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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-29
Comme ce discours était le pire de tous ceux qui avaient été prononcés jusque-là , Job étant sous la main de Dieu, est entraîné bien loin et hors de lui-même. Ce peut être lentement et seulement pour un peu de temps, mais le fait est là . Toutefois, après cet écart, apparaît une brillante lueur concernant Celui qui doit venir, la semence de la femme, que les saints ont attendu dès le commencement. «Jusques à quand affligerez-vous mon âme, et mâaccablerez-vous de paroles?» Job savait que, dans leurs reproches, il nây avait point de fondement, rien que des paroles. Considérons maintenant ce quâil dit, en réponse à Bildad. «Mais si vraiment jâai erré, mon erreur demeure avec moi». Il sentait que ses amis ne lâavaient nullement corrigé. «Si réellement vous voulez vous élever contre moi et faire valoir mon opprobre contre moi» (car ils étaient trop précipités en prenant occasion de ses afflictions profondes et multipliées), «sachez donc que câest Dieu qui me renverse et qui mâentoure de son filet». Avec quelle hardiesse il parle maintenant. Et ce langage nâaurait pu, dans un certain sens, être tenu sans une foi réelle, quoiquâelle fût bien au-dessous de lâhumble soumission de notre précieux Sauveur. Ses amis disaient que Dieu était contre Job. Il le reconnaît: «Câest Dieu qui me renverse». Si câétait une consolation pour eux de le savoir, il confesse que son épreuve venait de Sa main et déclare: Il «mâentoure de son filet. Voici, je crie à la violence, et je ne suis pas exaucé; je pousse des cris, et il nây a pas de jugement. Il a fermé mon chemin et je ne puis passer, et il a mis des ténèbres sur mes sentiers. Il mâa dépouillé de ma gloire, et a ôté la couronne de dessus ma tête. Il mâa détruit de tous côtés, et je mâen vais; il a arraché mon espérance comme un arbre». Ce ne sont pas eux, mais câest Job qui signale lâabandon général dont il est lâobjet, celui de sa femme, de ses frères, de ses serviteurs, de sa maison: en un mot, même des jeunes gens agissent avec mépris à son égard. Ceux qui le révéraient autrefois lâavaient tous abandonné! «Jâai appelé mon serviteur, et il nâa pas répondu; de ma bouche je lâai supplié. Mon haleine est étrangère à ma femme, et ma supplication, aux fils du sein de ma mère: Même les petits enfants me méprisent». Ces paroles nous disent combien lâabaissement de Job avait été profond autant que rapide. «Tous les hommes de mon intimité mâont en horreur, et ceux que jâaimais se sont tournés contre moi». Telle était la douloureuse vérité, et il la déclare tout entière.
«Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous mes amis! car la main de Dieu mâa atteint». Ceci paraît excellent jusquâà un certain point de la part de Job. Ce nâétait pas la vérité entière, mais câétait réel, et le fait quâil tenait ferme lâassurance que ce nâétait pas pour quelque iniquité qui se fût attachée à lui quâil était frappé, nâaffaiblissait pas cette vérité. Il nâavait pas caressé consciemment un mal quelconque, et cependant il était manifeste à tous que Dieu le frappait. Il ne rejetait pas la faute sur dâautres; il ne cherchait pas à lâexpliquer par des raisonnements humains. Précisément parce quâil sentait que lâépreuve venait de Dieu, elle lui paraissait dâautant plus douloureuse. Quels quâen fussent les instruments, câest Dieu qui lâavait permise, Celui qui jusque-là lâavait entouré dâune haie de protection et lâavait continuellement béni. Aussi il ne savait comment concilier le présent avec le passé; pour cela il devait attendre. La réponse vint à la fin, lorsque la patience avait eu son Åuvre parfaite.
Pour le moment, Job nâépargne pas les remontrances et les répréhensions à ses amis: «Pourquoi, comme Dieu, me poursuivez-vous et nâêtes-vous pas rassasiés de ma chair?» La détresse amenée par une telle souffrance était suffisante, sans les reproches de ses amis. Ãtaient-ils dans le vrai en détruisant sa confiance en Dieu? Le résultat de leur démarche était de lâamener à douter de la sincérité de sa propre foi, ce qui était manifestement lâÅuvre de lâEnnemi. LâEsprit de Dieu ne nous conduit jamais au doute: «Oh! si seulement mes paroles étaient écrites! si seulement elles étaient inscrites dans un livre, avec un style de fer et du plomb, et gravées dans le roc pour toujours! Et moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, et que, le dernier, il sera debout sur la terre». Nous arrivons ici à la confiance très formelle de sa foi. Combien elle est touchante dans un moment pareil, dans la désolation et la détresse la plus profonde, lorsque Job nâavait pas un seul ami parmi les hommes et que Dieu lui-même le frappait! Quelle ressemblance avec Christ jusquâà un certain point dans les circonstances quâIl a traversées! Mais aussi quelle différence entre la confession inébranlable de la sainteté de Dieu faite par lâHomme de douleurs, aussi étrangère à tout sentiment dâindifférence que de plainte, et les lamentations de Job! Toutefois nous avons eu une déclaration bénie, dâautant plus belle quâelle fut faite au sein de la tristesse, de la souffrance et de lâabandon. «Et après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair je verrai Dieu» (19:26).
