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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 33". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-33.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 33". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-33
Job 33:1
Élihu propose de dialoguer avec Job. (1-7)
Élihu reproche à Job de contester avec Dieu. (8-13)
Dieu appelle les hommes à la repentance. (14-18)
Dieu envoie l’affliction pour corriger les hommes. (19-28)
Élihu insiste pour que Job l’écoute attentivement. (29-33)
(1-7)
Dans ce texte, Job désirait qu’une tierce personne arbitrât le différent qu’il avait avec ses amis. Élihu était la personne idéale pour ce rôle, il avait le même type d’esprit que Job. Si nous voulons convaincre les hommes des bienfaits de la droiture, nous devons le faire avec naturel, non par contrainte et en utilisant de judicieux arguments.
Job 33:8
(8-13)
Élihu expose à Job les conséquences de la Justice et de la Bonté divines. Quand nous entendons des propos qui déshonorent Dieu, nous devons afficher clairement notre désapprobation. Job estimait que Dieu l’avait puni avec sévérité. Élihu a rétorqué vivement qu’il se trompait et qu’il devrait s’humilier devant Dieu, en se repentant de ses propos.
Dieu ne nous doit absolument rien ! C’est de la folie d’oser contester avec Dieu, faibles créatures que nous sommes, enclines au péché. Nous sommes en effet, face à un Dieu doué de sagesse, de puissance et de bonté infinies. Ses faits et gestes sont la perfection et nous ne pouvons même pas les percevoir complètement !
Job 33:14
(14-18)
Dieu nous parle par le biais de notre conscience, de Sa Providence et de Ses serviteurs ; tel est, dans ce texte, le contenu des paroles d’Élihu. Il nous est conté comment s’exerce la Révélation divine, par l’intermédiaire de la Parole, notre principal Guide. Quand Dieu façonne des hommes, en vue de leur inculquer Sa bonté, Il les convainc et touche leur conscience, il ouvre leur cœur, comme Il l’a fait pour Lydie en Actes 16:14, Il les incite à écouter, de façon à les amener dans les voies qu’Il a préparées. Le but de tout ce processus, est de préserver l’homme du péché, en particulier celui de l’orgueil. Quand les pécheurs sont à la poursuite de leurs buts douteux, ils ne discernent pas leur orgueil, leur âme court à la destruction. Ce qui détourne les hommes du péché, les sauve également de l’enfer. Quelle grâce avons-nous, d’être retenus par notre conscience !
Job 33:19
(19-28)
Job se plaignait, dans les chapitres précédents, de ses afflictions corporelles et estimait de ce fait, que tout cela était le résultat du Jugement divin ; c’était aussi l’avis de ses amis. Élihu rétorque que Dieu éprouve fréquemment le corps, en vue de fortifier l’âme. Cette pensée devrait nous aider considérablement à tirer de tels bénéfices, lors d’une maladie, car c’est une des façons dont Dieu se sert pour avertir les hommes. La douleur est parfois le fruit du péché ; quelquefois, par la grâce de Dieu, cette douleur peut être un moyen destiné à fortifier notre âme. Quand les afflictions ont rempli leur rôle d’avertissement, elles peuvent alors cesser. La rançon d’une propitiation est, pour ainsi dire, payée. Jésus-Christ est à la fois le Messager et la Rançon ; Élihu, dans ce passage, fait un parallèle avec le Sacrifice de notre Seigneur. Job, quant à lui, l’appelle son Rédempteur ; Il est en même temps le Rédempteur et l’Objet de cette rédemption, le Sacrificateur et le Sacrifice. Nos âmes sont inestimables, aucun autre sacrifice ne pourrait les racheter ; le mal engendré par notre péché est si grand, que rien ne peut nous racheter, sinon le sang du Fils de Dieu, Celui qui a donné sa vie en rançon. Ce passage se termine par une bénédiction. La délivrance d’une maladie est une réelle grâce quand en plus, elle est accompagnée de la rémission du péché. Tous ceux qui se repentent sincèrement de leurs péchés, obtiendront la miséricorde divine. Les œuvres obscures ne peuvent être qu’infructueuses. Tous les gains obtenus dans un contexte d’iniquité seront en fait réduits à néant. Nous devons avec un cœur contrit et brisé, confesser nos péchés à Dieu, 1 Jean 1:9.
Nous devons confesser la nature de notre péché, sans chercher à nous justifier ni à chercher des excuses. Nous devons confesser nos fautes : « j’ai transgressé la loi ». Nous devons confesser la folie de notre péché : « quelle folie j’ai commise, que d’ignorance » ! Qu’est-ce qui peut nous empêcher de faire une telle confession ?
Job 33:29
(29-33)
Élihu nous indique ici que le grand désir divin envers les hommes, est de les voir tous sauvés de la misère éternelle, et de leur donner la félicité éternelle. Nous sommes préservés de sombrer dans l’abîme de destruction par de nombreux et différents moyens et de ce fait, nous louerons éternellement le Seigneur ; nous devrions le faire d’ailleurs tout de suite, malgré la détresse et les épreuves éventuelles qui peuvent nous assaillir ! Ceux qui se dirigent vers la mort éternelle sont sans excuse : ils auront dédaigné le remède qui pouvait les guérir : Christ.