Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hosea-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-14
Menaces et promesses.
Le chapitre 11 avait pour sujet principal la miséricorde envers les dix tribus et lâintroduction du nouvel Israël; le chapitre 12 traite éventuellement de Juda et parle du relèvement, aux derniers jours, de lâensemble du peuple. Le prophète commence par mettre en regard la condition dâÃphraïm et celle de Juda au moment même où sa prophétie est émise. «Ãphraïm mâentoure de mensonge, et la maison dâIsraël de fraude; mais Juda marche encore avec Dieu et avec les vrais saints» (v. 1). Cette phrase est importante pour lâintelligence de toute la prophétie dâOsée. Elle a souvent été traduite ainsi: «Juda est encore sans frein à lâégard de Dieu et du vrai Saint». Affaire non de grammaire, mais dâintelligence spirituelle et, pour notre part, nous sommes persuadés que la seconde version ôterait à ce chapitre son vrai caractère. La pensée que Juda «marche encore avec Dieu» correspond dâune manière frappante à ce qui nous est dit en 2 Chron. 12:12 et 19:3. Tandis quâÃphraïm, qui avait semé le vent (8:6), sâen repaissait, se nourrissait de vaines espérances, et agissait avec fourberie, cherchant à se concilier ces deux ennemis irréconciliables, lâAssyrie et lâÃgypte (v. 2), Juda marchait encore avec son Dieu. Combien de temps cela dura-t-il? Un peu plus dâun siècle, jusquâà la captivité de Babylone, mais Dieu faisait encore trêve au jugement dans les jours dâOsée. Il y avait encore de vrais saints et la crainte de Dieu au milieu du déclin si manifeste de Juda. Les yeux de Dieu se reposaient avec complaisance sur un Ozias, sur un Jotham, sur un Ãzéchias et, plus tard, sur Josias, dont le règne fleurit après la transportation des dix tribus. Mais Juda allait-il persister? Quâétait, même sous ces règnes bénis, lâensemble du peuple? Le prophète, ainsi que lâhistoire, nous lâapprennent. «LâÃternel», nous est-il dit, «a aussi un débat avec Juda, et il punira Jacob selon ses voies, et il lui rendra selon ses actions» (v. 3)1.
1 Comme nous lâavons dit dans lâIntroduction, Jacob est ici lâensemble du peuple en rapport avec Juda son chef, comme Israël est lâensemble des dix tribus en rapport avec son chef Ãphraïm.
Mais Jacob retournera-t-il à Dieu? Oui, car si, dès le début, il a, par ruse, supplanté son frère, il arrivera un moment où il rencontrera Dieu et aura à lutter avec Lui. «Dans le ventre il prit son frère par le talon, et par sa force il lutta avec Dieu; oui, il lutta avec lâange et prévalut: il pleura et le supplia» (v. 4, 5). Il lutta avec Dieu par sa force; alors lâange toucha lâemboîture de sa hanche et il dut faire lâexpérience de sa faiblesse. Cependant il prévalut. Quel est donc le moyen de prévaloir dans la lutte avec Dieu? Le voici: Il pleura et supplia. Il faut que Jacob soit vainqueur pour pouvoir hériter de la bénédiction, et le moyen de vaincre et de lâobtenir, câest la repentance et la prière. Cependant Jacob, quoiquâil pût dire: «Mon âme a été délivrée» (Gen. 32:30), nâavait pas encore retrouvé la communion avec Dieu. Lâange refuse de lui dire son nom et le patriarche ne rencontre Dieu quâà Béthel: «à Béthel il le trouva» (v. 5). Une première fois, fuyant la maison paternelle, il avait rencontré lâÃternel à Béthel, mais dans un songe (Gen. 28:13-22). Une seconde fois, à Mahanaïm (Gen. 32:24-32), il le rencontre «face à face», mais sans que lâange lui déclare son nom. Une troisième fois, enfin, à Béthel, il le trouve réellement, après sâêtre purifié et avoir enterré ses idoles (Gen. 35:11). â «Là il parla avec nous» (v. 5). Quand il a retrouvé la présence de lâÃternel dans sa maison de Béthel, Jacob entre en communion avec Lui, entend, comprend, jouit de sa parole. «Et lâÃternel, le Dieu des armées â lâÃternel est son mémorial» (v. 6). Son mémorial est son nom même dâÃternel, tel quâil lâa révélé à Israël (Exode 3:15). Auparavant (Exode 6:3), il sâétait révélé comme le Tout-puissant à Abraham, à Isaac et à Jacob, mais quand il se révèle à Israël par la bouche de Moïse, son nom: Ãternel est «son nom éternellement, et câest là son mémorial de génération en génération». Or, pour retrouver cette relation bénie avec Dieu, il faut quâIsraël se convertisse comme le patriarche: «Et toi, retourne à ton Dieu, garde la piété et le jugement, et attends-toi à ton Dieu continuellement» (v. 7).
