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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Ce chapitre nous présente deux choses distinctes, savoir: la dégradation morale dans laquelle lâenfant de Dieu se laisse tomber quelquefois devant le monde; puis, la dignité morale dont il est toujours revêtu aux yeux de Dieu. Abraham montre de nouveau cette crainte des circonstances, que le cÅur comprend si bien. Il séjourne à Guérar et craint les hommes du pays. Jugeant que Dieu nâest pas au milieu dâeux, il oublie que Dieu est toujours avec lui. Il semble être plus occupé des habitants de Guérar que de Celui qui est plus puissant quâeux tous. Oubliant que Dieu a le pouvoir de protéger Sara, il a recours à la même ruse dont il sâétait déjà servi en Ãgypte, plusieurs années auparavant. Tout ceci renferme un sérieux avertissement. Le père des croyants est entraîné dans le mal, parce quâil a détourné de Dieu son regard. Il abandonne pour un temps son état de dépendance de Dieu, et cède à la tentation; tant il est vrai que nous ne sommes forts quâautant que nous nous tenons attachés à Dieu, dans le sentiment de notre entière faiblesse. Rien ne peut nous nuire, aussi longtemps que nous marchons dans le sentier de ses commandements. Si Abraham se fût simplement appuyé sur Dieu, les hommes de Guérar ne se fussent pas occupés de lui; et il eût eu le privilège de justifier la fidélité de Dieu, au milieu des circonstances les plus difficiles. De plus, il eût conservé sa propre dignité, comme croyant.
Câest une source de tristesse pour le cÅur que de voir combien les enfants de Dieu déshonorent leur Père, et, conséquemment, sâabaissent eux-mêmes devant le monde, dans toutes les circonstances. Aussi longtemps que nous réalisons dans notre conduite cette vérité, que «toutes nos sources» sont en Dieu (Ps. 87:7), nous demeurons au-dessus du monde sous toutes ses formes. Bien nâélève lâêtre moral tout entier que la foi; elle nous transporte au-delà des atteintes des pensées de ce monde; car comment lâhomme du monde, ou même le chrétien mondain, comprendrait-il la vie de la foi? La source à laquelle elle sâabreuve est inaccessible pour leur intelligence. Vivant à la surface des choses présentes, ils sont pleins dâespoir et de confiance, aussi longtemps quâils voient ce quâils estiment un fondement raisonnable dâespérance et de confiance; mais ils ignorent ce que câest que de compter uniquement sur la présence dâun Dieu invisible. Le croyant, au contraire, reste calme au milieu de circonstances et dâévénements dans lesquels la nature ne voit rien sur quoi elle puisse se reposer. Câest pourquoi la foi paraît, au jugement de la chair, insouciante, imprévoyante et visionnaire. Ceux-là seuls qui connaissent Dieu peuvent approuver les actes de la foi, attendu quâeux seuls sont capables dâen comprendre les motifs solides et vraiment raisonnables.
Dans ce chapitre, nous voyons lâhomme de Dieu, sous la puissance de lâincrédulité, sâexposer, par sa manière dâagir, à la réprimande et aux reproches des gens du monde. Il ne peut pas en être autrement; car, comme nous venons de le dire, il nây a que la foi qui communique une vraie élévation au caractère et à la conduite dâun homme. On rencontre, il est vrai, des personnes dâun caractère naturellement bon et honorable; mais on ne peut se fier à ces vertus naturelles; elles reposent sur un mauvais fondement et sont sujettes à céder, au premier moment, à la pression des circonstances. La foi seule unit lââme en puissance vivante, à Dieu, la source unique de tout ce qui est vraiment moral. De plus, et câest un fait remarquable, lorsque ceux que Dieu a miséricordieusement adoptés se détournent du chemin de la foi, ils tombent même plus bas que les autres hommes. Nous trouvons dans ce fait lâexplication de la conduite dâAbraham dans cette partie de son histoire.
Mais nous faisons ici une autre découverte: Abraham avait, pendant des années, gardé de lâinterdit dans son cÅur. Il semble, dès le début, avoir retenu par devers lui quelque chose par manque dâune confiance entière et sans réserve en Dieu. Sâil avait su se confier pleinement en Dieu à lâégard de Sara, il nâeût pas eu besoin de recourir à un subterfuge et à des réserves mentales: lâÃternel aurait garanti Sara de tout mal; et qui pourrait nuire à ceux qui sont sous la garde de Celui qui ne sommeille jamais? Toutefois, par la grâce, Abraham est appelé à découvrir la racine de tout ce mal, à le confesser, à le juger à fond et à sâen débarrasser; et il ne peut y avoir en effet ni bénédiction, ni puissance, aussi longtemps que tout reste de levain nâa pas été nus à découvert et foulé aux pieds dans la lumière. La patience de Dieu est infatigable; il attend, il supporte; mais jamais il nâélève une âme au comble de la bénédiction et de la puissance, tant quâelle garde quelque reste de levain connu et non jugé.
