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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hosea-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Derniers éclats. Aube de la délivrance.
Au chap. 13, lâorage soulevé contre Ãphraïm infidèle fait entendre de nouveau sa grande voix. Un dernier tourbillon de colère semble tout briser sur son passage. Puis il se fait un grand silence, le silence de la mort. Alors, du sein de la mort même sâélève une voix libératrice (v. 14). Encore un dernier coup de vent dâOrient, un fracas de terreur et de carnage. La destruction dâÃphraïm est consommée (v. 15, 16). Alors enfin sonne lâheure du réveil sous le règne glorieux du Messie (chap. 14).
(v. 1.) â «Quand Ãphraïm parlait, câétait une terreur; il sâéleva en Israël: mais il se rendit coupable par Baal, et mourut.»
Le prophète continue à exposer la condition dâÃphraïm. Cette tribu avait une autorité de par Dieu, une place éminente en Israël. Elle avait tout perdu par lâidolâtrie de Baal et par les veaux de Béthel. Quel sera son sort? Que restera-t-il dâelle? «Ils seront comme la nuée du matin et comme la rosée qui sâen va de bonne heure, comme la balle chassée par le tourbillon hors de lâaire, et comme la fumée qui sort par le treillis» (v. 3). Cherchez Ãphraïm; où le trouverez-vous? Autant chercher à retrouver la nuée, la rosée et la fumée. Il en est ainsi des dix tribus jusquâà ce jour!
Au v. 4, lâÃternel revient aux témoignages passés de sa grâce (remarquez combien de fois depuis quâil a «appelé son Fils hors dâÃgypte» au chap. 11:1); il revient, dis-je, à ce quâil fut pour Israël dès le pays dâÃgypte. «Et moi, je suis lâÃternel, ton Dieu, dès le pays dâÃgypte; et tu nâas pas connu dâautre Dieu que moi, et il nây a pas de Sauveur hors moi. Moi, je tâai connu dans le désert, dans une terre aride» (v. 4, 5). Ah! comme les jours étaient loin où lâépouse suivait son époux au désert, où le Berger dâIsraël y nourrissait et y abreuvait ses brebis, en sorte que chacune pût dire: «Je ne manquerai de rien»! Mais Ãphraïm sâétait élevé, en sorte que lâÃternel avait dû rugir contre lui comme un lion dévorant, au lieu de rugir en sa faveur (cf. 11:10), comme il le fera à la fin. Terrible sort! Ãphraïm allait être attaqué, dévoré par toutes les bêtes sauvages, images des nations hostiles et sans pitié qui montèrent à lâassaut de ce peuple. «Je leur serai comme un lion; comme un léopard, je les guetterai sur le chemin. Je les attaquerai comme une ourse privée de ses petits; je déchirerai lâenveloppe de leur cÅur, et je les dévorerai là , comme une lionne; les bêtes des champs les dépèceront!» (v. 7, 8).
Quelle folie dâêtre ennemi de Dieu, du seul qui puisse nous secourir! Nâest-ce pas la condition des hommes dâaujourdâhui, aussi bien que des hommes dâalors? On préfère être rassasié des biens de ce monde, comme il est dit ici (v. 6), plutôt que de se tourner vers le Sauveur. Mais on a beau chercher à se faire illusion; si lâon nâest pas pour Lui, on est contre Lui. Si lâon est pour le monde et pour les choses qui sont dans le monde, on est ennemi de Dieu. Nâest-ce pas la mortelle illusion du chrétien professant, de penser pouvoir en même temps être ami du monde et de Dieu? Puissent les âmes y prendre garde, afin de ne pas trouver Dieu, comme un lion sur leur chemin! Il nây a pas dâautre Sauveur que Lui, et Israël avait été «contre lui, contre son secours» (v. 9). Et quand enfin le jugement sâétait approché, il avait cherché le salut en sâappuyant sur le bras de la chair. «Où donc est ton roi. pour quâil te sauve dans toutes tes villes. Où sont tes juges, dont tu as dit: Donne-moi un roi et des princes?» LâÃternel rappelle aux dix tribus ce quâavaient été les rois et les princes quâelles avaient demandés, car il ne sâagit pas ici de Saül, comme je le pensais autrefois, encore moins de David et de Salomon, pas même de Jéroboam I, suscité par Dieu en jugement contre Juda. «Je tâai donné un roi dans ma colère», dit Dieu à Ãphraïm, «et je lâai ôté dans ma fureur» (v. 11). Toute la prophétie dâOsée reporte la pensée vers Jéhu, exécuteur de la colère de Dieu contre la maison dâAchab, et vers son dernier successeur, Zacharie, qui périt de mort violente après six mois de règne. Comme nous lâavons vu au premier chapitre, Dieu ne tient pas compte des successeurs de Zacharie et, cependant, cette parole: «Je lâai ôté dans ma fureur» sâapplique à la presque totalité dâentre eux, car jusquâau dernier, Osée, ils meurent de mort violente.
