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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-57
Sept années de famine. On a supposé que ce chiffre sept était symbolique, car, dit-on, sept années successives de famine sont quelque chose de contraire aux lois de la nature. Mais ce fait nâest pas sans analogie en Ãgypte; Ovide parle dâune famine de neuf ans, et un historien arabe rapporte quâau moyen-âge il y eut dans ce pays une famine de sept, ans (de 1064 à 1071). Il suffit pour que la récolte manque que la crue du Nil soit inférieure à seize coudées (8 mètres), et cela peut arriver plusieurs années de suite.
Quâil impose du cinquième. Chaque année, au moment de lâinondation, les prêtres fixaient le taux de lâimpôt de lâannée dâaprès les revenus probables de chacun. Joseph, comptant sur un revenu annuel très considérable, conseille de fixer dès lâabord un impôt très fort, afin dâamasser dans les vastes greniers du roi des provisions qui seront vendues au peuple dans les années de famine.
à la disposition de Pharaon : dans les greniers du roi. Il y avait de ces greniers dans toutes les villes principales (comparez verset 48). Câétaient des bâtiments composés de plusieurs chambres coniques, qui se remplissaient par le haut.
Le plus sage des interprètes est tout désigné pour devenir le gouverneur suprême.
Obéira à ta bouche : à tes ordres. On a traduit aussi : embrassera ta bouche, mais à tort, car le baiser dâhommage ne se donnait pas sur la bouche. Le premier ministre de Pharaon est appelé dans une inscription de la 18e dynastie grande bouche supérieure.
Anneau. On a retrouvé dans les tombeaux une grande quantité dâanneaux; tout Ãgyptien dâun rang élevé en portait un. Il sâagit ici du sceau royal, qui conférait une autorité égale à celle du roi et que le premier ministre portait aussi en Perse (Esther 3:10; Esther 8:2).
Il semble que Pharaon ait créé cette charge pour Joseph, puisque jusquâalors il portait lui-même cet anneau; câétait peut-être une sorte de dictature à côté des fonctions ordinaires exercées par le premier ministre.
Habits de fin lin. Câétaient les vêtements des prêtres.
Collier dâor. Les dieux, les rois et les personnages illustres sont toujours représentés avec un large collier pendant sur la poitrine. Ces colliers à plusieurs rangs étaient formés dâobjets symboliques, tels que poissons sacrés, lézards, yeux dâosiris, fleurs de lotus, etc.; le tout réuni par des chaînes dâor artistement travaillées au lacet.
Cortège officiel pour introduire solennellement Joseph dans sa charge aux yeux de tout le peuple.
à genoux. Il y a dans lâoriginal un mot égyptien, abrek, sur la signification duquel on a été longtemps indécis. On sait maintenant que abrok, signifie en ancien égyptien : Jette-toi à terre. Il y a un rapport de son entre ce mot et le mot hébreu barak, agenouiller. On rapporte que abrok est le mot quâemploient encore aujourdâhui les chameliers pour faire agenouiller leurs chameaux.
Tsaphnath-Panéach. Les LXX transcrivent ce mot Psomthomphanech, forme qui paraît être plus voisine de la forme égyptienne. Saint Jérôme le traduisait : Sauveur du monde (en copte, p-sot-om-ph-enech). Les égyptologues modernes traduisent plutôt : soutien de la vie (pe-net-em-p-anch). Lâégyptologue Brugsch a proposé une autre traduction basée sur la forme hébraïque du mot : Gouverneur de la circonscription de la ville de la vie; câest-à -dire de la province séthroïtique, dont le chef-lieu était appelé dans la langue sacrée la ville de la vie.
Asnat. Ce nom égyptien signifie probablement : qui appartient à Néith (la Minerve des Ãgyptiens). Dâautres lâont rapproché du nom de femme Sant ou Snat, très fréquent dans les inscriptions, mais dont on ignore lâétymologie.
Fille de Potiphéra. Potiphéra signifie en égyptien : consacré à Ra, le dieu du soleil. Ce nom est donc probablement le même que celui de Potiphar (comparez Genèse 37:30, note), et les LXX lâont entendu ainsi, puisquâils rendent les deux noms par Pétéphrès.
Ce nâest pas à dire que lâauteur ait confondu les deux personnages; ce nom pouvait être un titre honorifique porté par plusieurs seigneurs.
Sacrificateur dâOn. La ville dâOn, en égyptien An, située dans la Basse-Ãgypte à lâentrée du Delta, fut nommée plus tard en grec Héliopolis, ville du soleil. Ce dernier nom semble être la traduction du nom sacré de cette ville. Câétait le siège essentiel du culte du soleil; câétait, là quâétait le plus vénéré des trois collèges de prêtres de lâÃgypte (On, Thèbes et Memphis).
Il y avait dans les temples de la ville et sur les places qui les entouraient un grand nombre dâobélisques (images des rayons solaires), dont lâun, en granit rouge, est encore debout aujourdâhui; il date de la douzième dynastie, et est ainsi antérieur à Joseph. Voir encore Ãsaïe 19:18-19, notes.
En faisant entrer Joseph dans la classe des prêtres par ses fonctions et par son mariage et en changeant son nom, Pharaon faisait de lui un Ãgyptien.
Trente ans. Il était donc depuis treize ans en Ãgypte (Genèse 37:2).
Cette élévation subite dâun esclave à la dignité de premier ministre nâa rien dâétonnant en Ãgypte. Les inscriptions abondent en récits analogues. En particulier, une stèle conservée à Turin parle dâhonneurs et de présents dont fut comblé un esclave qui avait plu au roi.
Le mot Manassé vient dâune racine qui signifie oublier.
Mâa fait oublier⦠la maison de mon père. Calvin et dâautres voient dans ces paroles le signe dâune déchéance morale chez Joseph; dâautres entendent par la maison de son père les chagrins quâil y avait eus.
Plus simplement : Dieu, en accordant à Joseph une famille en Ãgypte, lui a donné des objets dâaffection qui remplacent enfin pour son cÅur la maison paternelle. Comparez Genèse 2:24.
Ãphraïm signifie probablement double fertilité : Joseph a maintenant une double postérité.Mais dans tout le pays dâÃgypte⦠Les particuliers avaient sans doute aussi mis du blé de côté. Mais ces provisions sont bientôt épuisées (verset 55).
Fut affamé. Les auteurs anciens nous ont laissé des descriptions épouvantables de la famine en Ãgypte. Dans des moments pareils, on en venait jusquâà manger de la chair humaine, et les autorités étaient impuissantes à empêcher ces atrocités.
Toute la terre : les gens de toutes les contrées dâalentour.