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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 41". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-41.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 41". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-57
Chapitres 39 Ã 45
En lisant alternativement ces portions si intéressantes du livre de Dieu, on découvre un enchaînement remarquable dâévénements providentiels, tendant tous vers un grand but principal, savoir lâexaltation de lâhomme qui a été dans la fosse, et accomplissant en même temps divers buts subordonnés. «En sorte que les pensées de plusieurs cÅurs soient révélées» (Luc 2:35); mais Joseph devait être exalté. «Dieu appela la famine sur la terre; il brisa tout le bâton du pain. Il envoya un homme devant eux: Joseph fut vendu pour être esclave. On lui serra les pieds dans les ceps, son âme entra dans les fers, jusquâau temps où arriva ce quâil avait dit: la parole de lâÃternel lâéprouva. Le roi envoya, et il le mit en liberté; le dominateur des peuples le relâcha. Il lâétablit seigneur sur sa maison, et gouverneur sur toutes ses possessions, pour lier ses princes à son plaisir, et pour rendre sages ses anciens» (Ps. 105:16-22).
Le but principal de toutes ces dispensations, il faut bien le remarquer, était dâexalter celui que les hommes avaient rejeté, et de faire sentir à ces mêmes hommes le péché quâils avaient commis en le rejetant. Et tout cela sâaccomplit dâune manière admirable. Les circonstances les moins importantes, comme les plus solennelles; celles qui paraissent le plus favorables et celles qui semblent le plus opposées servent à lâaccomplissement des desseins de Dieu. Satan, au chapitre 39, se sert de la femme de Potiphar pour mettre Joseph en prison; et, au chapitre 40, il se sert de la négligence et de lâingratitude du grand échanson pour le faire rester dans la prison. Mais tout est inutile. Dieu était derrière la scène, dirigeant de sa main tous les ressorts de ce vaste enchaînement de circonstances et, au temps convenable, il fait paraître lâhomme de ses conseils et lâétablit en un lieu spacieux. Câest la prérogative de Dieu dâêtre toujours au-dessus de tout; il peut faire servir toutes choses à lâaccomplissement de ses grands et impénétrables desseins. Que nous sommes heureux de pouvoir suivre ainsi, en toutes choses, la main et les conseils de notre Père; et quâil est doux pour nous de savoir quâil dispose en Souverain de tous les instruments: anges, hommes, démons, il les tient tous sous sa puissante main et les emploie tous, à son gré, pour lâexécution de ses desseins.
Tout cela nous est présenté dâune manière remarquable dans les chapitres que nous méditons. Dieu visite le cercle domestique dâun capitaine païen, la maison dâun roi païen; bien plus, il visite ce roi sur son lit, et fait concourir même les visions de sa tête à lâaccomplissement de ses conseils souverains. Et ce ne sont pas seulement les individus et leurs circonstances que Dieu emploie ainsi, mais encore lâÃgypte et tous les pays environnants sont appelés à paraître sur la scène; en un mot, la terre entière a été préparée, par la main de Dieu, pour être le théâtre de la manifestation de la gloire et de la grandeur «de celui qui a été mis à part de ses frères» (Deut. 33:16). Telles sont les voies de Dieu; et câest un exercice béni et fortifiant pour lâenfant de Dieu que de suivre ainsi lâÅuvre merveilleuse de son Père céleste. Arrêtez-vous un instant à la prison du chef des gardes; voyez là un homme «dans les fers» (Ps. 105:18), accusé du plus horrible des crimes, rejeté et méprisé de la société; puis, voyez-le élevé, en un moment, à la plus haute dignité! qui pourrait nier que Dieu ne soit dans tout cela?
«Et Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu tâa fait connaître tout cela, personne nâest intelligent et sage comme toi. Toi, tu seras sur ma maison, et tout mon peuple se dirigera dâaprès ton commandement; seulement quant au trône, je serai plus grand que toi. Et le Pharaon dit à Joseph: Vois, je tâai établi sur tout le pays dâÃgypte. Et le Pharaon ôta son anneau de sa main, et le mit à la main de Joseph, et il le revêtit de vêtements de byssus, et mit un collier dâor à son cou et il le fit monter sur le second char qui était à lui et on criait devant lui: Abrec! Et il lâétablit sur tout le pays dâÃgypte. Et le Pharaon dit à Joseph: Moi je suis le Pharaon: sans toi nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays dâÃgypte.» (Chap. 41:39-44).
