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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-23.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Ce court chapitre de lâÃcriture renferme plus dâun enseignement utile pour lââme. Le Saint Esprit nous y trace un beau tableau de la manière dont le croyant devrait toujours se conduire envers ceux de dehors. Sâil est vrai que la foi rend celui qui la possède indépendant des hommes du monde, il nâest pas moins vrai quâelle lui enseigne toujours à marcher honnêtement envers eux. Nous sommes exhortés, dans la première épître aux Thessaloniciens, chapitre 4:12, à «marcher honorablement envers ceux du dehors»; dans la seconde aux Corinthiens, chapitre 8:21, à «veiller à ce qui est honnête, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes»; et dans celle aux Romains, chapitre 13:8: «à ne rien devoir à personne». Ce sont là dâimportants préceptes, des préceptes quâont dûment observés, dans tous les âges, tous les fidèles serviteurs de Christ, avant même que ces préceptes eussent été clairement énoncés; mais, hélas! on nây prête que peu dâattention dans les temps modernes.
Le chapitre 23 de la Genèse mérite donc une attention spéciale. Ce chapitre, ouvert par la mort de Sara, nous fait voir Abraham sous un caractère nouveau, sous le caractère de quelquâun qui mène deuil: «Abraham vint pour mener deuil sur Sara, et pour la pleurer». Lâenfant de Dieu est appelé à passer par le deuil; mais non pas comme les autres. Le grand fait de la résurrection le console et communique à sa douleur un caractère tout particulier (1 Thess. 4:13-14 1th 4.13-18). Le croyant peut se trouver devant la tombe dâun frère ou dâune sÅur, dans lâheureuse assurance que cette tombe ne retiendra pas longtemps son captif, «car si nous croyons que Jésus mourut et quâil est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus». La rédemption de lââme assure la rédemption du corps; nous possédons la première et nous attendons la seconde (Rom. 8:23 rm 8.22-25).
En achetant Macpéla pour en faire un sépulcre, Abraham exprime, ce nous semble, sa foi en la résurrection. «Il se leva de devant son mort.» La foi ne reste pas longtemps à contempler la mort; elle possède un objet plus élevé, grâce au «Dieu vivant» qui le lui a donné! La foi contemple la résurrection, sa vue en est absorbée; et, dans la puissance de la résurrection, elle peut se lever de devant son mort. Cet acte dâAbraham est très significatif et nous avons besoin dâen mieux comprendre la portée, attendu que nous ne sommes que trop enclins à nous occuper de la mort et de ses conséquences. La mort est la limite de la puissance de Satan; mais où Satan finit, Dieu commence. Abraham lâavait compris lorsquâil se leva et acheta la caverne de Macpéla afin dâen faire un lieu de repos pour Sara. Cet acte était lâexpression de la pensée dâAbraham à lâégard de lâavenir. Il savait que, dans les siècles à venir, la promesse de Dieu relativement à la terre de Canaan sâaccomplirait; ainsi il put déposer le corps de Sara dans la tombe, «dans lâespérance sûre et certaine dâune glorieuse résurrection».
Les fils incirconcis de Heth ignoraient ces choses. Les pensées qui remplissaient lââme du patriarche leur étaient étrangères. Pour eux, câétait une affaire de peu dâimportance quâAbraham ensevelît son mort dans un endroit plutôt que dans un autre; mais pour Abraham il en était autrement. «Je suis étranger, habitant parmi vous; donnez-moi la possession dâun sépulcre parmi vous, et jâenterrerai mon mort de devant moi.» Les Héthiens devaient trouver, et trouvèrent évidemment étrange, quâAbraham fît autant de difficultés pour un tombeau; «mais le monde ne nous connaît pas, parce quâil ne lâa pas connu». Les traits les plus beaux et les plus caractéristiques de la foi sont ceux que le monde comprend le moins. Les Cananéens nâavaient aucune idée des espérances qui caractérisaient les actes dâAbraham dans cette occasion. Ils ne se doutaient pas quâAbraham, en cherchant un coin de terre dans lequel il pût, comme Sara morte, attendre le temps précis de Dieu, câest-à -dire le Matin de la Résurrection, avait en vue la possession future du pays. Abraham sentait que lui nâavait rien à démêler avec les enfants de Heth, en sorte quâil était prêt à se coucher comme Sara dans la tombe, laissant à Dieu le soin d'agir pour lui, sur lui et par lui.
