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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-26.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-35
Le premier verset de ce chapitre se rattache au chapitre 12. «Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui avait eu lieu aux jours dâAbraham.» Les épreuves, que les enfants de Dieu rencontrent pendant leur course ici-bas, sont toutes à peu près de même nature et tendent toujours à manifester jusquâà quel point leur cÅur a trouvé son tout en Dieu. Câest une chose difficile et à laquelle on parvient rarement, que de marcher avec Dieu dans une intimité de communion telle que lââme soit entièrement indépendante et des hommes et des choses. Les Ãgypte et les Guérar, qui sont à notre droite et à notre gauche, nous offrent de puissantes tentations, soit pour nous détourner du droit chemin, soit pour nous faire demeurer au-dessous de notre véritable position comme serviteurs du Dieu vivant et vrai.
«Et Isaac sâen alla vers Abimélec, roi des Philistins, à Guérar.» Il y a entre lâÃgypte et Guérar une différence manifeste. LâÃgypte est lâexpression du monde avec ses ressources naturelles et son indépendance de Dieu. «Ma rivière est à moi», disait un Ãgyptien qui ne connaissait pas lâÃternel, et ne songeait pas à regarder à lui pour quoi que ce fût. Par sa situation, lâÃgypte était plus éloignée de Canaan que Guérar, et moralement, elle exprimait un état dââme plus éloigné de Dieu. Il est fait mention de Guérar au chapitre 10, en ces termes: «Et les limites des Cananéens furent depuis Sidon, quand tu viens vers Guérar, jusquâà Gaza; quand tu viens vers Sodome et Gomorrhe et Adma et Tseboïm, jusquâà Lésha» (v. 19). Nous apprenons aussi que «de Guérar à Jérusalem, il y avait le chemin de trois jours». Guérar était donc rapprochée, comparativement à lâÃgypte; mais elle était dans les limites de bien dangereuses influences. Abraham y rencontra des difficultés et du travail; il en est de même pour Isaac. Abraham renia sa femme, Isaac en fait autant. Câest quelque chose de solennel que de voir le père et le fils tomber lâun après lâautre dans le même péché, et y tomber au même lieu; ce fait prouve que lâinfluence de ce lieu nâétait pas bonne. Si Isaac nâétait pas allé vers Abimélec, roi de Guérar, il ne se serait pas trouvé dans le cas de renier sa femme; mais la plus petite déviation dans la voie droite est accompagnée de faiblesse spirituelle. Ce fut pendant que Pierre se chauffait près du feu, dans le palais du souverain sacrificateur, quâil renia son Maître. Quant à Isaac, il est évident quâil nâétait pas réellement heureux à Guérar. LâÃternel lui dit: «Demeure dans le pays», câest vrai; mais combien nâarrive-t-il pas souvent que lâÃternel donne aux siens des ordres moralement adaptés à lâétat dans lequel il les voit, et propres à les amener à un juste sentiment de cet état? LâÃternel ordonna à Moïse (Nomb. 13 nb 13.1-20) dâenvoyer des hommes pour reconnaître le pays de Canaan; mais si lâétat moral du peuple nâeût pas été bien bas, cette démarche nâeût pas été nécessaire. Nous savons que la foi nâa pas besoin «de reconnaître» ce que la promesse de Dieu lui assure. De même lâÃternel ordonne à Moïse (Nomb. 11:16 nb 11.1-17) de choisir et dâassembler soixante et dix hommes dâentre les anciens dâIsraël, pour quâils portent avec lui la charge du peuple; mais si Moïse avait pleinement compris sa haute position et le bonheur qui y était attaché, ce commandement nâeût pas été nécessaire. Il en est de même de lâordre que lâÃternel donne à Samuel dâétablir un roi sur le peuple dâIsraël (1 Sam. 8 1s 8.1-9). Le peuple nâaurait pas dû être dans le cas dâavoir besoin dâun roi. Il est donc nécessaire, pour bien juger dâun ordre donné, soit à un individu, soit à un peuple, de prendre en considération lâétat de cet individu ou de ce peuple.
Mais, dira-t-on peut-être, si Isaac était dans une fausse position à Guérar, pourquoi lisons-nous quâil «sema dans cette terre; et il recueillit cette année-là le centuple; et lâÃternel le bénit»? (v. 12). Nous répondrons que la prospérité extérieure ne prouve pas que lâon soit dans la position voulue de Dieu. Ainsi que nous avons déjà eu lâoccasion de le dire, il y a une grande différence entre la bénédiction du Seigneur et sa présence. Bon nombre de personnes jouissent de la première sans jouir de la dernière; néanmoins, le cÅur est porté à prendre lâune pour lâautre, à confondre la bénédiction avec la présence de Dieu, ou tout au moins à se persuader que lâune doit nécessairement accompagner lâautre. Câest là une grande erreur. Combien ne voyons-nous pas de personnes qui, bien quâentourées des bénédictions de Dieu, ne jouissent pas de sa présence et ne la désirent même pas? Il est important de discerner ceci. Un homme peut grandir et aller grandissant de plus en plus, jusquâà ce quâil soit fort grand; et quâil ait des troupeaux de menu bétail, et des troupeaux de gros bétail et beaucoup de serviteurs (v. 13, 15), sans que pour tout cela il jouisse pleinement et librement de la présence de Dieu. Du gros et du menu bétail ne sont pas le Seigneur: ces biens pouvaient exciter lâenvie des Philistins, ce que nâeût pas fait la présence du Seigneur. Isaac aurait pu jouir de la communion la plus heureuse avec Dieu sans que les Philistins y eussent pris garde, par la raison toute simple quâils étaient incapables dâen comprendre et dâen apprécier la valeur.
