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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-34
«Et lâÃternel visita Sara comme il avait dit, et lâÃternel fit à Sara comme il en avait parlé»: câest ici lâaccomplissement de la promesse, le fruit bienheureux de lâattente patiente. Nul ne sâest jamais attendu à Dieu en vain. Lââme qui, par la foi, saisit la promesse de Dieu, est en possession dâune ferme réalité qui ne lui fera jamais défaut. Il en fut ainsi dâAbraham et de tous les fidèles, de siècle en siècle; et il en sera de même de tous ceux qui, en quelque mesure, se confient au Dieu vivant. Quel bonheur que dâavoir Dieu lui-même pour partage et pour lieu de repos, au milieu des ombres trompeuses et illusoires que nous traversons; quelle consolation, quelle tranquillité pour nos âmes que de pouvoir nous appuyer sur cette «ancre qui pénètre jusquâau-dedans du voile», et dâavoir pour soutien ces deux choses immuables: la Parole et le serment de Dieu!
Lorsque Abraham eut devant lui la promesse de Dieu accomplie, il put apprendre la futilité de ses propres efforts pour en amener lâaccomplissement. Ismaël était absolument inutile pour ce qui concernait la promesse de Dieu. Il put être et fut en effet un objet dâattachement pour les affections naturelles du cÅur dâAbraham, rendant la tâche de celui-ci dâautant plus difficile, par la suite; mais il ne servit en rien à lâaccomplissement du dessein de Dieu ou à lâaffermissement de la foi dâAbraham, bien au contraire. La nature ne peut faire quoi que ce soit pour Dieu. Il faut que Dieu «visite», que Dieu «fasse» et il faut que la foi attende et que la nature se tienne tranquille; bien plus, quâelle soit mise entièrement de côté comme une chose morte et inutile: alors la gloire divine peut resplendir, et la foi peut trouver dans cette manifestation sa riche et excellente récompense. «Sara conçut, et enfanta à Abraham un fils dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé.» Il existe un «temps fixé» de Dieu, un «temps convenable» de Dieu, et il faut que le fidèle sache lâattendre patiemment. Le temps peut paraître long, et lâespoir différé faire languir le cÅur; mais lâhomme spirituel sera toujours soulagé par lâassurance que tout a pour but la manifestation finale de la gloire de Dieu. «Car la vision est encore pour un temps déterminé, et elle parle de la fin, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée⦠mais le juste vivra par sa foi» (Hab. 2:3, 4). Câest une chose merveilleuse que la foi! Elle introduit dans notre présent toute la puissance de lâavenir de Dieu, et se nourrit des promesses de Dieu comme dâune réalité présente. Par sa puissance, lââme reste attachée à Dieu, alors que tout ce qui est extérieur semble être contre elle, et «au temps fixé» Dieu remplit sa bouche de rire. «Et Abraham était âgé de cent ans lorsque Isaac, son fils, lui naquit.» La nature nâavait donc rien là pour se glorifier. Quand lâhomme était absolument sans ressources, le temps de Dieu était venu; et Sara dit: «Dieu mâa donné lieu de rire». Tout est joie, joie triomphante, quand Dieu peut se montrer.
Mais si la naissance dâIsaac remplit de joie la bouche de Sara, elle introduit aussi un élément tout nouveau dans la maison dâAbraham. Le fils de la femme libre accéléra le développement du vrai caractère du fils de lâesclave. De fait, Isaac fut en principe, pour la maison dâAbraham, ce quâest lâimplantation de la nouvelle nature dans lââme dâun pécheur. Ismaël nâétait pas changé, mais Isaac était né. Le fils de lâesclave ne pouvait jamais être autre chose que ce quâil était. Quâil devienne une grande nation; quâil demeure au désert; quâil soit tireur dâarc; quâil devienne le père de douze princes, il nâen reste pas moins toujours le fils de lâesclave. Dâun autre côté, quelque faible et méprisé que pût être Isaac, il était le fils de la femme libre; il tenait tout du Seigneur, sa position, son rang, ses privilèges et ses espérances. «Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de lâEsprit est esprit» (Jean 3:6).
