Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)
versets 1-29
Insatiables de ma chair. En araméen et en arabe, manger un morceau de quelquâun, câest le calomnier (Daniel 3:8; Daniel 6:24).
Mes paroles : mes déclarations dâinnocence, et en particulier celles qui vont suivre et qui peuvent être regardées comme le passage central du livre.
Mon vengeur. Le terme hébreu employé ici désigne celui qui prend en main la défense dâun parent ou dâun proche, quâil sâagisse de venger le sang répandu (Nombres 35:12 19), ou de racheter une propriété (Ruth 4:4), ou de prévenir lâextinction dâune famille (Ruth 3:12), ou en général dâempêcher quâon ne fasse tort à un protégé. On pourrait traduire ce mot Goël par avocat, défenseur, garant, et on lâa traduit souvent par rédempteur. Dans ce verset, Job ne dit pas encore qui est ce vengeur.
Le dernier, ou plus exactement après moi.
Sur la poussière : non pas sur la terre, comme sâil ne sâagissait que dâune apparition de Dieu dans ce monde en faveur de Job (car, au chapitre 38, quand aura lieu cette intervention divine, le Seigneur parlera dâun tourbillon et ne se posera pas sur la poussière de la terre), mais sur ma tombe, où mon corps sera réduit en poussière. Ainsi seulement se justifie lâexpression : le dernier ou après moi.
Les termes de ce verset indiquent clairement que la mort sera intervenue quand se passeront ces choses : on ne saurait vivre sans peau ni chair. Ici Dieu est nommé comme le garant mentionné au verset 25. Ce vengeur est vivant, câest-à -dire que non seulement il existe, mais quâil est prêt à agir. Je puis en venir à mourir, mais, même alors, il vivra, et je le verrai.
Job insiste sur ce quâil verra lui-même Dieu.
Mes reins⦠Je ne puis attendre ce moment. Les reins sont envisagés comme le siège des désirs ardents. Le sens des versets 25 à 27 est clair : Job exprime la conviction que, même privé de vie, il verra Dieu et que Dieu prendra sa défense. Il ne faut pas affaiblir la portée de ce passage en prétendant que Job parle dâun moment où la maladie lâaura réduit à lâétat de squelette. Les termes employés désignent évidemment la mort. Dâautre part, on ne peut voir dans ces paroles la doctrine complète de la résurrection des morts que seul le Nouveau Testament pouvait enseigner, puisque Jésus est devenu les prémices de ceux qui sont morts (1 Corinthiens 15:20). Dâailleurs, si la résurrection future, en dâautres termes une réhabilitation après la mort, était la conviction raisonnée et permanente de Job, toute lâéconomie du livre serait renversée et lâon nâen comprendrait pas la conclusion, Job 42:10-17.
Notre passage marque le point culminant du contraste entre la douleur confinant au désespoir, et la foi sâélevant aussi haut quâil était possible de sâélever alors. Câest évidemment un des points de contact de lâAncien Testament avec le Nouveau, une de ces lignes commencées dont lâachèvement ne sera tracé que par lâÅuvre du Sauveur.
Job ne se maintiendra pas à cette hauteur. Câest le résultat dâune lutte intense arrivée à son paroxysme. La vie après la mort est le suprême postulat de la foi.
28 et 29
Bref avertissement adressé à ses amis, sous lâimpression toute fraîche des paroles quâil vient de prononcer.