Cependant, à la fin, Isaac sâéloigna des Philistins et monta à Beër-Shéba. «Et lâÃternel lui apparut cette nuit-là et dit: Je suis le Dieu dâAbraham ton père; ne crains pas, car je suis avec toi; et je te bénirai» (v. 24). Ce nâétait pas seulement la bénédiction du Seigneur, mais le Seigneur lui-même, qui était avec lui. Et pourquoi? Parce quâIsaac sâen était allé, laissant derrière lui les Philistins avec toute leur envie, et leurs démêlés, et leurs contestations, pour se rendre à Beër-Shéba. Là , lâÃternel pouvait se manifester à son serviteur, tandis quâil ne pouvait lâaccompagner de sa présence à Guérar, bien que, dâune main libérale, il eût répandu sur lui ses bénédictions pendant quâil était en ce lieu. Pour jouir de la présence de Dieu, il faut être là où il est, et ce nâest pas au milieu des querelles et des contestations dâun monde impie que nous le trouverons; aussi, plus lâenfant de Dieu se hâtera de quitter ces choses, mieux il sâen trouvera. Ce fut lâexpérience que fit Isaac. Aussi longtemps quâil séjourna parmi les Philistins, il nâexerça aucune influence salutaire sur eux et nâeut pas de repos dans son âme.
Le véritable moyen dâêtre utile aux hommes de ce monde, câest de se tenir séparé dâeux, dans la puissance de la communion avec Dieu, leur montrant ainsi le modèle dâun «chemin plus excellent».
Le progrès spirituel quâa fait Isaac se manifeste ici avec lâeffet moral produit par sa marche. De là , il monta à Beër-Shéba. Et lâÃternel lui apparut, et il bâtit là un autel; il invoqua lâÃternel, il y dressa ses tentes, et ses serviteurs y creusèrent un puits. Il y a là un heureux progrès. Dès quâIsaac eut fait le premier pas dans la voie droite, il marcha de force en force; il entra dans la joie de la présence de Dieu et goûta les douceurs dâun vrai culte; il montra quâil était étranger et voyageur, et trouva paix et repos, et un puits incontesté que les Philistins ne pouvaient lui boucher, car ils nâétaient pas là . Ces résultats, heureux pour Isaac lui-même, produisirent aussi un salutaire effet sur les autres: «Et Abimélec alla de Guérar vers lui, avec Akhuzzath, son ami, et Picol, chef de son armée. Et Isaac leur dit: Pourquoi venez-vous vers moi, puisque vous me haïssez et que vous mâavez renvoyé dâauprès de vous? Et ils dirent: Nous avons vu clairement que lâÃternel est avec toi, et nous avons dit: quâil y ait donc un serment entre nous», etc. Pour pouvoir agir sur le cÅur et la conscience des gens du monde, il faut vivre dans une séparation complète dâavec eux, tout en usant dâune parfaite grâce. Aussi longtemps quâIsaac demeura à Guérar, il nây eut entre lui et eux que querelles et contestations; Isaac recueillit du chagrin pour lui et ne fit aucun bien à ceux qui lâentouraient. Mais dès quâil les eut quittés, leurs cÅurs furent touchés, ils le suivirent et voulurent conclure une alliance avec lui.
Lâhistoire des enfants de Dieu offre de nombreux exemples du même genre. Ce qui doit nous importer avant tout, câest de savoir que nous sommes dans la position dans laquelle Dieu nous veut, et que nous sommes en règle avec lui non seulement dans notre position, mais dans la condition morale de notre âme. Si nous sommes en règle avec Dieu, nous pouvons espérer dâagir sur les autres dâune manière salutaire. Dès quâIsaac fut monté à Beër-Shéba, dès quâil eut pris la position dâadorateur, son âme fut restaurée et Dieu se servit de lui pour agir sur ceux qui lâentouraient. La pauvreté spirituelle nous prive de beaucoup de bénédictions et nous fait faillir à notre témoignage et à notre service. Nous ne devons pas non plus, quand nous nous trouvons dans une fausse position, nous arrêter, comme il arrive souvent, pour nous demander: Où trouverons-nous quelque chose de meilleur? Le commandement de Dieu est: «Cessez de mal faire»; puis, quand â nous avons obéi à ce saint commandement, Dieu nous en fait entendre un autre: «Apprenez à bien faire» (Ãs. 1:16). Nous sommes dans une complète erreur si nous comptons «apprendre à bien faire», avant que de «cesser de mal faire». «Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi dâentre les morts (ek tôn nekrôn), et le Christ luira sur toi» (Ãph. 5:14).
Lecteur, si vous faites ce que vous savez être mal, ou si vous participez en quelque manière que ce soit à ce que vous savez être contraire à lâÃcriture, écoutez (avec attention) la parole du Seigneur: «Cessez de mal faire»; et soyez sûr que si vous obéissez à cette parole, vous ne serez pas longtemps dans lâignorance quant à la route que vous avez à suivre. Lâincrédulité seule nous conduit à penser que nous ne pouvons pas cesser de mal faire avant dâavoir trouvé quelque chose de mieux à faire.
Que le Seigneur nous donne un Åil simple et un esprit docile.