La régénération nâest pas un changement de la vieille nature, mais lâintroduction dâune nouvelle nature; câest lâimplantation de la nature ou de la vie du second Adam, par lâopération du Saint Esprit, fondée sur la rédemption accomplie de Christ en parfait accord avec la volonté et le conseil souverains de Dieu. Du moment quâun pécheur croit de cÅur au Seigneur Jésus et le confesse de ses lèvres, il entre en possession dâune vie nouvelle; et cette vie, câest Christ: il est né de Dieu; il est enfant de Dieu; il est fils de la femme libre (voyez Rom. 10:9 rm 10.9-10; Col. 3:4 cl 3.4; 1 Jean 3:1-2 1j 3.1-3; Gal. 3:26 gl 3.24-29; 4:31 gl 4.21-31).
Lâintroduction de cette nouvelle nature ne change pas en quoi que ce soit le caractère essentiel de la vieille nature. Celle-ci demeure ce quâelle était, sans amélioration à aucun égard: bien plus, son mauvais caractère se manifeste pleinement en opposition avec lâélément nouveau. «La chair a des désirs opposés à ceux de lâEsprit, et lâEsprit a des désirs opposés à ceux de la chair, et ces choses sont opposées lâune et lâautre» (Gal. 5:17). Ces deux éléments sont parfaitement distincts, et lâun nâest que mis en relief par lâautre.
La doctrine de lâexistence des deux natures dans le croyant est généralement peu comprise; et aussi longtemps quâelle est ignorée, lâesprit ne peut quâerrer dans le vague quant à ce qui concerne la vraie position et les privilèges de lâenfant de Dieu. Les uns croient que la régénération est un changement graduellement opéré dans la vieille nature, jusquâà ce que lâhomme tout entier ait subi une complète transformation. Il est facile de démontrer, par divers passages du Nouveau Testament, que cette opinion est erronée. Ainsi nous lisons: «La pensée de la chair est inimitié contre Dieu» (Rom. 8:7). Ce qui est ainsi «inimitié contre Dieu» serait-il susceptible dâamélioration? Câest pourquoi lâapôtre continue en disant: «Car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas». Si elle ne peut pas se soumettre à la loi de Dieu, comment pourrait-elle être améliorée? Et ailleurs il est écrit: «Ce qui est né de la chair est chair» (Jean 3:6). Traitez la chair comme vous voudrez, elle nâen reste pas moins toujours chair. «Quand tu broierais le fou dans un mortier, au milieu du grain, avec un pilon, sa folie ne se retirerait pas de lui», dit Salomon (Proverbes 27:22). On travaille en vain à rendre sage la folie: il faut introduire la sagesse dâen haut dans le cÅur qui nâa jusquâici été gouverné que par la folie. Et puis ceci: «Ayant dépouillé le vieil homme» (Col. 3 9). Lâapôtre ne dit pas: vous avez amélioré, ou vous cherchez à améliorer le «vieil homme»; mais vous lâavez dépouillé; et câest là une chose toute différente, aussi différente que le sont lâacte de raccommoder un habit, et celui de mettre de côté un vieux vêtement. Dans la pensée de lâapôtre, il sâagit en effet de dépouiller un vieil habit et dâen revêtir un nouveau. On pourrait multiplier les citations pour prouver que la théorie de lâamélioration graduelle de la vieille nature est fausse et erronée, pour prouver que cette vieille nature est morte dans le péché et absolument incorrigible; et de plus, que la seule chose que nous puissions faire dâelle, câest de la tenir sous nos pieds dans la puissance de cette vie nouvelle que nous possédons par notre union avec notre Chef ressuscité dans les cieux.
La naissance dâIsaac nâaméliora pas Ismaël, elle ne fit que mettre en évidence son opposition réelle contre lâenfant de la promesse. Il avait pu avoir une conduite très paisible et réglée jusquâà lâarrivée dâIsaac; mais, alors, il montra ce quâil était en se moquant de lâenfant de la résurrection, et en le persécutant. Ou était le remède à ce mal? Ãtait-il peut-être dans lâamélioration dâIsmaël? Non, en aucune manière; mais: «Chasse cette servante et son fils; car le fils de cette servante nâhéritera pas avec mon fils, avec Isaac» (v. 8-10). Tel est lâunique remède. «Ce qui est tordu ne peut être redressé» (Eccl. 1:15), et par conséquent il faut se débarrasser de ce qui est tordu pour sâoccuper de ce qui est divinement droit. Tout effort, tendant à améliorer la nature, est vain pour ce qui regarde Dieu. Les hommes peuvent trouver un avantage à cultiver et à améliorer ce qui leur est utile à eux-mêmes; mais Dieu a donné à ses enfants quelque chose dâinfiniment meilleur à faire, à savoir de cultiver ce qui est sa propre création; et les fruits de cette création, â tandis quâils nâélèvent jamais la chair, â sont entièrement à la louange et à la gloire de Dieu.