«Tous ceux-ci sont morts dans la foi (katà pistin), nâayant pas reçu les choses promises, niais les ayant vues de loin et saluées, ayant confessé quâils étaient étrangers et forains sur la terre» (Héb. 11:13). Câest là un trait de la vie divine dâune exquise beauté. Ces «témoins» dont parle lâépître aux Hébreux, dans le chapitre 11, non seulement vécurent par la foi, mais encore témoignèrent que les promesses de Dieu étaient aussi réelles et satisfaisantes pour leurs âmes, à la fin de leur carrière, quâelles lâavaient été au commencement. Lâacquisition dâun sépulcre dans le pays était, ce nous semble, une démonstration de la puissance de la foi, non seulement pour vivre, mais aussi pour la mort. Pourquoi Abraham était-il si scrupuleux dans cette transaction de lâachat dâun sépulcre? Pourquoi désirait-il si vivement fonder ses droits au champ et à la caverne dâÃphron sur des principes de justice? Pourquoi était-il si décidé à payer le poids entier du prix «ayant cours entre les marchands»? La réponse est renfermée dans ce mot: la «foi». Câest par la foi quâil fit tout cela. Il savait que le pays lui appartenait dans lâavenir et que, dans la gloire de la résurrection, sa postérité le posséderait encore; et, jusquâalors, il ne voulait pas être le débiteur de ceux qui devaient de toute manière être dépossédés.
Ce chapitre peut donc être considéré sous un double point de vue dâabord, comme nous présentant un principe simple et pratique de conduite envers les gens du monde ensuite, comme nous exposant la bienheureuse espérance dont le croyant devrait toujours être animé. Lâespérance qui nous est proposée dans lâÃvangile est une immortalité glorieuse qui, tout en élevant le cÅur au-dessus des influences de la nature et du monde, nous fournit un saint et noble principe qui doit régler toute notre conduite envers ceux du dehors. «Nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est.» Voilà notre espérance. Quel en est lâeffet moral? «Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie, comme lui est pur» (1 Jean 3:2-3). Si bientôt je dois être semblable à Christ, je mâefforcerai de lui être aussi semblable que possible dès maintenant. Le chrétien devrait donc sâexercer à marcher toujours dans la pureté, lâintégrité et la grâce morale devant tous ceux qui lâentourent. Câest ce que fit Abraham dans les rapports quâil eut avec les fils de Heth; il montra dans toute sa conduite, telle quâelle nous est présentée dans ce chapitre, une grande noblesse et un vrai désintéressement. Il était parmi eux «un prince de Dieu», et ils eussent été heureux de lui faire une faveur; mais Abraham avait appris à ne recevoir des faveurs que du Dieu de résurrection; et tandis quâil payait les Héthiens pour Macpéla, il sâattendait à Dieu pour la terre de Canaan. Les fils de Heth connaissaient fort bien la valeur de «lâargent ayant cours entre les marchands», et Abraham savait aussi ce que valait la caverne de Macpéla; elle avait pour lui une valeur bien plus grande que pour eux qui la lui cédaient. Si la terre valait pour eux «quatre cents sicles dâargent», pour Abraham elle était sans prix; car elle était les arrhes dâun héritage éternel qui, parce quâil était éternel, ne pouvait être possédé que dans la puissance de la résurrection. La foi transporte lââme par avance dans lâavenir de Dieu; elle voit les choses comme Dieu les voit, elle les estime selon le sicle du sanctuaire. Câest donc dans lâintelligence de la foi, quâAbraham se leva de devant son mort et acheta un sépulcre, montrant ainsi son espérance de la résurrection et de lâhéritage qui en dépend.