(v. 12, 13.) â «Lâiniquité dâÃphraïm est liée ensemble; son péché est tenu en réserve. Les douleurs de celle qui enfante viendront sur lui. Câest un fils qui nâest pas sensé, car au temps de la sortie des enfants, il ne se tint pas là ». Quand lâAssyrien sâétait présenté devant Jérusalem, le pieux Ãzéchias avait eu recours au prophète Ãsaïe, en lui disant: «Ce jour est un jour dâangoisse, et de châtiment, et dâopprobre; car les enfants sont venus jusquâà la naissance, et il nây a point de force pour enfanter... Fais donc monter une prière pour le Résidu qui se trouve encore» (Ãs. 37:3, 4), et Dieu avait répondu au roi de Juda â tandis que le péché dâÃphraïm était tenu en réserve.
Mais voici que, malgré tout ce que lâÃternel allait faire contre Ãphraïm, il annonce, sans aucune transition comme toujours: «Je les délivrerai de la main du shéol, je les rachèterai de la mort. à mort, où sont tes pestes? à shéol, où est ta destruction? Le repentir est caché à mes yeux» (v. 14). Oui, quoiquâÃphraïm ne se repentît pas, le Seigneur voulait accomplir envers lui son Åuvre de délivrance. Nouvelle allusion à lâÅuvre libératrice de Christ, comme nous lâavons déjà vu au chap. 6:2. Cette Åuvre, Dieu lâaccomplira pour la délivrance terrestre dâIsraël, en vertu de la mort et de la résurrection du Sauveur. Alors aura lieu ce qui est annoncé en Ãsaïe 25:8 «Il engloutira la mort en victoire... et ôtera lâopprobre de son peuple de dessus toute la terre».
Mais cette Åuvre, accomplie pour la délivrance terrestre dâIsraël, le sera pour nous, chrétiens, sur une bien plus vaste échelle. La résurrection de Christ est le prélude de la résurrection des saints endormis et de la transmutation des saints vivants. Cette délivrance des saints et de lâÃglise a le ciel en vue, et non pas la terre. Alors aussi sâaccomplira pour nous, dâune manière absolue et définitive, cette merveilleuse promesse â «La mort sera engloutie en victoire». Elle le sera à tout jamais, avant dâêtre abolie pour toujours. Jusquâà ce moment la mort a sur les rachetés une victoire apparente, puisque, quant à leur corps, ils peuvent mourir et être couchés dans le sépulcre. Un seul homme, Christ, est aujourdâhui pour toujours hors de son pouvoir, car il lâa vaincue par sa résurrection. Et nous avons déjà la victoire par notre Seigneur Jésus Christ. Elle nous est donnée et nous appartient, ayant été donnée au second Adam, chef de la famille de Dieu, et par conséquent à tous ceux qui font partie de cette famille (l Cor. 15:54-57). Dans ce passage la mort est assimilée au scorpion dont lâaiguillon, le péché, introduit son principe destructif dans lâhomme. La puissance de lâaiguillon, du péché, câest la loi, son venin, qui fait de la mort un tourment pour lâhomme, en lui montrant le sort quâil mérite et lâimpossibilité dây échapper. Cette délivrance de la mort et de tout ce qui lâaccompagne, nous la possédons en Christ.
Ainsi la délivrance future dâIsraël a, comme la nôtre, une même origine, un Christ ressuscité. Elle introduira ce peuple dans une terre purifiée du péché; mais nous, chrétiens, dans le ciel, délivrés à toujours de la présence du péché et de la mort.
Aux v. 15, 16, le prophète revient au jugement actuel dâÃphraïm. Câest le dernier grondement du tonnerre. Juda, qui nâest pas mentionné ici, subira le même sort par la main de Babylone, quâÃphraïm par celle de lâAssyrien. Mais lâennemi qui, dans sa haine atroce, a fait tomber les hommes par lâépée, écrasé les petits enfants, fendu le ventre aux femmes enceintes, trouvera sa rétribution après avoir été la verge de Dieu contre Israël et contre Juda. On peut rapprocher ce passage de la parole prophétique sur Ãdom, mise dans la bouche du Résidu de Juda qui a suspendu ses harpes aux saules de Babylone: «Fille de Babylone, qui vas être détruite, bienheureux qui te rendra la pareille de ce que tu nous as fait! Bienheureux qui saisira tes petits enfants, et les écrasera contre le roc!» (Ps. 137:8,9).