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Bible Commentaries
Genèse 21

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-34

Genèse 21:1

Naissance d’Isaac, la joie de Sara. (1-8)
Ismaël se moque d’Isaac. (9-13)
Agar et Ismaël sont chassés ; ils sont sauvés et réconfortés par un ange. (14-21)
L’alliance d’Abimélec avec Abraham. (22-34)
(1-8)

Isaac a été un des rares personnages de l’Ancien Testament à être aussi désiré par ses parents. Il a été, pour ainsi dire, une image de Christ, la Semence promise par le Dieu Saint, si attendue par les hommes pieux de cette époque. Isaac est né au temps préétabli, conformément à la promesse divine.

Les grâces promises par l’Éternel arrivent véritablement au temps qu’Il a prescrit, à savoir, au meilleur moment. Isaac signifie « celui qui rit » ; il y avait de bonnes raisons de donner un tel nom à cet enfant, Genèse 17:17, 18.13. Quand la lumière, par sa force, réconforte notre âme, il est bon de se rappeler à quel point le début du jour était bien sombre. Quand Sara reçu la promesse, elle rit, à la fois parce qu’elle doute et manque de confiance en Dieu.

Quand Celui-ci nous accorde Ses miséricordes, nous commençons quelquefois par avoir une attitude négative, au lieu de nous rappeler les douleurs et la honte qui nous assaillaient dans notre état désastreux de péché, à la poursuite de choses vaines. Cette miséricorde divine finit par donner à Sara une joie merveilleuse. Les faveurs de l’Éternel, conformes à Ses promesses envers les siens, finissent par surpasser tout ce que ceux-ci auraient pu imaginer : qui aurait pu croire que l’homme puisse recevoir de telles bénédictions au vu de son triste mérite ? Qui aurait pu dire que Dieu enverrait Son Fils, afin que Celui-ci vienne mourir pour nous, et qu’Il enverrait Son Esprit pour nous sanctifier ou Ses anges pour nous soutenir ? Qui aurait pu penser que tant de péchés seraient pardonnés, tant de bienfaits accordés et tant de promesses exaucées ? Le texte nous révèle ici quelques détails sur le début de la vie d’Isaac. L’Éternel, par la bénédiction qu’Il accorde lors de la naissance des enfants, et par la protection qu’Il leur manifeste tout au long de leur jeunesse, doit être loué pour tout le soin et la Providence qu’Il accorde. Voir Psaumes 22:9-10, Osée 11:1-2.

Genèse 21:9

(9-13)

Ne négligeons pas la manière par laquelle l’affaire de cette famille nous enseigne à user de nos privilèges ou des avantages que nous apportent nos actions. Recherchons, par la foi en la Sûreté divine, les bénédictions offertes par la nouvelle alliance. Ismaël a été persécuté ; il a méprisé l’Alliance et les promesses divines et a usé de malice vis-à-vis d’Isaac.

Dieu observe les paroles, les actes et les jeux des enfants ; Il sait entendre leurs mauvaises paroles et ce, malgré l’enseignement correct de leurs parents. Se moquer est un grand péché qui provoque Dieu. Les enfants de la promesse doivent s’attendre à subir la moquerie. Abraham était attristé par la mauvaise conduite d’Ismaël et par la sévère punition demandée par Sara. Dieu, cependant, lui a montré qu’Isaac serait le père de la Semence promise ; le fait d’éloigner Ismaël ne pouvait que l’empêcher d’usurper éventuellement les droits d’Isaac. La descendance promise à Abraham se devait d’être autonome, sans compromis avec ceux qui étaient étrangers à la Promesse. Sara ne soupçonnait pas la portée de sa décision ; mais Dieu a dirigé toutes choses.

Genèse 21:14

(14-21)

Si Agar et Ismaël s’étaient bien conduits dans la famille d’Abraham, ils auraient pu continuer à habiter dans sa maison ; ils ont été punis selon leur faute. En abusant de nos privilèges, nous finissons par les perdre. Ceux qui sont malheureux seront amenés à reconnaître tôt ou tard à quel point ils ont été bénis auparavant. Agar, avec son fils, était dans la détresse, dans le désert. Il n’est pas dit dans le texte que les provisions aient été épuisées ou qu’Abraham ait envoyé sa servante et son fils sans argent. On nous dit que l’eau était épuisée ; étant perdue, dans cette atmosphère brûlante, Ismaël a été rapidement gagné parla fatigue et la soif.

Dieu est toujours prêt à nous aider quand nous sommes dans l’épreuve ; nous ne devons pas nous relâcher, mais au contraire, nous efforcer à aller de l’avant.

La promesse qui avait été faite à Agar, au sujet de son fils, est ici répétée, pour l’encourager. Cela nous enseigne à quel point nous devons rester vigilants envers les enfants et les jeunes, ne sachant pas quel avenir Dieu leur a réservé. Dans ce passage, Dieu a dirigé Agar vers le puits d’eau. Beaucoup de personnes en quête de réconfort, dépérissent de jour en jour, ne discernant pas la raison de leur épreuve. Il y a un puits d’eau près d’elles : la grâce divine est a leur portée, mais elles ne prennent pas de le regarder, jusqu’à ce que Dieu leur ouvre les yeux pour remédier à leur pitoyable état.

Paran était un endroit sauvage, idéal pour un homme qui aime l’isolement, comme Ismaël. Nous constatons dans notre texte que ceux qui sont nés en dehors d’un mariage légitime affrontent la rudesse de ce monde, alors que les enfants de la promesse se dirigent inlassablement vers le Canaan céleste. Dieu cependant était près d’Ismaël ; celui-ci était sous une complète dépendance divine.

Genèse 21:22

(22-34)

Abimélec était persuadé que les promesses divines faites à Abraham allaient s’accomplir. Il est sage d’être en relation avec les personnes bénies par Dieu ; nous devrions aussi être reconnaissants envers ceux qui nous ont manifesté leur affection. Les puits d’eau sont rares et précieux dans ces contrées désertiques. Abraham pris soin de donner un nom bien spécifique à ce puits (Beer Schéba, puits du serment), dans le soucis de prévenir toute dispute à l’avenir. On ne peut rien espérer de mieux chez un honnête homme que ce choix de la droiture dans ce contexte délicat. Abraham était maintenant en bon terme avec le voisinage, il séjourna un long moment dans ce pays. Il a non seulement pratiqué sa religion, mais de plus, il a témoigné de sa foi aux autres. Il a invoqué le nom du Seigneur, le Dieu d’Éternité ; Il se peut qu’il ait planté ce tamaris sur le lieu où il a adressé sa prière à Dieu. Il n’a pas caché son attitude d’adoration aux autres, les invitant, par là même, à l’imiter. Les hommes pieux devraient tout faire pour inciter les autres à s’approcher de Dieu. Quel que soit le lieu où nous nous trouvons, nous ne devons éprouver aucune honte à adorer l’Éternel.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 21". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-21.html. 1706.
 
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