Lâerreur dans laquelle les églises de Galatie tombèrent était de vouloir faire dépendre le salut de quelque chose que lâhomme pouvait être, ou faire, ou garder: «Si vous nâavez pas été circoncis selon lâusage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés» (Actes 15:1). On renversait ainsi le glorieux édifice de la rédemption, qui repose exclusivement sur ce que Christ est et sur ce quâil a fait; car faire dépendre le salut, dans la plus petite mesure, de quoi que ce soit dans lâhomme ou qui soit fait par lâhomme, câest anéantir le salut. En dâautres termes: il faut quâIsmaël soit chassé et que les espérances dâAbraham reposent sur ce que Dieu a fait et donné dans la personne dâIsaac. Ce salut, il va sans dire, ne laisse rien à lâhomme de quoi il puisse se glorifier. Si le bonheur présent ou futur dépendait dâun changement, même divin, opéré dans la nature, la chair, â le moi pourrait se glorifier, et Dieu nâaurait pas toute la gloire. Mais si je suis introduit dans une nouvelle création, je vois que tout est de Dieu, le dessein, lâÅuvre et son accomplissement. Câest Dieu qui agit, et moi jâadore; câest lui qui bénit, et moi je suis béni; il est «le plus excellent», et moi «le moindre» (Héb. 7:7 hb 7.4-7). Il est le donateur, et moi celui qui reçoit. Voilà ce qui fait du christianisme ce quâil est, et ce qui, en même temps, le distingue de tout système religieux humain, existant sous le soleil, romanisme, puseyisme, etc. La religion de lâhomme donne toujours, plus ou moins, une place a la créature; elle garde dans la maison lâesclave et son fils, et laisse à lâhomme de quoi se glorifier. Le christianisme, au contraire, exclut la vieille nature et ne lui accorde aucune part dans lâÅuvre du salut; il chasse lâesclave et son fils, et rend toute gloire à Celui seul auquel elle appartient.
Voyons maintenant ce que sont, en réalité, cette esclave et son fils, et ce quâils préfigurent. Le chapitre 4 de lâépître aux Galates nous en instruit amplement, et le lecteur trouvera du profit à lâétudier avec soin. Lâesclave représente lâalliance de la loi; et son fils, tous ceux qui sont «des Åuvres de loi» ou sur ce principe de loi (ex ergôn nomou). Lâesclave nâenfante que pour la servitude, et ne peut mettre au monde un homme libre. La loi nâa jamais pu donner la liberté, car elle avait autorité sur lâhomme aussi longtemps quâil était en vie (Rom. 7:1). Tant que je suis sous la domination dâun autre, quel quâil soit, je ne suis pas libre; or, pendant que je suis en vie, la loi a domination sur moi, et la mort seule peut me soustraire à son empire, comme nous le savons par la bienheureuse doctrine du chapitre 7 de lâépître aux Romains. «Câest pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité dâentre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu.» Voilà la liberté, car «si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres» (Jean 8:36). «Ainsi, frères, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre» (Gal. 4:31).
Or, câest dans la puissance de cette liberté que nous pouvons obéir au commandement: «Chasse la servante et son fils». Si je ne sais pas que je suis libre, je chercherai à parvenir à la liberté par la voie la plus étrange, savoir en conservant lâesclave dans la maison; en dâautres termes, je mâefforcerai dâobtenir la vie en gardant la loi, en cherchant à établir ainsi ma propre justice. Sans doute, pour rejeter cet élément de servitude, il faudra une lutte, car le légalisme est naturel au cÅur de lâhomme: «Et cela fut très mauvais aux yeux dâAbraham, à cause de son fils» (v. 11). Cependant, quelque douloureux que puisse être cet acte, dont nous parlons, il est selon la volonté de Dieu que nous nous tenions fermes dans la liberté dans laquelle Christ nous a placés en nous affranchissant, et que nous ne soyons pas de nouveau retenus sous un joug de servitude (Gal. 5:1 gl 5.1-2).
Puissions-nous, cher lecteur, entrer expérimentalement dans la pleine possession des bénédictions que Dieu a renfermées pour nous en Christ, afin que nous en ayons fini avec la chair et tout ce quâelle peut être, opérer ou produire. Il y a en Christ une plénitude qui rend absolument superflu et vain tout appel à la nature.