Quelques lecteurs savent peut-être que le sens de ces paroles a été lâobjet de contestations pour diverses raisons. Certains commentateurs affirment que les mots: «de ma chair» signifient «hors de ma chair». Mais toutefois il faut se rappeler que lâexpression: «hors de ma chair» peut avoir le sens de: «du dedans dâelle», comme quelquâun qui regarderait au dehors par la fenêtre. Il nâest pas question ici de lââme séparée du corps. Il ne faut pas confondre lâexpression: «hors de ma chair» avec celle de «sans ma chair», laquelle nâest pas nécessairement le sens de la première. Câest la déclaration de sa foi en la vérité que tout croyant (plus particulièrement dans lâAncien Testament) doit maintenir, à savoir le fait que lâhomme aura affaire personnellement avec Dieu. Dans la pensée des saints dâautrefois, la personnalité comprenait la personne tout entière, non seulement lââme et lâesprit séparément, mais le corps aussi. Il en était ainsi pour Job, et câest ce qui donne tant de poids à ses paroles. Il pouvait considérer la dissolution prochaine de son corps, voir toutes les choses visibles sâécrouler dans la poussière et sa chair devenir la proie des vers. Néanmoins, il tient ferme sa confiance que non seulement, il verra Dieu, mais quâil le verra «de sa chair». Ainsi la résurrection est clairement sous-entendue dans ces paroles, et tous les efforts des hommes pour détruire la force de ce passage sont complètement vains.
Il est assurément remarquable que nous entendions lâexpression de telles pensées en dehors dâIsraël et dans ces jours reculés. Comment cela se peut-il? Il est de toute évidence, après tout, que, si Dieu donnait alors une connaissance restreinte de ses pensées, si la somme de la révélation divine était comparativement petite, lâEsprit de Dieu lui donnait une grande puissance dans lââme de ceux qui la recevaient par la foi. Ainsi nous sommes constamment frappés de trouver dans la Genèse les sentiments avancés de ceux que Dieu enseignait par son Esprit. Je suis loin de dire quâils parlaient selon la connaissance que donne la pleine lumière par laquelle un chrétien doit juger maintenant de toutes choses. Toutefois, de temps en temps, nous les voyons manifester une connaissance remarquable de la pensée de Dieu. Considérez ce que disent Abraham et Isaac, ce que Jacob lui-même exprime parfois, bien que nous reconnaissions quâil nâavait pas du tout la même élévation morale quâAbraham. En résumé, nous apprenons par tout ce qui nous est révélé à leur sujet, quâils connaissaient beaucoup plus et pouvaient rendre un témoignage plus positif que nous ne lâaurions pensé en tenant compte de leurs circonstances. Cela me rappelle ce passage des Proverbes: «Il y a beaucoup à manger dans le défrichement des pauvres» (Prov. 13:23). Ainsi, là où il y a peu de ressources, Dieu sait comment les faire fructifier pour quâelles rapportent beaucoup. Il semble que câest là ce quâIl fit pour les patriarches. Notre danger se trouve dans une direction toute différente. La grâce nous a révélé maintenant la plénitude de la vérité en Christ, mais, bien-aimés frères, jusquâà quel point savons-nous la faire valoir à sa gloire? Comment apparaît notre abondance, quand nous la comparons à ce que faisaient ces saints avec leurs «petites» ressources? Si elles étaient telles en effet, il est certain que Dieu les rendait puissantes, comme nous devons le reconnaître, en force morale et en résultats.
En résumé donc, Job dit: «De ma chair je verrai Dieu, que je verrai, moi, pour moi-même». Ce nâest pas seulement lâespérance de la bénédiction pour lui-même, mais une jouissance réelle et personnelle de Dieu, et cela sans la moindre crainte ni aucune arrière-pensée. «Et mes yeux le verront, et non un autre; mes reins se consument dans mon sein». En attendant, il peut être réduit à rien, mais dans ce jour-là , Dieu sera tout, et Il en donnera la preuve, en établissant les siens devant Lui dans leur personnalité entière. «Si vous dites: Comment le poursuivrons-nous? et que la racine de la chose se trouve en moi, tremblez pour vous-mêmes devant lâépée!» Job voit aussi que, dans ce jour-là , le jugement divin sera exécuté. Non seulement il y a la perspective de la manifestation du Rédempteur, du «Proche parent» qui prendra la défense de son peuple, mais, comme toute lâÃcriture le déclare, il y aura à ce moment-là un temps de jugement: «Car lâépée est lâinstrument de la fureur contre les iniquités; afin que vous sachiez quâil y a un jugement!».