Voilà ce qui concerne Abimélec et Abraham. Considérons, maintenant, la dignité morale de ce dernier aux yeux de Dieu. On est souvent frappé, en étudiant lâhistoire des enfants de Dieu, â quâon les considère comme un tout, ou individuellement, â de la différence immense qui existe entre ce quâils sont aux yeux de Dieu, et ce quâils sont aux yeux des hommes. Dieu voit les siens en Christ; il les voit au travers de la personne de Christ; en sorte quâils sont devant lui «sans tache, ni ride, ni rien de semblable». Ils sont devant Dieu tels que Christ est lui-même. Ils sont parfaits pour toujours, quant à leur position en lui. «Vous nâêtes pas dans la chair, mais dans lâEsprit» (Ãph. 5:27 ep 5.25-27; 1:4-6 ep 1.3-6; 1 Jean 4:17 1j 4.15-19; Rom. 8:9 rm 8.6-11).
En eux-mêmes, ils sont des êtres pauvres, faibles, imparfaits, sujets à lâerreur et à toute sorte dâinconséquences, et câest parce que le monde prend connaissance de ce quâils sont par eux-mêmes, et de cela seul, que la différence paraît si grande entre la pensée de Dieu et celle du monde à leur sujet. Mais à Dieu appartient le privilège de manifester la beauté, la dignité et la perfection de son peuple; lui seul a cette prérogative, parce que câest lui qui a dispensé aux siens toutes ces choses. Ils nâont de beauté que celle quâil a mise sur eux; il nâappartient donc quâà lui de proclamer ce quâest cette beauté, et il le fait dâune manière qui est digne de lui-même, et dâautant plus glorieuse que lâennemi sâavance pour injurier, accuser ou maudire. Ainsi, quand Balak cherche à maudire la semence dâAbraham, lâÃternel dit: Je nâai point aperçu dâiniquité en Jacob, ni nâai vu dâinjustice en Israël. «Que tes tentes sont belles, ô Jacob! et tes demeures, ô Israël!» (Nomb. 23:21; 24:5). Et encore, quand Satan se tient debout à la droite de Joshua pour sâopposer à lui, lâÃternel lui dit: «Que lâÃternel te tance, Satan!⦠Celui-ci nâest-il pas un tison sauvé du feu?» (Zach. 3:2).
Le Seigneur se place toujours entre les siens et toute bouche qui sâouvre pour les accuser. Il ne répond pas à lâaccusation en tenant compte de ce quâils sont par eux-mêmes, ou de ce quâils sont aux yeux des hommes du monde; mais en tenant compte de ce quâil les a fait être lui-même et de la position dans laquelle il les a placés. Il en est ainsi dâAbraham: celui-ci sâabaisse aux yeux dâAbimélec, roi de Guérar, et Abimélec le reprend mais quand Dieu se lève pour lui, Il dit à Abimélec «Voici, tu es mort!» â et dâAbraham, il dit: «Il est prophète, et il priera pour toi» (v. 3, 7). Oui, malgré toute lâintégrité de son cÅur et lâinnocence de ses mains, le roi de Guérar â nâest «quâun homme mort». De plus, il faut que ce soit aux prières de lâétranger égaré et inconséquent quâil doive le rétablissement de sa santé et de celle de toute sa maison. Câest ainsi que Dieu agit: il peut avoir en secret plus dâun démêlé avec son enfant au sujet de sa conduite pratique; mais dès quâun ennemi soulève une action contre lui, lâÃternel plaide la cause de son serviteur. «Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes.» «Qui vous touche, touche la prunelle de mon Åil.» «Câest Dieu qui justifie, qui est celui qui condamne?» (1 Chr. 16:22 1ch 16.21-22; Zach. 2:8; Rom. 8:34). Nul trait de lâennemi ne peut pénétrer le bouclier à lâabri duquel lâÃternel cache le plus faible agneau du troupeau quâil sâest acquis au prix du sang de Christ. Il tient les siens cachés dans le secret de son tabernacle; il met leurs pieds sur le rocher des siècles; il élève leur tête par-dessus leurs ennemis tout alentour et remplit leur cÅur de la joie éternelle de son salut (Ps. 27).
Son nom soit à jamais loué!