Cette élévation de Joseph nâétait pas une élévation ordinaire; la suite des événements qui concoururent à lâeffectuer démontre clairement que la main de Dieu conduisait tout; en même temps, les différentes circonstances par lesquelles passe Joseph, sont pour nous un type frappant des souffrances et de la gloire du Seigneur Jésus. Joseph est tiré de la fosse et de la prison dans lesquelles lâenvie de ses frères et le faux jugement du gentil lâavaient mis, pour être établi gouverneur sur tout le pays dâÃgypte et, de plus, pour devenir le canal de la bénédiction pour Israël et le soutien de sa vie, ainsi que de toute la terre. Tout cela est figuratif à lâégard de Christ et, en vérité, aucun type ne saurait être plus parfait. Un homme est amené jusque dans le lieu de la mort par la main de lâhomme, puis ressuscité par la main de Dieu et élevé en dignité et en gloire. «Hommes israélites, écoutez ces paroles: Jésus le Nazaréen, homme approuvé de Dieu auprès de vous par les miracles et les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous-mêmes vous le savez, ayant été livré par le conseil défini et par la préconnaissance de Dieu, â lui, vous lâavez cloué à une croix et vous lâavez fait périr par la main dâhommes iniques, lequel Dieu a ressuscité, ayant délié les douleurs de la mort, puisquâil nâétait pas possible quâil fût retenu par elles» (Actes 2:22-24).
Mais, outre les points que nous venons de signaler, il y a dans lâhistoire de Joseph deux autres événements qui rendent le type remarquablement parfait: son mariage avec une femme étrangère au chapitre 41, et son entrevue avec ses frères au chapitre 45. Ces événements se succèdent dans lâordre suivant: Joseph se présente à ses frères comme envoyé par le père; ils le rejettent, et, pour autant quâil est en eux, ils le font descendre au sépulcre. Dieu le retire de la fosse et lâélève à la plus haute dignité: dans son élévation, il épouse une femme, et quand ses frères selon la chair, prosternés devant lui, sont complètement humiliés, il se fait connaître à eux, il les tranquillise et les introduit dans la bénédiction; puis il devient le canal de la bénédiction, pour eux et pour le monde entier.
Quelques observations sur le mariage de Joseph et la restauration de ses frères ne seront pas superflues. La femme étrangère est la figure de lâÃglise. Christ se présente aux Juifs et, rejeté par eux, il prend place dans les hauts cieux dâoù il envoie le Saint Esprit pour rassembler une Ãglise élue, composée de Juifs et de Gentils, destinée à être unie à lui dans la gloire céleste.
Nous avons déjà parlé de la doctrine de lâÃglise en nous occupant du chapitre 24; mais nous trouvons ici quelques détails qui touchent au même sujet, et sur lesquels nous nous arrêterons un moment. Lâépouse égyptienne de Joseph était intimement associée à lui dans sa gloire1. Ãtant une avec lui, elle avait part à tout ce qui était à lui; de plus, par sa proximité et son intimité avec lui, elle occupait une place auprès de lui quâelle seule connaissait. Il en est de même de lâassemblée, épouse de lâAgneau: elle est unie à Christ pour participer à sa rejection, et à sa gloire. Câest la position de Christ qui donne son caractère à la position de lâÃglise, et câest cette position qui devrait toujours caractériser la marche de lâÃglise. Si nous sommes unis à Christ, câest comme étant élevés dans la gloire, et non ici-bas dans lâhumiliation: «En sorte que nous, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair; et si même nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus ainsi» (2 Cor. 5:16). Le centre de rassemblement de lâassemblée, câest Christ: «Et moi, si je suis élevé de la terre, jâattirerai tous les hommes à moi-même» (Jean 12:32). La pleine intelligence de ce principe est dâune importance pratique bien plus grande quâil ne paraît au premier abord. Le dessein de Satan, aussi bien que la tendance de nos cÅurs, est de nous faire rester en arrière du but de Dieu en toutes choses et surtout en ce qui concerne le centre de notre unité comme chrétiens. Bien des gens pensent que câest le sang qui constitue le centre de lâunité des saints. Le sang infiniment précieux de Christ est ce qui nous place individuellement comme adorateurs en la présence de Dieu. Câest le sang qui constitue le divin fondement de notre communion avec Dieu. Mais quand il est question de notre centre dâunité comme assemblée (Ãglise), il ne faut pas perdre de vue que le Saint Esprit nous rassemble autour de la personne dâun Christ crucifié et glorifié; et cette grande vérité imprime à notre association comme chrétiens son saint et glorieux caractère. Si nous nous plaçons sur un terrain moins élevé, nous tombons inévitablement dans quelque secte, telles que le catholicisme, le luthérianisme, le calvinisme, etc., etc. Si câest une ordonnance, quelque importante quâelle puisse être dâailleurs, ou une vérité, quelque fondée quâelle soit, qui nous rassemble, nous faisons notre centre de quelque chose qui est moins que Christ.