En résumé, la portée de tout ce passage, en apparence si énigmatique, est celle-ci: Israël ne peut retrouver ses relations avec son Dieu et la communion avec lui, que dans le sentiment de sa propre impuissance, par lâhumiliation et la repentance, en abandonnant ses idoles pour rechercher la face de son Dieu. Câest par une vraie conversion quâil sera capable de «garder la piété», de conserver ces heureux rapports avec Dieu, â «le jugement», â le discernement nécessaire pour se séparer du mal, â enfin «lâattente continuelle de son Dieu», câest-à -dire, la dépendance.
(v. 8-15.) â Après avoir traité du retour, de lâhumiliation, de la repentance de Juda, et de tout le peuple, le prophète revient à Ãphraïm et ne le quitte plus jusquâà la fin de sa prophétie. Dans le même style abrupt et sans transitions, comme toujours, il exprime la pensée de Dieu à lâégard des dix tribus: «Câest un marchand; la fausse balance est dans sa main; il aime à extorquer» (v. 8). Mais cette accusation nâatteint pas la conscience dâÃphraïm; il dit: «Toutefois je me suis enrichi, je me suis procuré des biens. Dans tout mon travail on nâa trouvé contre moi aucune iniquité qui soit péché». Quelle satisfaction de soi-même et de son travail! Quelle ignorance de son propre cÅur! Involontairement on pense à Laodicée, disant les mêmes paroles à la veille dâêtre vomie de la bouche du Seigneur: «Tu dis: Je suis riche, et je me suis enrichi, et je nâai besoin de rien; et tu ne connais pas que toi tu es le malheureux, et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu â (Apoc. 3:17). Ainsi la fin de la chrétienté sera caractérisée par le même aveuglement que celui dâIsraël. Il suffit à Ãphraïm quâune enquête humaine nâait pas trouvé chez lui dâactes répréhensibles qui le fassent tomber sous la sentence de la loi. Sans parler des idoles dont, chose stupéfiante, il ignore ici lâexistence. Mais le monde dâaujourdâhui connaît-il ses idoles? Maintenant, comme alors, la pensée dâun Dieu qui sonde lâhomme et le connaît, est complètement ignorée. Et, quant à Israël, la fraude coutumière de Jacob le caractérise encore.
En présence dâun tel endurcissement de conscience, lâÃternel va, sans doute, tourner définitivement le dos à ce triste peuple! Câest parce que lâon sây attend quâon est confondu dâentendre lâÃternel sâexprimer ainsi au v. 10: «Et moi, lâÃternel ton Dieu dès le pays dâÃgypte, je te ferai encore habiter sous des tentes, comme aux jours de la fête solennelle». Quelle grâce inattendue! Il y aura pour toi, misérable Ãphraïm, un repos glorieux après la traversée du désert dans lequel je te chasserai de nouveau. Il y aura pour toi une fête des tabernacles qui suivra la moisson et la vendange. Si tu mâas oublié, moi, je nâai pas oublié que, dès la rédemption opérée en ta faveur quand je te fis sortir dâÃgypte, jâavais la pensée de te faire célébrer ce repos final.
Immédiatement Dieu reprend le cours des amers reproches (v. 11-15). Ãphraïm avait-il jamais écouté Celui qui lui parlait par lâinspiration des prophètes, par leurs visions et leurs similitudes? Non, il avait offert des sacrifices que Dieu ne pouvait accepter, aussi leurs autels seraient comme des tas de pierres dans les sillons des champs! Déjà le jugement était tombé sur Galaad, les deux tribus et demie au delà du Jourdain (2 Rois 15:29; 1 Chron. 5:26), mais que serait-ce quand il tomberait sur Ãphraïm?
(v. 12). Veuille repasser, ô Ãphraïm, lâhistoire de Jacob, lâhistoire dâIsraël! Nâest-elle pas une vision et une similitude prophétique qui sâadresse à toi? Jacob nâa-t-il pas dû fuir dans la plaine de Syrie, parce quâil avait suborné son frère? Jacob nâa-t-il pas été gardé en esclavage, et cette servitude ne sâest-elle pas prolongée jusquâà son union avec la femme quâil aimait? Cependant Israël fut délivré à la fin de sa longue captivité: «Par un prophète (Moïse), lâÃternel fit monter Israël dâÃgypte»; par ce même prophète «il fut gardé» jusquâà la fin des jours du désert. Il en sera de même pour Israël: La parole de Dieu (lâesprit de prophétie, le témoignage de Jésus, Apoc. 19:10; 22:7), parole quâils ont méprisée quand le Seigneur multipliait pour eux ses prophètes, cette parole les ramènera à la fin. Mais, quant à Ãphraïm (v. 15), pour le moment la colère de Dieu demeure sur lui.
Câest ainsi que sâentremêlent les menaces, les supplications, les jugements, les espérances et les promesses, dans cette merveilleuse prophétie. Ah! si, aujourdâhui, la chrétienté voulait entendre! Son sort sera bien plus terrible que celui dâIsraël, car Israël sera restauré, et la chrétienté, devenue la grande Babylone, sera détruite pour toujours!