il marche dans la compagnie des ouvriers dâiniquité». Ãlihu ne veut pas dire: «dans ses voies», mais «dans ses paroles», car Job sâétait permis de sâexprimer sans retenue, ayant été provoqué par Ãliphaz et ses compagnons. Ceux-ci prétendaient que les hommes méchants sont invariablement punis et que les bons prospèrent toujours dans ce monde, ce qui était propre à renverser la foi de lâaffligé, si Dieu lâeût permis. Job avait répondu à ces arguments, mais avec une grande intempérance de langage, selon lâaversion justifiée que lui inspiraient ces principes erronés. Toutefois, dans ses répliques, Job donnait lâimpression que non seulement il maintenait sa justice, mais quâil accusait Dieu de nâen pas tenir compte, vu quâil nây avait aucune raison quelconque pour quâil dût être éprouvé. Or ce langage était éminemment propre à encourager ceux qui pratiquent lâiniquité. Et que voulait-il dire en affirmant quâil est sans aucun profit de trouver ses délices dans la compagnie de Dieu ou dans la communion avec Lui? Il est tout à fait évident que ni lui ni ses amis nâavaient appris la leçon divine. Le Juge de toute la terre ne pouvait être injuste; et Job avait-il le droit dâentretenir de telles pensées et de parler comme il lâavait fait?
Ainsi Ãlihu condamne sévèrement les discours de Job, puis il sâarrête. Ce nâétait pas encore le moment où Dieu appellerait son peuple Israël, comme ensemble, à traverser lâépreuve spéciale par laquelle Il avait fait passer Job. Le chrétien est maintenant appelé à porter toujours dans son corps la mort du Seigneur Jésus, et je ne puis mâempêcher de penser que cet exercice est plus profond quâaucune des épreuves des saints dâautrefois, mais Christ nâen avait pas encore frayé le chemin.
En attendant, Job fut choisi pour traverser la fournaise, non parce quâil y avait quelque mal caché derrière son apparente intégrité, mais parce quâil était lâhomme le plus droit de toute la terre. LâÃternel déclare clairement que telle était la raison formelle de lâépreuve inouïe qui lâatteignit. Il fut ainsi prouvé devant les saints anges et devant les anges rebelles, ainsi que devant Dieu et les hommes, que, loin de servir Dieu pour son profit ou sa propre satisfaction, il sâattachait à Lui lors que tout était perdu, sans quâil y trouvât aucun avantage. Il le faisait dans la souffrance la plus intense de lââme et du corps, parce quâil recevait tout de Dieu, sans savoir aucunement pourquoi le Dieu qui aime à bénir livrait à une telle détresse celui quâIl aimait. Devant lâassemblée complète des créatures célestes, Satan avait mis en doute la réalité du désintéressement absolu de Job dans son service envers Dieu. Mais, comme nous le savons, il fut entièrement battu. Il fut démontré que Dieu était incomparablement plus cher à Job, lorsquâil fut soudain réduit à la misère et à la souffrance après toute la prospérité que Dieu lui avait accordée jusquâalors. Mais Dieu fit ensuite sortir du cÅur de Job ce dont ni lui ni dâautres hommes, ni même Satan, nâavaient soupçonné lâexistence, et cela par la présence et la sympathie de ses trois amis. Qui se serait attendu à cela?
Cet homme patient tomba dans lâimpatience et, provoqué par les faux jugements de ses amis, il donna libre cours à lâamertume de son âme, comme si Dieu était devenu son ennemi, car il ne pouvait sâapprocher de Lui. Lâépais nuage qui se trouvait entre son âme et Dieu était précisément la cause de sa douleur, la raison pour laquelle il était par moments tout près du désespoir. Ce nâétait pas la mort qui lâeffrayait, car il savait quâelle serait la fin de ses calamités; mais pourquoi un tel Dieu agissait-il ainsi envers son serviteur Job?
Ainsi, dâune part, il avait parlé dâune manière si inconvenante de Dieu, et de lâautre avec tant de légèreté de la façon dont les méchants prospèrent dans le monde, quâÃlihu pouvait dire justement: «Il marche dans la compagnie des ouvriers dâiniquité, et il chemine avec les hommes méchants», car câétait précisément un tel langage qui aurait plu à ces derniers. Câétaient des paroles propres à obscurcir la conscience et à encourager les pécheurs dans leur mauvaise voie, tout en affligeant les âmes fidèles. «Car il a dit: Il ne profite de rien à lâhomme de trouver son plaisir en Dieu. Câest pourquoi, hommes de sens, écoutez-moi: Loin de Dieu la méchanceté, et loin du Tout-Puissant lâiniquité! Car il rendra à lâhomme ce quâil aura fait, et il fera trouver à chacun selon sa voie».
Câest tout à fait vrai, mais Dieu a son temps à lui, et ses moyens propres pour lâaccomplissement de ses voies, indépendamment même de cette rétribution finale qui attend les ouvriers dâiniquité. «Certainement Dieu nâagit pas injustement, et le Tout-Puissant ne pervertit pas le droit». Ãlihu maintient fermement cette vérité, comme nous lâavons déjà vu, et proclame la grandeur de Dieu qui sâabaisse dans une miséricordieuse condescendance à bénir lâhomme au milieu même des douleurs de ce monde. Il rend à Dieu lâhonneur qui lui est dû et demeure assuré de sa justice inflexible. «Sâil ne pensait quâà lui-même et retirait à lui son esprit et son souffle, toute chair expirerait ensemble et lâhomme retournerait à la poussière. Si tu as de lâintelligence, écoute ceci; prête lâoreille à la voix de mes paroles». Ãlihu montre ensuite combien Job était loin de la vérité, car non seulement Dieu agit envers lâhomme, mais Il exécute le jugement sur la méchanceté, même ici-bas, selon et quand il lui plaît dans sa souveraine sagesse. Ce nâest cependant pas une règle ou un fait invariable, comme les trois amis lâavaient prétendu. Dâun autre côté, Job ne pouvait pas affirmer avec raison que Dieu fût indifférent au mal, comme ses discours semblaient le dire. En dâautres termes, Ãlihu corrige les pensées des deux parties jusquâà la fin du chapitre.