1 La femme de Joseph représente lâÃglise comme unie à Christ dans sa gloire; la femme de Moïse figure lâÃglise comme unie à Christ dans sa rejection.
Il est donc très important de peser les conséquences pratiques qui découlent de cette vérité: que nous sommes réunis autour dâun Chef ressuscité et glorifié dans les cieux. Si Christ était sur la terre, nous serions rassemblés autour de lui ici-bas; mais puisquâil est caché maintenant dans les cieux, lâassemblée tire son caractère de la position de son «Chef» là -haut. Câest pourquoi Christ pouvait dire: «Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde», et encore: «Je me sanctifie moi-même pour eux, afin quâeux aussi soient sanctifiés par la vérité» (Jean 17:16-19 j 17.14-19). Pareillement dans la première épître de Pierre, chapitre 2:4-5, il est écrit: «Duquel vous approchant, comme dâune pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse auprès de Dieu, vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ.» Si nous sommes réunis autour de Christ, il faut que nous soyons réunis autour de lui tel quâil est et là où il est; et plus nous entrerons, par lâenseignement de lâEsprit, dans lâintelligence de ces choses, mieux aussi nous comprendrons quelle est la marche qui nous convient. Ce nâest ni dans la fosse, ni dans la prison, que lâépouse de Joseph lui était unie, mais dans la dignité et la gloire de sa position en Ãgypte; et pour ce qui est dâelle, il nous est bien facile de discerner lâimmense différence qui existe entre les deux positions.
Mais, un peu plus loin, nous lisons: «Et, avant que vînt lâannée de la famine, il naquit à Joseph deux fils». Un temps dâépreuve devait arriver; mais auparavant, le fruit de son union paraît; les enfants que Dieu lui avait donnés sont appelés à lâexistence. Ainsi en sera-t-il quant à lâÃglise: tous les membres qui la composent seront appelés, le corps entier sera complété et réuni à la Tête dans les cieux, avant «la grande tribulation» qui viendra sur tout le monde habitable (Matt. 24:21 mt 24.15-25).
Jetons maintenant un regard sur lâentrevue de Joseph avec ses frères. Cette entrevue présente plus dâun trait de ressemblance avec lâhistoire dâIsraël aux derniers jours. Durant la période pendant laquelle Joseph fut caché à ses frères, ceux-ci furent appelés à passer par une grande et profonde épreuve et par des exercices de conscience des plus douloureux. Dans lâun de ces moments dâaffliction, ils répandent leur cÅur, disant: «Certainement nous sommes coupables à lâégard de notre frère; car nous avons vu la détresse de son âme quand il nous demandait grâce, et nous ne lâavons pas écouté; câest pourquoi cette détresse est venue sur nous. Et Ruben leur répondit, disant: Ne vous ai-je pas parlé disant: Ne péchez pas contre lâenfant? Mais vous nâavez pas écouté; et aussi voici son sang est redemandé!» (Chap. 42:21-22).
Plus loin, au chapitre 44, nous lisons: «Et Juda dit: Que dirons-nous à mon seigneur? Comment parlerons-nous, et comment nous justifierons-nous? Dieu a trouvé lâiniquité de tes serviteurs!» â Nul ne peut enseigner comme Dieu. Lui seul peut produire dans lââme le sentiment réel du péché, et amener un homme à la conscience de son état devant Dieu. Lâhomme poursuit, insouciant, sa carrière de péché, jusquâà ce que les flèches du Tout-Puissant transpercent sa conscience; alors il faut quâil passe par ces douloureux exercices du cÅur et de la conscience qui ne peuvent trouver de soulagement que dans les immenses richesses de lâamour rédempteur. Les frères de Joseph nâavaient aucune idée de tout ce qui devait découler pour eux de leur conduite envers lui: «Et ils le prirent et le jetèrent dans la citerne⦠Et ils sâassirent pour manger le pain.» «Malheur à vous⦠qui buvez le vin dans des coupes, et vous oignez de la meilleure huile; et ne vous affligez pas de la brèche de Joseph!» (Amos 6:6).
Toutefois, par des voies merveilleuses, Dieu touche les cÅurs des frères de Joseph, et exerce leurs consciences. Les années sâétaient succédé, et les frères de Joseph avaient pu sâimaginer que tout allait bien; mais les «sept années dâabondance et les sept années de famine» arrivent, et que signifient-elles? De qui proviennent â elles? à quoi doivent-elles servir? Merveilleuse providence! sagesse incompréhensible de Dieu! La famine se fait sentir dans le pays de Canaan, et les besoins de la faim amènent les coupables frères de Joseph aux pieds de celui quâils ont outragé! Comme la main de Dieu se montre ici partout! Lâépée de la conviction a transpercé leurs consciences, et ils sont là en présence de lâhomme que, «avec des mains iniques», ils avaient jeté dans la fosse. Leur iniquité les a trouvés, mais câest en présence de JosÃph. Bienheureuse position!
«Et Joseph ne put plus se contenir devant tous ceux qui se tenaient près de lui, et il cria: Faites sortir tout le monde dâauprès de moi. Et personne ne se tint près de Joseph quand il se fit connaître à ses frères.» (Chap. 45:1). Nul étranger nâest admis à être témoin de cette scène sacrée; car quel étranger aurait pu la comprendre ou lâapprécier? Nous sommes appelés à voir ici, en quelque sorte, la vraie et divine conviction du péché en présence de la grâce divine; et quand cette conviction et cette grâce se rencontrent, toute question est bientôt résolue.
«Et Joseph dit à ses frères: Approchez-vous de moi. Et ils sâapprochèrent. Et il dit: Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour lâÃgypte. Et maintenant, ne soyez pas attristés, et ne voyez pas dâun Åil chagrin que vous mâayez vendu ici, car câest pour la conservation de la vie que Dieu mâa envoyé devant vous⦠Et Dieu mâa envoyé devant vous pour vous conserver de reste sur la terre, et pour vous conserver la vie par une grande délivrance. Et maintenant, ce nâest pas vous qui mâavez envoyé ici, mais câest Dieu.» Câest bien ici la grâce, mettant la conscience, convaincue de péché, en parfait repos. Les frères de Joseph sâétant déjà jugés, Joseph nâa plus quâà répandre le baume dans leurs cÅurs brisés. Tout ceci est un précieux type de la manière dont Dieu agira à lâégard dâIsraël dans les derniers jours, alors quâils «regarderont vers moi, celui quâils auront percé, et ils se lamenteront sur lui». Alors ils feront lâexpérience de la réalité de la grâce divine et de lâefficace de cette «source ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour lâimpureté» (Zach. 12:10 et 13:1 za 12.10-13.1).
Au chapitre 3 des Actes, nous voyons le Saint Esprit chercher à produire, par la voix de Pierre, cette conviction divine dans la conscience des Juifs: «Le Dieu dâAbraham et dâIsaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous, vous avez livré, et que vous avez renié devant Pilate, lorsquâil avait décidé de le relâcher. Mais vous, vous avez renié le saint et le juste, et vous avez demandé quâon vous accordât un meurtrier; et vous avez mis à mort le prince de la vie, lequel Dieu a ressuscité dâentre les morts; ce dont nous, nous sommes témoins». Ces paroles avaient pour but de faire sortir du cÅur et de la bouche des auditeurs la confession que firent les frères de Joseph: «Certainement nous sommes coupables!» Ensuite vient la grâce; «Et maintenant, frères, je sais que vous lâavez fait par ignorance, de même que vos chefs aussi; mais Dieu a ainsi accompli ce quâil avait prédit par la bouche de tous les prophètes, savoir que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés: en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la face du Seigneur.» Nous voyons ici que, bien que les Juifs aient donné cours à lâinimitié de leurs cÅurs en faisant mourir Jésus, comme avaient fait les frères de Joseph dans leur conduite envers lui, cependant la grâce de Dieu envers chacun dâeux apparaît en ce quâil est démontré que tout a été décrété et prédit de Dieu pour leur bénédiction. Câest la grâce parfaite; grâce qui surpasse toutes nos pensées; mais pour en jouir, il faut que la vérité de Dieu ait produit dans la conscience une conviction de péché réelle. Ceux qui pouvaient dire: «Certainement nous sommes coupables», pouvaient aussi comprendre les paroles de la grâce: «Ce nâest pas vous, mais câest Dieu». Il faut quâil en soit ainsi toujours: lââme qui sâest jugée elle-même est en état de comprendre et dâapprécier le pardon de Dieu.